La relation de Stecy et Lucas souffre de leur passé respectif et si leurs sentiments les poussent irrémédiablement l’un vers l’autre, leurs vieux démons continuent de ronger le lien fragile qui les unit.
Sur le papier, leur couple n’a aucun avenir, mais en réalité, leur amour est une évidence et ils sont prêts à tout pour être ensemble.
Face à cet océan qu’ils chérissent tant, celui-là même qui rythme leur vie, ils feront tout leur possible pour être heureux ensemble. Mais cela sera-t-il suffisant ? Pourront-ils vaincre leurs ennemis en sachant que ces derniers se cachent à l’intérieur d’eux-mêmes ?
Si vous avez aimé Rose et Ethan, vous adorerez Stecy et Lucas dans ce spin-off de ‘Le langage des fleurs’ !
Si tu me lis, depuis un moment, tu m’as déjà entendu parler de Erika Boyer.
Il y a quelques mois elle m’a demandé ainsi qu’à d’autres personnes de rejoindre son comité de lecture.
Le chant de l’océan est le premier projet depuis la création du comité que je tiens entre mes mains.
Sache, mon petit lecteur, que si j’avais eu des reproches à faire ou que mon avis avait été négatif je l’aurais dit.
Sincérité avant tout ! Cela tombe bien ; c’est une des raisons d’être de ce comité au doux nom de : « La constellation de la plume »
Qu’ai-je pensé de ce roman ? Le 5e (hors le recueil de nouvelles où elle apparaît) que je lis de l’auteur.
J’ai complètement craqué pour ce spin-off du langage des fleurs.
Je l’ai même préféré au langage des fleurs que j’avais pourtant adoré.
Ce spin-off est basé sur l’histoire de Stacy et Lucas.
Stacy la sœur de Ethan dans le Langage des fleurs et Lucas le cousin de Rose.
Tous deux m’avaient déjà bien marqué lors de cette lecture, mais est-ce qu’un roman sur eux allait autant me plaire ?
La réponse est oui.
Le seul reproche que je pourrais faire à Erika c’est qu’il est trop court ! Je blague ; il est juste ce qu’il faut, mais je n’avais vraiment pas envie de dire au revoir à Samuel, Hina, Rose, Lilly, Ethan, Stacy et Lucas, plus la maman de Stacy et Ethan, même Mélanie et Samantha pourtant ces deux-là je les porte pas dans mon cœur, mais disons que je leur pardonne.
Quoi, tu ne le sauras pas !
Toute la difficulté de cette chronique va être de ne pas te spolier le langage des fleurs ni le chant de l’océan.
Tu peux lire les tomes indépendamment, mais ce serait tellement dommage de passer à côté.
En les lisant dans l’ordre de parution tu pourras suivre l’évolution de Stacy et Ethan.
Erika Boyer nous avait donné un très bref aperçu de leur caractère. De leur faille.
Ici, elle nous les fait explorer.
J’ai toujours dit à Erika que pour moi elle était la Colleen Hoover française, car elle réussit à mettre des mots sur des sentiments que tu ressens tellement fort.
C’est incroyable qu’en peu de mots, sans aucune répétition et sans tirer en longueur son intrigue, elle arrive à totalement te faire cerner la psychologie de ses personnages. Leur psychologie, mais avant tout leur état d’âme.
J’ai souffert pour Lucas, mais surtout pour Stacy.
Je n’ai pas envie de trop t’en dévoiler ; sache juste qu’elle a vécu un épisode traumatisant dans son passé et qu’elle en a gardé des séquelles mentales qui sont bien plus longues à cicatriser que les blessures physiques.
Stacy ne laisse quasiment personne l’approcher, seul Ethan et sa mère savent ce qui lui est arrivé.
C’est une carapace blindée qu’elle a mise autour de son cœur.
Elle ne se sent plus digne d’être aimée.
Elle ne veut plus tomber amoureuse, mais voilà, le cœur décide bien souvent à la place de la tête.
Pour Lucas, c’est différent, il se sent détruit pour des raisons totalement opposées à Stacy, il a peur de détruire les personnes qu’il aime.
Mon Dieu, qu’est-ce que je l’ai aimé, ce personnage ! Ses paroles, son amour pour Hina m’ont fait fondre.
Il pense être un danger public. Tous ces sentiments, il les cache derrière un sourire factice.
Seul Stacy voit clair en lui.
« Son sourire… son sourire est là plus belle chose qui m’ait été donné de voir. C’est aussi la plus cruelle parce que je suis persuadée qu’il n’est pas tout à fait vrai. On ne peut pas sourire comme ça en permanence. »
« J’ai peur d’entendre ses cris, peur d’en perdre la tête et de devoir dire adieu à ce que j’ai de plus précieux. J’ai aussi peur de ne pas être en mesure de panser ses blessures, d’être moi-même en de trop nombreux morceaux pour parvenir à recoller les siens ».
« Et s’il n’y avait que son corps pour me plaire, les choses pourraient encore aller, mais ce qu’elle est, au fond d’elle, me fait tomber amoureux encore et encore. Je suis incapable de faire taire mes sentiments. À la place, je les fuis. »
Car c’est bien de fuite qu’il s’agit entre eux.
Tu n’auras pas, comme dans certaines romances, des « je t’aime/je ne t’aime plus “ni de ‘suis-moi je te fuis
/fuis-moi je te suis ».
Non ! ici, c’est tous deux qui étouffent leurs sentiments par peur de nuire à l’autre.
Quand enfin ils vont comprendre que c’est tout le contraire qu’ils ne peuvent vraiment pas se causer du tort, tu souris, mais tu n’es pas au bout de tes surprises.
Car, là est un autre des talents de Erika, elle aborde des thèmes sensibles, forts et d’actualité tout en continuant l’intrigue sur ses personnages principaux.
Ainsi tu auras des nouvelles de Ethan et Rose, tu apprendras à connaître Hina et Mélanie, tu retrouveras Samuel et Samantha.
J’ai apprécié retrouver tout ce petit monde et les sujets qu’ils soulèvent.
La petite Hina m’a fait complètement fondre le cœur. Cet amour de petite fille. Son innocence, sa joie, comble les moments plus douloureux du récit.
Encore, une force de ce livre, tu n’es jamais totalement dans le noir.
Les étoiles brillent et scintillent.
Le jour se lève, le soleil brille.
C’est un vrai message positif que l’auteur te transmet sans nier pour autant la gravité du thème principal.
J’ai vraiment adoré Stacy et Lucas, davantage que Rose et Ethan, leur personnalité, leur histoire m’a davantage touchée.
Je me suis sentie extrêmement proche d’eux, j’ai marché avec eux sur la plage de Lacanau, j’ai entendu le ressac des vagues, j’ai senti les embruns.
Erika Boyer se met totalement au service de ses personnages.
Sa plume est fluide.
L’histoire entre Lucas et Stacy ne souffre d’aucune longueur ni de rapidité.
Cela coule de source, c’est naturel et tellement beau à lire.
La blessure psychologique de Stacy, sa cause, ses causes m’ont brisé le cœur.
Sa force de caractère et en même temps son extrême fragilité en font un personnage incroyable.
Elle n’est pas consciente de sa force, c’est ce qui fait toute sa beauté.
Tu ne trouveras pas de protagonistes lisses, sans âme, chez Erika Boyer. Ce sont des êtres brisés, certains moins fort que d’autres.
Ils commettent des erreurs. Ces imperfections les rendent on ne peut plus réels.
Erika te fait ressentir un panel d’émotion, tout en gardant la limpidité de son écriture et tout en restant juste et authentique du début à la fin du récit.
C’est un auteur qui écrit avec ses tripes et cela se ressent.
C’est légitime et vrai.
J’aimerais tellement te parler des autres protagonistes, t’en révéler plus sur l’histoire de Stacy et Lucas, mais je ne peux pas te spolier cette beauté.
Chaque personnage amène un plus à l’intrigue.
J’ai tout aimé, j’ai savouré chaque ligne, mais je retiendrai 3 passages qui ont été pour moi très marquants.
La révélation de ce que Stacy a vécu. L’arrivée de Hina dans le récit, une phrase de Lucas à l’avant-dernière page de la fin et l’épilogue qui m’a laissé avec un sourire niais et les papillons dans le ventre.
En bref :
Une romance où tout n’est pas joué d’avance, mais où tout sonne juste.
Une véritable leçon de vie avec un sujet qui touche tellement de personnes et qui est malheureusement encore bien souvent tabou.
Lucas. Un homme comme je voudrais qu’il y en ait plus. (Même si moi j’ai le mien xD.) Il est fort et faible, il ose montrer son amour, il n’aime pas à moitié. Beaucoup de choses vont lui arriver, mais il fait face stoïquement.
Du mieux qu’il le peut. Il réagit de manière intelligente pour cet homme au tempérament de feu.
Stacy, elle, elle est bien plus que la souffrance psychologique, bien plus que la dépression, bien plus que la maladie.
Sa maladie ne la résume pas et elle ne se résume pas à sa maladie.
Un personnage aux multiples facettes.
Une amie sur qui compter. Une sœur comme on rêverait d’avoir.
Un amour de petite bonne femme aux cheveux argentés et au magnifique tatouage dorsal.
Erika a réveillé en moi mon instinct de protection, j’ai versé mes larmes, ce n’était pas possible de les retenir j’ai souri, mais j’ai surtout pris une énorme vague d’amour.
Que cela fait du bien de lire des romans pareil.
Tu sais des romans qui te donne plein de réconfort.
Je ne trouve pas de synonyme, je ne saurais pas le dire autrement : ce roman est une énorme vague d’amour et pas uniquement entre Stacy et Lucas.
C’est tellement puissant et beau.
Touchant et réaliste.
Vraiment, je t’invite à découvrir cet auteur.
Donnez votre chance à l’auto-édition on y trouve des pépites comme celle-ci !
Notes supplémentaires :
Erika est perfectionniste et cela se voit, tout a été pensé.
Le roman est agréable à lire.
La police d’écriture choisie est parfaite tout comme le graphisme et la mise en page qui est claire et rend ta lecture encore plus confortable.
Enfin, mention spéciale pour la couverture que je trouve magnifique.
Elle est en totale adéquation avec le premier et la sobriété, mais l’efficacité de l’écriture de Erika Boyer.
« Cela prouve que l’ombre (…) ne peut pas peser sur moi quand l’éclat de Lucas est là pour me protéger. »
« Je suis réellement tombée amoureuse ; je n’ai pas simplement trébuché, non, je me suis étalée de tout mon long. Et je n’ai pas envie de me relever. Au contraire, j’aimerais qu’il se prenne les pieds dans ses sentiments et chute avec moi. Nous serions ainsi à la même hauteur et il serait donc plus simple de partager notre amour.’
❦ Le chant de l’océan ❦ Roman de : Erika Boyer ❦ 258 pages ❦ sortie le 21 octobre 2018 ❦
Léna Bubi dit
Comme tu donnes envie, j’adore les citations !!
Eliane dit
Coucou ma petite souris, voilà une superbe chronique, un roman et son auteur à découvrir . 😘❤️
Vivi Jnx dit
Kikou tite souris en général je suis pas trop romance mais tu m as fait envie de retrouver l écriture d erika boyer que j ai adoré dans « pardon » 👍😉😘😘
Cilinette
Vampilou fait son Cinéma dit
Je suis tellement triste de ne pas encore avoir eu le temps de découvrir cette formidable auteure…Ses romans me font tant envie et celui-ci ne fait pas exception !
Erika Boyer (@eb_auteur) dit
Ta chronique me fait tellement plaisir, ma chère souris… Je suis dans un moment de doute aujourd’hui (tu verras avec mon post Insta, ce soir) et ça me réchauffe le coeur de voir une chronique si positive de mon dernier roman. Merci beaucoup pour tes mots toujours plein de douceur, merci pour ton amitié, merci pour cet avis et merci pour tout, tout simplement ♡ J’espère ne jamais te décevoir !
BettieRose dit
Erika est une autrice que j’aime énormément et que je continuerai de suivre. Elle a du talent, je lui souhaite qu’il soit reconnu à sa juste valeur. Comme toi, je l’ai toujours appelée la CoHo française 🙂