Entre les cours de sortilèges, de potions et de magie élémentaire des Vikaris, je suis au bout du rouleau.
Alors, si en plus, on commence à ramasser les cadavres dans tous les coins, je sens que je ne vais pas tarder à provoquer un massacre.
Parce qu’on peut dire ce qu’on veut : la patience, chez nous, n’est décidément pas un trait de famille…
J’ai découvert Rebecca Kean il y a quelques années maintenant, exactement en 2011.
J’attendais tellement cette série compagnon consacrée à la fille de Rebecca, Leonora. Cassandra O’Donnell nous en parle depuis le début. Est-ce que la sauce a pris aussi fort que la magie de Rebecca Kean : totalement.
J’ai retrouvé la plume caustique, sarcastique de Cassandra O’Donnell.
C’est simple, je l’ai commencé un dimanche à 16 h pour le terminer à 21 h.
Autant vous dire qu’il est extrêmement addictif.
Tu peux tout à fait le lire sans connaître Rebecca Kean, néanmoins ce serait dommage pour plein d’explications et de subtilités.
L’auteure en rappelle quelques-unes, mais comment reprendre tout un monde d’urban fantasy avec les règles des différentes créatures qui peuplent cette saga ? Métamorphe, Ombre, vikaris, vampires, loups-garous, démons et Yamadut. Une des spécificités de notre héroïne.
Cette chronique est assez compliquée à rédiger, car je dois éviter de parler de nombreux éléments sous peine de vous spolier non pas ce livre, mais la saga Rebecca Kean. Ce tome est à lire juste après le Rebecca Kean, tome 6 : origines. Et précision supplémentaire au contraire de Rebecca Kean, c’est un livre destiné à la jeunesse. C’est l’auteure qui le dit pas moi. Je suis assez d’accord, il n’y a rien de choquant, l’écriture, les réactions correspondent à l’âge de Leonora. J’y reviendrai ensuite.
À part cette saga, je ne peux que vous conseiller de lire une autre de ses séries que j’adore, destinée à la jeunesse, elle m’a complètement charmée. Je parle de La légende des quatre publiée chez Flammarion. Elle en a écrit d’autres pour les plus jeunes qui sont tout aussi géniaux. Si tu ne la connais pas, je t’invite vraiment à aller faire un tour sur sa page auteure ici : https://www.facebook.com/odonnellcassandra/
Cassandra O’Donnell possède ce talent d’écrire pour les adultes et les enfants et je dirais que pour Leonora cela se ressent. Un opus moins mature, mais en totale adéquation avec l’âge de notre héroïne. 16 ans. L’adolescence.
Malgré ses pouvoirs, elle reste une jeune fille de 16 ans avec tout ce que tu peux penser que cela engendre. J’étais dans sa peau, dans sa tête, cela peut être perturbant quand on est adulte, cela n’a pas été le cas pour moi.
Outre Leonora, je me suis très fortement attachée à Ariel. Je ne vais pas te dire qui il est sauf qu’il est important pour Leonora autant que sa grand-mère Anthea, son père ou sa mère.
Mon personnage préféré de ce livre, nouveau protagoniste de la série, il s’agit de Alexandre, j’ai apprécié son extravagance ainsi que sa sensibilité.
Leonora vit actuellement chez sa grand-mère en France parmi le clan des Vikaris ou sorcières de guerre. Une période pas évidente pour la jeune fille qui n’accepte pas du tout leurs préceptes, surtout celui de donner la mort pour un oui ou un non. Son refus d’adhérer à la magie Vikaris, la magie élémentaire des 4 éléments ; la spécificité qu’elle possède une double identité, voire davantage, fait que toutes les femmes et filles la rejettent ou la haïssent. Est-ce que Leonora s’en inquiète ? Pas du tout, elle les dénigre autant qu’elles la haïssent.
Elle tient de ses parents. On peut dire qu’elle ne manque ni de mordant ni de piquant.
Quand une identité jusqu’alors jamais rencontrée par Leonora attaque les Vikaris elle prend à cœur de les aider. Je ne saurais pas mieux le dire, c’est bien plus profond et compliqué que ce que j’en écris, mais je vais te spolier. Sache juste qu’on ne manque à aucune page d’actions.
Les dialogues sont vifs, acérés, parfois des désopilants. Leonora n’a pas froid aux yeux ; sa grand-mère non plus, à elles deux, elles feraient trembler la terre entière. Un conflit de générations oui, mais avec toute la puissance qu’elles possèdent toutes deux, imagine un peu le dégât
C’est aussi sarcastique que caustique. Tragique et comique. Batailles, guerres de clans, danger, mort, Leonora va devoir se dépatouiller avec tout ça loin de sa mère Rebecca.
Je préfère Rebecca Kean même si j’ai trouvé ce roman terriblement addictif, mais la série mère possède plus de profondeur, de charisme. J’ai eu l’impression que tout se déroulait très vite. C’est à la fois positif et négatif, positif, car tu ne ressens aucun temps mort, négatif, car le dénouement, pour moi, a été trop vite expédié. Je ne suis pas tombée de haut. Je l’avais vu arriver, j’aurais apprécié quelques chapitres plus fournis sur le responsable.
Une bonne lecture, mais pas un coup de cœur, j’ai adoré lire ce roman, car j’ai retrouvé des personnages déjà croisés auparavant, mais il ne restera pas inoubliable. Néanmoins, il m’a donné envie de relire tous les tomes de Rebecca Kean. Leonora a sa volonté propre, ses domaines de prédilections, ses amis, ses affinités ou non, qui n’ont rien à voir avec sa mère on n’a donc pas l’impression de répétition ou de copie.
Battante comme Rebecca, téméraire aussi, dotée d’humour, mais plus posée quand il le faut et surtout plus empathique.
Toi aussi tu aimes l’Urban Fantasy ? Si oui ; quelle saga est ta préférée ? Pour ma part, il s’agit de Mercy Thompson et Kate Daniels et aussi et aussi… la liste est trop longue oui, j’ai de quoi lire, j’ai de quoi vous faire découvrir ce genre moins « à la mode » sur les blogs
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✩ Léonora Kean, tome 1 : chasseuse d’âmes ⟷ Cassandra O’Donnell ⟷ 400 pages ⟷ Édition Pygmalion, le 27 mars 2019 ✩
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Vampilou fait son Cinéma dit
Je suis fan de « Rebecca Kean » mais étonnamment, je ne suis absolument pas tentée par les aventures de sa fille…