Je découvre Alexis Laipsker par ce titre.
Dès que je l’ai eu terminé et même déjà durant la lecture je me suis dit, mais pourquoi tu as laissé ses précédents livres traîner dans ta pal ?
Je crois que tu as compris que ce titre m’a plus que convaincue !
J’ai adoré ++++ ce thriller.
Un thriller comme je les aime. Rythmé et pas soft pour ne pas dire gore.
Dès le 1er chapitre, tu es mis sous tension
Olivia Montalvert, psychologue judiciaire, que tu as peut-être déjà rencontrée dans « les poupées », entend quelqu’un dans son appartement en pleine nuit.
Une jeune femme a l’intelligence vive, à l’humour cinglant. Hargneuse. Pugnace.
Un personnage féminin que j’ai adoré et qu’il me tarde de retrouver !
Tu as un criminel à classer dans la catégorie la plus dangereuse.
Celle des criminels qui assument leurs actes.
Qui s’en délectent jusqu’à la jouissance et les reproduisent avec rigueur scientifique.
Ensuite, tu as Victor Venturi. Il attend dans les couloirs de l’igpn après une convocation.
Le cowboy a ses faiblesses, mais que personne ne voit. Sauf peut-être Olivia.
L’orage est en train de s’abattre sur sa carrière
Un policier de la vieille école avec ses méthodes et son franc-parler.
Lui aussi, il m’a plus que convaincu.
J’ai adoré ce personnage brut de décroffage
J’ai aimé le clin d’œil aux copains auteurs (Merlicht, Coste, Khan)
vous voyez qui sont ces 3 inspecteurs ? Des personnages que j’adore et leurs auteurs tout autant. (Nicolas Lebel, Olivier Norek et Niko Tackian, d’ailleurs au moment où je rédige mon avis au propre je suis en train de lire le dernier roman de Niko Tackian : La lisière.
Revenons à Hurlements.
Hurlements c’est Le mal absolu. Ce sont des lieux sinistres. Tu vas lire des Séquestrations et des tortures sans pareil.
Un degré de cruauté élevé pour ne pas dire immense.
Une enquête qui semble mener à une impasse. Les recherches nombreuses sont infructueuses, on ne trouve aucun lien entre les victimes.
Tout est décrypté, analysé.
Il n’y a aucune logique dans les agissements du tueur, qui sont très souvent contradictoires.
Les enquêteurs ne savent pas sur quel petit fil tirer pour défaire le canevas.
Une multitude d’informations qui ne mènent nulle part.
Un stress constant, le temps leur est compte.
Une course contre la montre, contre la mort.
Une peur terrible, froide, totale. Constante
Une terreur paralysante intense qui ne te laisse aucune échappatoire
Des corps écorchés, suppliciés, des mises en scène macabres, digne des plus grands films d’horreur d’ailleurs en parlant de film, les allusions aux films sont nombreuses pour mon plus grand plaisir.
Un duo atypique, mais qui marche parfaitement.
La fragilité et la force.
Tous deux sont déterminés. Hargneux.
Les meurtres sont inconcevables, inhumains. Sordides.
C’est Le paroxysme de la souffrance.
Tu plonges dans les profondeurs abyssales du mal.
Tu perçois la peur et la douleur des victimes.
Un inventaire de sévices infligés qui semblent ne jamais finir tellement il y a des blessures.
Des hurlements, tu vas en entendre. Plusieurs fois, je me suis mis la main devant la bouche de peur, ou d’effroi.
Une affaire dont on ne sort pas indemne, les personnages comme toi, lecteur.
Un tueur sadique. Méthodique.
Un déferlement de cruauté.
Une imagination perverse sans aucune limite.
Quel point commun ont-elles entre elles ces femmes ?
Qu’est-ce qu’est la Chambre ?
Et ce Julien Destray, un des narrateurs. Que fait-il ? Un personnage des plus énigmatiques.
Alexis Laipsker t’embrouille et t’attire dans son piège grâce à ce personnage
Un thriller qui est rythmé, tu es constamment sous tension comme les inspecteurs
Cette enquête c’est un train lancé à toute allure, un tempo qui ne se relâche jamais.
C’est crescendo jusqu’à la fin, les derniers chapitres sont de la torture mentale pour le lecteur.
Une écriture où chaque rouage est a sa place, la mécanique est précise. Complexe.
Tu as compris, je crois, que j’ai aimé chaque point de ce thriller et que limite j’en redemandais.
Je le finis en me disant que je suis triste de quitter Olivia et Venturi, mais je sais que je leur dis juste à bientôt et non pas adieu.
« La partie vient de commencer »
PRÉSENTATION DE L’ÉDITEUR :
» Plus vous chercherez à comprendre, plus le piège se refermera sur vous. »
Cinq femmes kidnappées. Quatre victimes introuvables. Trois enquêteurs sur la brèche. Deux jours seulement. Un tueur diabolique. Zéro chance d’en sortir indemne.
✩ Hurlements ⟷ Alexis Laipsker ⟷ 400 pages ⟷ Éditions Michel Lafon, le 9 mars 2023✩
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