Silver Batal habite une ville fascinante au milieu du désert : perchés à flanc de falaise, des dizaines d’ateliers accueillent les artisans les plus divers – potiers et joailliers, ébénistes et souffleurs de verre. À treize ans, elle est censée travailler dur pour succéder à son père, l’un des bijoutiers les plus renommés de la région. Seul problème ? Son cœur n’appartient pas au désert, mais aux flots de l’océan : elle rêve de participer aux courses de dragons d’eau qui, chaque année, font vibrer le pays tout entier.Justement, le destin ne tarde pas à frapper à sa porte : Nebekker, vieille tisserande avec laquelle elle s’est liée d’amitié, la mène jusqu’à Hiyyan, un petit dragon capable – ô miracle – non seulement de nager, mais aussi de voler ! Risquant le tout pour le tout, Silver et son cousin Brajon partent pour la cité royale, où doit justement se tenir une grande course. Créatures des cavernes et renards du désert, circuits créés par magie sur l’océan peuplés de tourbillons et de vagues impressionnantes… les pires dangers attendent nos deux héros. À commencer par Sagittaria Prodigo, la dresseuse de dragons d’eau favorite de la reine – la féroce adversaire qui a osé enlever la mère d’Hiyyan !Savant mélange de Dragons et des Royaumes de feu, Silver Batal et le dragon d’eau marque le début d’une aventure épique entre désert et océan, pleine de cœur et de rebondissements. Très vite rejoint par une ribambelle de personnages secondaires hauts en couleur, un étrange trio y joue le tout pour le tout afin d’empêcher une race de dragons presque éteinte de se retrouver l’esclave des hommes…
Sans être un coup de cœur, ce premier tome est un excellent roman jeunesse, il est destiné aux 9-12 ans.
S’il est écrit pour la jeunesse, il a su me convaincre.
J’aurais encore plus adoré si les mœurs et coutumes des peuples rencontrés avaient été plus développées. Sur ce point je reste un peu sur ma faim, avec des questions, mais je suppose que K.D. Halbrook ne nous a pas tout révélé, et garde des éléments de son monde pour la suite de sa série.
J’ai bien sûr adoré que dans l’univers imaginé par l’auteur les dragons aient une telle place.
Véritables trésors nationaux, ils sont des dizaines d’espèces à concourir lors de courses très réputées et importantes pour le pays.
Justement, devenir une dresseuse de dragon est le rêve le plus important pour notre jeune héroïne de 13 ans : Silver Batal.
Elle voudrait avoir le même destin que son idole Sagitaria Prodigo. La plus grande championne des courses de dragons.
Malheureusement pour elle son destin est déjà tracé, elle sera joaillière comme son père.
À Jaspaton, dans cette cité creusée dans la pierre au milieu du désert les métiers se transmettent de génération en génération.
Tout espoir lui semble enlevé jusqu’a ce qu’elle rencontre Nebekker, vieille et étrange tisserande.
Ce qui va les unir je ne vais pas le développer, la quatrième de couverture révèle déjà suffisamment l’intrigue.
Je peux juste te dire que pour Silver, Brandon son cousin et Hiyyan le départ de Jaspaton pour Calidia, la cité royale, ne sera pas de tout repos.
L’écriture m’a entraîné sans jamais relâcher mon attention, les 100 premières pages sont peut-être les plus longues, voire lentes, mais nécessaires pour comprendre les enjeux et la vie de Silver.
Ensuite, tout s’accélère et se poursuit à un rythme effréné.
Pas le temps de souffler.
Silver veut mener sa mission à bien. Peu importe qui se dressera devant son chemin, mais sans oublier les mains tendues.
2 protagonistes notamment lui seront d’une grande aide.
Brajon lui est totalement dévoué pourtant, il ne se destine pas du tout aux mêmes rêves que Silver.
Le lien qui unit Hiyyan et Silver est à la fois comique et émouvant. Leurs échanges, leurs communications m’ont arraché sourires et larmes.
Les bestioles rencontrées à part les dragons sont écœurantes. J’ai été prise d’angoisse et de peur aux mêmes moments que nos aventuriers.
J’ai aimé que l’auteur, par son héroïne, amène quelques réflexions, mais pas dans l’excès.
Celle que j’ai le plus appréciée c’est de ne pas penser en égoïste quand on veut atteindre un but.
Pour moi, ce premier opus est une totale réussite, il me tarde de retrouver tous les personnages, d’en apprendre plus sur les croyances, les lois des cités du désert et celles des contrées maritimes.
La fin n’est pas un gros cliffhanger, mais promet un deuxième tome avec beaucoup de rebondissements et d’aventures.
Point positif supplémentaire les personnages rencontrés cachent bien leurs jeux, on ne saurait deviner d’Ombrée ce qu’ils pensent ou ce qu’ils sont.
Je le conseille à tous, aux plus jeunes comme aux lecteurs plus âgés et bien sûr aux amoureux de dragons.
✩ Silver Batal et le dragon d’eau, tome 1 ⟷ K.D. Halbrook ⟷ 469 pages ⟷ Édition Lumen, le 5 juin ✩
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loticadream dit
J’ai peur qu’il soit trop jeunesse pour moi même si l’histoire me tente… J’hésite du coup… Par contre, je vais me le noter pour mes petites cousines 🙂 Elles ont l’âge parfait et j’adore leur offrir des livres !
Vampilou fait son Cinéma dit
Ah, c’est un roman qui me fait tellement envie et la couverture est tellement belle en plus 😍