PRÉSENTATION DE L’ÉDITEUR :
1925. La jeune Pamela Mitford s’apprête à fêter ses dix-huit ans et sa sortie dans le monde. Pour l’occasion, ses parents organisent un superbe bal costumé à Asthall Manor. Mais la soirée tourne au drame lorsque l’un des invités est retrouvé mort au pied du clocher de l’église. Très vite, la police arrête une domestique, membre d’un gang notoire. Louisa Cannon, chaperon et confidente des sœurs Mitford, persuadée de l’innocence de la jeune femme, va tout faire pour la disculper, aidée de Pamela. Tandis que le véritable assassin rôde peut-être non loin de là…
S’inspirant de la réalité – le gang des Quarante Voleuses ou Les Quarante Éléphantes, qui organisaient des razzias dans les grandes enseignes – Le Gang de la Tamise est une magistrale plongée dans le Londres des années folles et dans des lieux interlopes où se côtoient pègre et bourgeoisie anglaise. À déguster en sirotant un bon earl grey.
C’est sur et autour de la deuxième sœur Mitford que se déroule le récit. Pamela.
Le début du roman commence sur son entrée dans le monde.
À 17 ans, ses parents comptent organiser un bal pour son anniversaire.
C’est durant cette fête qu’aura lieu l’intrigue.
Jessica Fellowes, comme dans le premier récit, nous offre un cosy mystery à la hauteur.
C’est un roman que je conseille de lire cet hiver avec un plaid et un thé pour le côté cocooning du roman.
On entend les bûches crépiter dans les cheminées de Athford Hall, le jazz et le swing résonner au club 43 de Londres.
On ressent le froid de ce mois d’hiver. Tu écoutes les pas faire craquer le givre, tu sens les salles survoltées des pubs, des rues de Londres à l’approche des fêtes de fin d’année.
Une ambiance feutrée qui se déroule aussi bien à la capitale qu’à la campagne.
On sera amené à vivre des faits réels comme la renommée Alice et ses 40. Dulcie Long, un nouveau personnage de cet opus les connaît très bien.
Pour le mystery on en a 2. Un vol et un meurtre. Pour la police, il ne fait aucun doute que le coupable est le même, mais Louisa, elle, n’en démord pas.
Son ami, Guy, inspecteur de police à Londres, l’aidera dans la résolution ou non de ses différentes pistes.
Il lui sera aussi d’un grand secours plus d’une fois, car notre personnage principal a l’art et la manière de se mettre au-devant du danger.
Louisa est empêtrée dans un nouvel imbroglio qu’elle provoque bien malgré elle
À croire que son passé, que je ne te raconte pas, tu le sauras en lisant le premier opus, la rattrape toujours. Cette fois jusqu’à Asthall Manor où elle travaille toujours comme nounou pour la famille Mitford.
Un personnage qui a évolué depuis L’assassin du train. Je ne t’en dis pas davantage.
Nancy, héroïne du premier tome. Dotée d’un esprit caustique et d’une très grande ambition sociale même si celle-ci est différente de ses parents. Sa bande d’amis et les soirées à Londres sont ses principales occupations.
Encore jeune, tout juste 21 ans, elle n’est pas fiancée ni mariée ce qui, a l’époque et dans le milieu n’était pas très bien vu.
Pourtant, elle ne montre aucun intérêt pour le mariage, par contre, s’amuser et satisfaire sa curiosité par contre oui.
Jessica Fellowes m’a donné à nouveau cette impression de jouer à une partie de Cluedo. C’est d’autant plus vrai dans ce roman, car tout a lieu au cours d’une chasse au trésor dans les pièces du manoir.
Je n’avais rien vu venir ; tout juste un soupçon pour être détournée vers un autre personnage.
J’adore l’atmosphère qui règne entre les pages, la plume fluide et addictive de l’auteure. De plus, son intrigue se base toujours, jusqu’à présent, sur des faits réels.
Un livre que je te conseille si tu aimes Agatha Christie et Dowtton Abbey. Je me méfie des 4e de couverture, mais ici c’est justifié. Tout y est. C’est désuet et charmant. Palpitant et intriguant avec une galerie de personnages attrayants.
Même si l’enquête policière est plutôt légère et déjà vue et revue ; ce qui fait l’attrait du roman c’est de voir comment évoluaient d’un côté les nantis et de l’autre les domestiques. Les règles sociales, de bienséances. La condition féminine, la vie à Londres à cette époque. Les garçonnes, les clubs et l’interdiction de vente d’alcool avec la prohibition.
Je situerais Jessica Fellowes entre Agatha Christie qui reste la reine pour moi, en moins redoutable et vicieux, et Anne Perry que j’adore pour l’immersion historique.
Je t’en parle d’ailleurs bientôt. Chaque fin d’année je lis au moins 1 livre de cette auteure.
✩ Le gang de la Tamise ⟷ Jessica Fellowes ⟷ 480 pages ⟷ Éditions Le Masque, 8 juillet 2020 ✩
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loticadream dit
J’ai le 1er tome dans ma PAL 🙂 J’aime beaucoup l’idée de l’auteur et les éléments qu’elle traite, ainsi que l’ambiance qui comme tu le fais remarquer fait penser à Dowtton Abbey, avec une dose de mystère. Ta critique du tome deux me donne encore plus envie de me lancer.