PRÉSENTATION DE L’ÉDITEUR :
Paris, bureau d’un éditeur bien connu. Alors que Marion Scriba, romancière, parle de son prochain polar, des policiers surgissent et l’interpellent, l’accusant du meurtre qui occupe la France entière depuis deux jours. Sur l’arme du crime, on a retrouvé l’ADN de Marion.
En garde à vue, la romancière clame son innocence. Mais l’ADN n’est-elle pas la reine des preuves ? Acculée, Marion ne voit qu’une solution, certes folle : s’évader pour trouver le vrai tueur et se disculper.
Wim Haag, un agent d’Europol qui a rendu son badge douze ans plus tôt, est rappelé pour cette enquête à haut risque. Très vite il comprend que quelque chose cloche : comment cette femme à la vie bien rangée, qui passe ses journées à écrire des histoires, peut-elle avoir un tel instinct dans sa cavale ?
Entre Wim, persuadé que la fugitive a un secret, et Marion, bien décidée à débusquer celui qui l’a piégée, commence une traque sans merci…
En prologue dans la jungle de Colombie on assiste à un déraillement qui ne dure que quelques secondes, mais des secondes pétrifiées inoubliables pour les rescapés
Un attentat sur le Trans-Jungle Express qui a coûté la vie à 150 personnes, dont l’épouse de Wim Haag.
Depuis, il a arrêté son travail à Europol et travaille dans l’humanitaire.
Il s’est passé 12 ans depuis le décès de Claire, il n’a pas fait son deuil
Chapitre suivant, on passe au jour 1
Marion, n’arrive pas à terminer son roman
Un matin ordinaire pour cette mère de 3 enfants. Ils sont en retard pour l’école, elle, elle se rend chez son éditeur.
Chapitre 2, on est dans les hauts plateaux du Vercors, la gendarmerie, la police sont mobilisées sur une scène de crime,
Nayla Kassar se rend sur les lieux. Un petit garçon de 7 ans a été tué à bout portant.
Il est retrouvé dans une cage pour chien. Attaché par une laisse avec une plaque d’identité indiquant « tres »
2 autres enfants ont été exécutés de la même façon en Europe. Vendetta ? Œuvre d’un dérangé ou meurtre idéologique ? Toutes les polices sont sur les dents. Europol s’en mêle, il décide de rappeler le meilleur agent : Wim Haag.
« Il faut de vraies motivations pour faire le mal. Le bien fait partie du package que l’on reçoit à la naissance. Ce n’est pas une option. La plupart des gens sont conditionnés à faire le bien. Il le pratique par habitude, sans le remettre en question ni même s’en apercevoir. Le mal lui est acquis. C’est une vocation. »
Kassar est pugnace, elle n’est pas prête à céder du terrain.
Elle veut résoudre cette enquête. La présence d’Europol lui déplaît. Leur collaboration n’est pas du tout à son goût ni au goût de Wim d’ailleurs.
Wim est tout le temps sérieux, je dirais même taciturne. dans ses pensées
Spécialisé dans la traque des fugitifs, il a toujours un coup d’avance, mais cette fois la proie est intelligente et difficile à pister.
C’est Marion la proie, Marion a été arrêtée alors qu’elle était chez son éditeur, elle s’est ensuite enfuie.
Marion est une guerrière prête à ne rien lâcher
Elle est difficilement discernable. Je ne savais pas quoi penser de ce personnage.
Coupable ou victime ? J’ai douté tout au long de ma lecture.
Est-ce qu’elle est innocente et on essaie de lui faire porter le chapeau ou bien coupable
René Manzor livre une Intrigue multicouche
Il y a des twists inattendus, je n’y ai vu que du feu. Certains rebondissements, par contre, que j’ai devinés très rapidement comme l’identité du coupable malheureusement.
J’ai trouvé que Marion avait Un peu trop de facilité dans sa cavale, et il m’a manqué de la psychologie aux personnages. On sait quelques faits comme pour Wim ou Kassar, mais pas suffisamment pour que tu les visualises. Et en même temps, ce thriller n’est pas fait pour s’attarder sur la psychologie, tu es dans un thriller d’action et de l’action, il n’en manque pas.
La course poursuite à travers plusieurs villes et pays est haletante. La plume très fluide. Les pages défilent. Un livre qui se lit vite comme la course poursuite, tu es lancé à toute allure.
Marion prend tous les risques pour prouver son innocence
Une cavale déconcertante.
Marion a vraiment beaucoup de chances trop pour que j’y croie pleinement. J’ai cherché longtemps le lien avec la Colombie.
L’enquête actuelle et Wim.
Qui a tué ces enfants ? Marion ? Pour quel mobile ?
Des révélations au 3/4 du récit m’ont fait encore poser davantage de questions
Marion coupable ou victime toute trouvée par quelque chose qui la dépasse complètement
J’ai adoré Wim. J’aime les personnages cabossés et qui ne sont pas omniscients.
J’ai eu plus de mal avec Kassar.
Je n’ai pas vu ce que sa vie de famille apportait à l’intrigue et elle m’est apparue antipathique.
Marion se retrouve comme dans un des livres qu’elle écrit, mais le souci c’est que cette fois elle ne contrôle pas l’intrigue
Je reproche un peu trop d’action, je dirais à la mission impossible, je n’y ai pas cru. C’était trop gros. C’est tout au long du livre. Vers la fin, j’ai compris le pourquoi
même si je reste avec cette impression « de trop », c’était une bonne lecture.
J’aimerais beaucoup retrouver Wim
Île-de-France, Marseille, gêne, Suisse, val Thorens, La Haye, on ne cesse de voyager avec ce livre
Un thriller efficace qui plaira aux amateurs d’actions.
✩ L’ombre des innocents ⟷ Rene Manzor ⟷ 400 pages ⟷ Éditions Calmann-Levy, le 3 janvier 2024✩
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