En Forêt noire, la dernière chasse a commencé …
Et quand l’hallali sonnera, la bête immonde ne sera pas celle qu’on croit.Le commandant Pierre Niémans et Ivana Bogdanovic, électron libre de la PJ, sont saisis d’une enquête sur le meurtre d’un riche héritier souabe, Jürgen von Geyersberg, castré et décapité, dont le corps a été retrouvé en Allemagne. Ainsi le duo part-il à l’assaut de la Forêt Noire. Ensemble, ils affrontent d’abord le mépris de l’aristocratie, puis suivent la piste de la Pirsch, chasse mystérieuse qui semble être la clé du mystère. Peu à peu, ils multiplient les rencontres étranges – prêtresse des eaux thermales, éleveurs de chiens, guérisseur… –, notamment les Chasseurs Noirs, bataillon de criminels enrôlés par Himmler pour traquer les Juifs, qui semblent d’un coup avoir jailli de leurs tombes…La Dernière Chasse est une expérience terrifiante, où la violence côtoie l’ésotérisme. Etes-vous bien accrochés ?
Qui ne connaît pas le célèbre enquêteur Paul Niemans ? On fait sa connaissance pour la première fois, si je ne me trompe pas, dans le livre le plus célèbre de l’auteur, porté à l’écran par Jean Reno « les rivières pourpres ».
Dans cet opus Paul Niemans, après avoir enseigné aux futurs enquêteurs, est mandaté pour une enquête dans la Forêt-Noire. Il accepte, sa seule condition que Ivana l’accompagne.
Ivana est aussi un personnage que l’on a pu croiser par deux fois si je ne m’abuse dans les précédents livres de l’auteur.
Niemans est âgé maintenant, il n’est, de plus, toujours pas remis d’une agression lors d’une de ses investigations, il y a de ça 8 ans. Il souffre d’un syndrome de stress post-traumatique.
Ses émotions sont à vif, parfois il est très limite, mettant en danger son équipière ou l’enquête en péril.
Ivana, je l’ai trouvé très sympathique, charismatique comme je les aime, avec des failles, mais je trouve néanmoins que Jean-Christophe Grange tombe dans le cliché avec son héroïne, cela m’a déçu.
Il aurait pu, je pense, mieux développer la psychologie de ce personnage surtout vu son passé.
Il en parle dans le roman, mais elle aurait mérité justement une psychologie plus pointue, un caractère plus vif.
Je ne l’ai pas détesté, mais voilà, elle perd de charisme, de crédibilité au fur et à mesure que l’histoire avance.
Quant à l’enquête je préfère prévenir de suite, les personnes qui ont du mal à lire de la cruauté envers les animaux passez votre chemin.
Non pas que c’est présent du début à la fin, mais nous sommes quand même aux côtés de personnages qui sont passionnés par la chasse.
Après ce roman, je connais la différence entre la chasse à courre ou la chasse à tir et bien d’autres encore.
Un seul animal meurt au cours du livre, l’enquête porte sur toute autre chose. L’esprit cogite, on ne peut s’imaginer que, mais je vous promets qu’il n’y a pas de barbarie envers les animaux.
Malgré ce fait, Jean-Christophe Grange m’a entraîné dans son intrigue. Le livre se lit très vite, quelques heures tout au plus.
Les chapitres très courts donnent un rythme constant et soutenu au roman.
La brigade de la mort revenue de la Seconde Guerre mondiale et ces chiens tueurs d’hommes fait froid dans le dos.
Quant au suspens, j’ai mis en doute plusieurs des protagonistes, mais jamais je n’aurais pu deviner le mobile qui est inimaginable dans sa cruauté. L’auteure prouve par la même occasion que l’animal le plus dangereux pour l’homme est l’homme.
L’ambiance est glauque sombre et pesante on est souvent en forêt, on a l’impression que l’on va s’étouffer parmi les sapins. Côté description, j’ai très envie maintenant de découvrir Fribourg et ses ruelles piétonnières, son respect de la nature.
Une bonne lecture, mais qui ne s’avère pas exceptionnelle. Il y a des détails macabres, des descriptions gore, mais Jean-Christophe Grange n’aura pas réussi à me faire frissonner.
Je n’ai pas lu chacun de ses romans, mais celui-ci n’est, pour moi, pas le meilleur qu’il a pu écrire.
Il y avait du potentiel, mais je pense que les développements étaient trop rapides pour que l’on puisse s’immerger totalement dans l’intrigue
Du bon et du moins bon, je ne suis pas déçue pour autant.
✩ La dernière chasse ⟷ Jean-Christophe Grange ⟷ 416 pages ⟷ Édition Albin Michel, le 10 avril 2019 ✩
2
Nanette dit
Coucou ma souris chérie ! Je ne sais pas si cette lecture me conviendrait… En tout cas, j’ai plus envie de découvrir la plume très connue de cet auteur grâce à ses autres romans !
Vampilou fait son Cinéma dit
Cet auteur, je sais qu’il n’est pas encore pour moi, c’est trop sanglant, même si j’ai adoré « Les Rivières Pourpres » en film !