PRÉSENTATION DE L’ÉDITEUR :
Quand les meurtres de riches collectionneurs sont mis en scène comme s’il s’agissait d’œuvres d’art, Audrey, jeune lieutenant à la PJ, est convaincue d’avoir affaire à un psychopathe d’un genre nouveau… Très bon accueil pour ce premier thriller de Chrystel Duchamp, qui nous convie dans le milieu de l’art contemporain… à la rencontre de nos pires cauchemars !
Franck Tardy, avocat à la retraite, est retrouvé dans son luxueux appartement du XVIe arrondissement. Il a été torturé, mutilé, puis assis à une table dressée pour un banquet. Un crime de toute beauté !
Dépêchée sur place, l’équipe de la PJ apprend que l’homme – un amateur d’art – fréquentait les clubs sadomasochistes de la capitale. Et que, malgré sa fortune, il était à court de liquidités.
Bientôt, le corps d’un autre collectionneur est découvert…
Pour Audrey Durand, cette enquête dans le monde de l’art contemporain sera-t-elle l’occasion de faire taire ses démons, ou se transformera-t-elle en un voyage aux confins de la folie ?
Il y a longtemps que je voulais découvrir Chrystel Duchamp, pour l’un de mes 2 challenges de l’automne j’avais choisi ce titre.
Une de mes amies, Nelly, (@livres.et.nature sur instagram) a voulu le lire avec moi.
On a lu très vite ce roman, mais toutes les 2, on a un sentiment mitigé. Des incohérences au niveau de l’enquête ou de la personnalité des personnages et une fin pour moi pas crédible même si elle est probable.
Je relirai un autre roman de l’autrice, car c’est son 1er et je verrai bien si je continue ou pas à la lire.
La lieutenante Audrey Durand, de la Brigade criminelle à Paris, est un personnage complexe, avec une attitude ambiguë qui lui est propre.
Le monde de l’art est omniprésent dans ce récit, il offre un contexte riche et distinctif.
En contraste avec Audrey, il y a Patricia, la capitaine de l’équipe, une personne difficile à cerner, parfois amicale, parfois distante, et qui semble lutter contre ses propres démons.
L’histoire commence par une mise en scène macabre.
Un homme passionné d’art est découvert mort chez lui, dans des circonstances particulièrement troublantes.
Il est assis à la table familiale, face au crâne de son ex-épouse décédée.
La question se pose : qui est responsable de cette macabre scène ?
Le club sadomasochiste semble jouer un rôle clé dans l’intrigue, mais certaines ficelles semblent un peu trop simples, avec des témoins qui se confient rapidement, y compris un notaire qui est normalement lié par le secret professionnel.
L’histoire se déroule dans le monde de l’art, en particulier lors de la Biennale d’Art contemporain de Paris, avec des tableaux et des références artistiques qui enrichissent l’intrigue même si cette fois je n’ai fait aucune recherche internet, ces artistes cités sont beaucoup trop glauques pour moi.
Le point commun entre les crimes semble être l’art lui-même, avec la mise en scène suivant les techniques et styles d’artistes renommés.
Tu es dans un musée des horreurs, avec la découverte de plusieurs cadavres mis en scène de manière macabre.
Cela crée une atmosphère sordide et glauque.
L’autrice réussit à susciter un sentiment d’inconfort, de peur.
Le climat est lugubre.
Cependant, malgré l’immersion rapide et l’intrigue captivante, le dénouement de l’histoire laisse des questions sans réponses. Certaines incohérences dans l’enquête et les procédures ont un peu gâché ma lecture.
L’explication finale semble manquer de cohérence, en particulier en ce qui concerne un personnage qui semble incapable de réaliser certaines actions. (Pour moi)
Malgré ces défauts, le roman se lit rapidement et conserve un rythme endiablé.
L’art contemporain est utilisé comme toile de fond, c’est très intéressant, car plutôt rare, même si Chrystel Duchamp ne m’a pas converti à l’art moderne.
En ce qui concerne les personnages, la lieutenante Audrey Durand est une protagoniste avec qui j’ai eu du mal.
Je n’ai pas ressenti d’empathie pour elle (de même pour la capitaine).
Elle traîne des casseroles, elle a de nombreux problèmes personnels qui semblent affecter son professionnalisme.
Sa relation avec Patricia, la capitaine, est complexe et parfois excessive, ce qui crée des dynamiques personnelles inhabituelles au sein de l’équipe et qui moi m’ont plutôt embêtée.
« L’Art du Meurtre » est un thriller/polar qui se lit bien, mais qui souffre de certaines incohérences dans l’intrigue et les personnages.
L’aspect psychologique du personnage d’Audrey n’est pas pleinement exploité, bien que l’histoire se concentre occasionnellement sur ses problèmes personnels.
Soit de trop si c’est un tome unique, soit pas assez si c’est un premier opus.
Le roman parvient à créer une atmosphère inquiétante et glauque, mais la résolution de l’intrigue laisse à désirer.
Néanmoins, j’ai apprécié cette lecture pour son rythme rapide et la plongée dans le monde de l’art contemporain.
Beaucoup de lecteurs ont adoré ce roman, moi je ne suis pas passée à côté, mais il ne m’a pas convaincue.
Je pense que c’est un livre qui s’adresse aux lecteurs occasionnels de polar, j’en ai lu énormément et c’est compliqué de me surprendre.
J’aime aussi des psychologies très développées et ici ce n’est pas le cas.
Tu vas me dire moins de 300 pages pour une enquête avec plusieurs crimes, de nombreux soucis personnels pour les 2 héroïnes ; c’est difficile de développer davantage en aussi peu de pages, je l’admets.
Enfin, la lecture étant totalement subjective, ce n’est pas parce que moi je n’ai pas été convaincue qu’il ne pourra pas te plaire. Ce n’est que mon ressenti 😉
✩ L’art du meurtre ⟷ Chrystel Duchamp ⟷ 312 pages ⟷ Éditions Archipoche, le 7janvier 2021✩
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