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Une souris et des livres

Le blog d'une dévoreuse de livres

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Chronique à remettre en page

Zelda la rouge de Martine Pouchain

Zelda la rouge
de 
Martine Pouchain
264 pages, 14.90€
Roman jeunesse, à partir de 14 ans
Éditions Sarbacane, 2 octobre 2013
Collection Exprim’

Zelda, 16 ans, est en fauteuil roulant…depuis qu’une voiture l’a renversée enfant. 
Sa sœur aînée, Julie, ne pense qu’à la venger et retrouver le chauffard, tandis que Zelda a tourné la page ; pleine d’énergie et de passions, elle se destine à la politique.
Les deux sœurs habitent une grande maison qu’elles partagent avec Jojo, ex-SDF bricoleur et jardinier, et Kathy, quinquagénaire complexée mais joyeuse.
Et puis, Baptiste entre dans leurs vies. Charmant, prévenant, il se rend vote indispensable à leur colocation libre et foldingue…

Nouveauté
de ce mois chez les éditions Sarbacane
dans la collection exprim
« Zelda la rouge » nous narre la vie de 2 sœurs, Julie
l’aînée et Zelda la cadette.
Zelda,
16 ans, est en fauteuil roulant
depuis qu’un chauffard l’a renversée
à l’âge de 10 ans ; Julie sa sœur vit très mal cet accident,
elle se sent coupable, elle a un seul but dans la vie celui de
retrouver le conducteur de la voiture qui a heurté Zelda.
Elle
travaille dans un home pour personnes âgées, ce n’était pas son
rêve mais, lorsque leurs grand-mère est décédée lui laissant la
tutelle de sa sœur, elle n’a eu d’autres choix que de relever ses
manches et assumer ses responsabilités.
Les
2 jeunes filles se sont reconstruit un semblant de famille en
accueillant des colocataires qui les aident à entretenir la maison
que leurs grand-mère leur a légué
.
Si
Zelda assume son handicap et est pleine de joie de vivre, Julie,
elle, rongée par la culpabilité et la vengeance est plutôt
renfermé.
 « Pour résumer, je n’ai rien contre la féminité mais je me protège, je conjure le sort. Les femmes de notre famille n’ont pas une vie facile, mon look c’est mon armure jusqu’à nouvel ordre. (…) J’aimerais bien qu’on m’appelle Julie et qu’ont me fasse la cour. Mais ça dure jamais longtemps : le quotidien et ses priorités reviennent vite me happer. »
elles feront toutes deux des rencontres qui vont
bouleverser leurs vies mais aussi leurs convictions.
Les
protagonistes sont tous très attachants, on peut facilement
s’identifier à eux.
Nous
avons Kathy, la collègue de Julie qui « nous
tartine l’horizon en rose et nous mijote des lendemains qui
fredonnent »
,
Sélim, le meilleur ami de Zelda, Paul, le voisin âgé qui est un
peu leur grand-père, Jocelyn l’ancien SDF, le tatoué ou cœur d’or,
Baptiste
que Zelda a croisé devant son école et qui prend de plus
en plus de place dans la vie des 2 filles.
On
alterne les chapitres du point de vue des 2 sœurs
, un chapitre c’est
Zelda qui est la narratrice ensuite c’est Julie, Jules pour les
intimes.
Ces
changements de narrateur nous permettent de comprendre le
comportement des héroïnes, leurs rêves, leurs caractères, leurs
peurs et leurs envies
.
Le
fait que le livre soit écrit au présent renforce la proximité que
l’on a avec les personnages.
Avec
des mots de tous les jours, Martine Pouchain écrit un roman fort
avec des personnages cassés par la vie mais nous montre que même
quand tout paraît insurmontables, que les ennuis s’accumulent il y a
toujours une lumière au bout du tunnel.
Elle
traite de sujets d’actualités comme le chômage, le handicap, la
vieillesse et de sentiments tels que la vengeance, l’amour, l’amitié,
la mort
.
Tantôt
cynique
, surtout quand Zelda parle de son handicap : « Ma frangine n’aime pas que je plaisante avec mon handicap, elle dit que je suis cynique. Je reconnais que j’aime les blagues vaseuses et l’humour noir, mais je ne vois pas ce que ça a de cynique. Moi, quand je vois un chat, je ne raconte pas que c’est un félin domestique et je n’ai pas envie qu’on parle de moi comme d’une personne à mobilité réduite. C’est juste hypocrite! » tantôt poétique, « Les mots ont fui, les pensées aussi, et la minuscule éternité se répand. Si ta vie n’était qu’un océan de volupté, tu finirais par t’ennuyer à mourir. Pour vivre dans l’océan, il faut des branchies, des nageoires, je n’ai rien, et personne ne m’a appris à m’en passer. Ce qu’il faut de tendresse à un miracle pour s’épanouir, je ne l’ai pas en moi. » on se prend les réflexions en pleine face, l’auteure bouscule le
lecteur dans ses opinions.

Même
si les protagonistes n’ont pas été épargnés par la vie Martine Pouchain ne tombe pas dans le mélodrame, elle nous raconte simplement la vie,
sans fleurs ni dentelles mais avec un vrai message d’espoir et de
bonheur.
L’écriture
est fluide, nous sommes dans le même sentiment d’urgence de Julie,
celui de retrouver le chauffard.
« Moi je suis une force brute, tendue par le désir de venger quelqu’un qui n’en a que foutre, et ma raison d’être réside dans cet acte purificateur. Il n’y a pas de place en moi pour l’amour, en dehors de celui que j’éprouve pour Zelda »
C’est
le seul reproche que je ferais à ce roman,
on devine un peu trop
vite le dénouement de l’intrigue
mais n’oublions pas que nous sommes
dans un roman jeunesse, les adolescents qui liront ce livre ne le
devineront peut-être pas ou seront moins gênés par ce fait.
Ceci
n’empêche que, même si j’avais compris assez vite le final, les
mots de Martine Pouchain m’ont emportée, j’ai été émue plus
d’une fois
, Zelda n’y va pas par quatre chemins pour parler de son
handicap et Julie derrière sa carapace de lieutenant général cache
une grande sensibilité.
Julie
a un don dont je ne vous parlerai pas, je préfère vous laisser le
découvrir par vous-même, cette capacité apporte une dimension
supplémentaire au roman.
C’est
un très beau roman jeunesse, un livre qui nous montre que les
chemins que nous empruntons ne sont pas dessinés à l’avance, que la
vie apporte son lot de malheur mais aussi de bonheur, que les
handicapés ne se réduisent pas à ce seul mot mais qu’ils ont les
mêmes aspirations et envies que n’importe qui.

Un roman qui plaira aux adolescents grâce à l’écriture et au
vocabulaire proches de leur âge
mais qui donne aussi une bonne leçon
aux adultes.
Un
roman comme je les aime dans la collection exprim, un roman qui parle
de la vie sans fioritures.

« C’est pas une malédiction, Jules, c’est juste que parfois les gens meurent quand ils sont vieux. (…) il va beaucoup me manquer mais il m’a donné beaucoup d’amour. Et cet amour, je le garde bien au chaud, pour les jours sombres. »

Sans
être un coup de cœur c’est un très beau moment de lecture que j’ai
passé en compagnie de Julie et Zelda. 

Revenez lundi, en partenariat avec les Éditions Sarbacane, j’organise un concours pour tenter de remporter un exemplaire du roman 😉 
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11 octobre 2013

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Commentaires

  1. Des illusions livresques dit

    12 octobre 2013 à 10 h 45 min

    Coucou ma puce adorée,
    Voilà un livre qui m'intrigue, j'aimerai bien le découvrir.
    Je vais le noter dans ma liste.
    Merci beaucoup pour ton article, gros bisous 🙂

    Répondre
  2. Cindy dit

    12 octobre 2013 à 8 h 22 min

    Intriguant en effet ! Bon, je reviendrai lundi dans les parages donc 😉

    Répondre
  3. Anne-C dit

    11 octobre 2013 à 22 h 07 min

    Je ne connaissais pas du tout mais il a l'air pas mal du tout je dois dire ! Une chose est certaine, la couverture attire l'oeil 😛

    Répondre
  4. Phebusa dit

    11 octobre 2013 à 19 h 55 min

    Ce n'est pas un livre qui retient mon attention pour le moment mais le traitement de sujets d'actualité peut être en effet très intéressant 🙂 Bonne lecture.

    Répondre
  5. Melliane dit

    11 octobre 2013 à 18 h 11 min

    Tu as les livres les plus originaux que je n'ai jamais vu. Bon il faut dire que je ne regarde pas trop les maison d'éditions française mais je devrais !

    Répondre

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