Bonjour, mes liseurs, aujourd’hui je vous parle du livre d’avril de Faubourg Marigny.
On suit Sadie dans le début des années 90 et Laura des décennies plus tôt en 1913.
Sadie est bibliothécaire à la bibliothèque de New York, en tant que conservatrice.
Elle est occupée de monter une exposition.
Divorcée, sans enfant, elle est entièrement dévouée à son métier.
En 1913, tu suis Laura Lyons, elle vit avec son mari et ses 2 enfants, son époux est surintendant de la bibliothèque de New York.
Laura aimerait faire quelque chose de sa vie, elle écrit une rubrique dans le journal de la bibliothèque, mais elle aimerait plus que cette vie de mère au foyer.
Les livres conservés dans la bibliothèque sont tous des premières éditions.
Leur importance vient du fait que les, les chercheurs, les passionnés peuvent observer le processus créatif de l’auteur.
Les changements même minuscules à partir du moment où les mots ont été écrits pour la 1re fois jusqu’à la publication.
C’est une source de savoir, des pages d’Histoire.
Ces livres permettent également de se faire une idée de la personnalité de ces auteurs disparus depuis tant d’années
Cela m’a passionné, évidemment, en tant que bibliothécaire.
J’ai toujours aimé savoir la provenance d’un livre. L’histoire derrière la fiction
Quand je travaillais, j’adorais être dans la salle de lecture parmi les livres de référence. C’est ce que je préférais dans mon travail : trouver LE livre ou L’article qui répondaient à la question du lecteur venu me poser une question
Je me suis beaucoup reconnue en Sadie sur ce point.
Elle est dévouée à la bibliothèque, chérit les livres, elle aime par dessus tout aider les chercheurs qui viennent à elle.
Il y a bien sûr le vol des livres aux 2 époques, mais avant tout l’autrice s’exprime en dressant un portrait de la femme des années 1910 et celle de 1990.
Elles vivent de grands changements dans leur vie respective
J’aurais adoré te les raconter d’ailleurs, car ils sont passionnants.
C’est pour cette raison que pour une fois, je te mets la 4e de couverture en bas de l’article.
Je trouve qu’elle en dévoile de trop.
J’ai préféré Laura, mais j’ai aimé l’opiniâtreté de Sadie à défendre la bibliothèque et comprendre comment le voleur s’y prend.
Le contexte historique est grâce aux actualités que l’autrice met en avant (les suffragettes, l’épidémie de typhoïde, les attentats de l’IRA à Londres, etc.)
Les mœurs sont habilement décrites pour que tu puisses facilement te glisser dans la peau de Sadie ou Laura.
2 femmes qui sont en plein bouleversement, dans l’œil d’une tornade, mais qui décide de se retrousser les manches et lutter contre les vents contraires.
La résonance du passé et son écho à travers les autres générations sont passionnants.
Un roman sur deux générations, 80 ans, séparent les héroïnes.
Toutes 2 évoluent au long de l’histoire.
Tu lis leurs vies personnelles tout comme leurs aspirations en tant que femme
Il y a un beau message féministe même si pour ma part il est un peu trop par moment.
Tous les hommes de ce roman sont « méchant » ou « faible ».
C’est un léger bémol, ils ne sont pas contrastés et en deviennent clichés.
J’ai adoré l’écriture de Fiona Davis.
Une écriture visuelle, rythmée.
Des secrets de famille, un mystère à élucider, du suspens et un magnifique portrait de femmes. Tout ce que j’aile est réuni dans ce roman.
J’aime l’accès mis sur la valeur d’un livre écrit pour les générations futures.
Les livres permettent de réfléchir sur notre vie, sur la vie de nos ancêtres.
Fiona Davis montre combien sont importantes ces sources pour les chercheurs.
La psychologie des personnages est bien développée.
Les lieux sont admirablement décrits même si on passe beaucoup de temps dans la bibliothèque, on évolue également dans d’autres quartiers de New York
J’ai aimé la conclusion de cette lecture
Pour moi, c’est un presque sans faute pour ce livre
J’ai aimé la vision des femmes aux 2 époques
Pas un coup de cœur,mais une très belle lecture, un très beau portrait de femmes.
Pourquoi suit-on ces deux femmes ? Quel sera le fil rouge à part celui de la bibliothèque et des vols ?
Je te laisse le découvrir en lisant ce roman.
PRÉSENTATION DE L’ÉDITEUR :
Une série de vols de livres précieux ébranle la bibliothèque publique de New York, laissant deux générations de femmes volontaires se battre pour les retrouver.
1913. À première vue, Laura Lyons ne pouvait en demander plus à la vie : son mari est le surintendant de la bibliothèque publique de New York, et ils ont deux beaux enfants. Mais Laura, entêtée et passionnée, en veut plus. Elle postule à l’école de journaliste de Columbia et est acceptée. Alors que ses études l’entraînent aux quatre coins de la ville, elle découvre le Heterodoxy Club, un groupe radical et entièrement féminin, dans lequel les femmes sont encouragées à partager haut et fort leurs opinions. Bientôt, Laura se retrouve à remettre en question son rôle traditionnel d’épouse et de mère. Mais lorsque des livres précieux sont volés à la bibliothèque, elle se retrouve face à ses responsabilités, et à ses priorités changeantes… 1993. Sadie Donovan se débat avec l’héritage de sa grand-mère, la célèbre essayiste Laura Lyons, surtout après avoir décroché son travail de rêve en tant que conservatrice à la New York Public Library. Mais son travail devient rapidement un cauchemar lorsque des livres rares pour l’exposition qu’elle prépare commencent à disparaître. Déterminée à sauver à la fois l’exposition et sa carrière, Sadie, fait équipe avec un expert en sécurité mandaté spécialement pour découvrir le coupable. Mais son enquête va prendre un tour très personnel et va conduire Sadie à la découverte de fâcheuses vérités sur son héritage familial. Des vérités qui vont jeter un nouvel éclairage sur la plus grande tragédie de l’histoire de la bibliothèque…
✩ Les livres disparus de la 5e avenue ⟷ Fiona Davis ⟷ 465 pages ⟷ Éditions Faubourg Marigny, le 3 avril 2024✩
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[…] J’ai commencé le mois avec une lecture commune à 4 avec @entre_les_lignes_de_lucie @labulledelecture et @livres.et.nature nous avons lu : Les livres disparus de la Cinquième Avenue de Fiona Davis. La majeure partie du roman se passe dans la bibliothèque, mais aussi dans différents quartiers de New York et un peu en Angleterre. Mon avis est ici […]