Tessa Hart, fangirl agoraphobe, connaît la vérité, mais elle a définitivement tourné la page #Tessa♥Eric. Plus question de toucher à son compte Twitter. En revanche, Snapchat… c’est beaucoup plus sûr, non ?
Après avoir fait profil bas pendant des mois, Tessa sort de sa cachette, forcée d’affronter les fantômes de son passé…
Je n’ai pas toujours adhéré à ses réactions de même que celles de Tessa.
Tessa souffre de problèmes anxieux, ça, je trouve que c’est utile et même très important d’en parler en littérature ; pour se rassurer Tessa lit plein d’articles sur différents troubles, sur les différentes façons dont notre cerveau peu mal interpréter certaines situations, paroles ou instants.
Si je reconnais que c’est important ici j’ai trouvé que c’était traité en surface et par moment trop de vocabulaire spécifique sans explication. Je m’explique ; j’ai parfaitement compris les crises de panique de Tessa, celui qui n’en a jamais eu ne peut comprendre à quel point on se sent mal, son agoraphobie et sa peur des réseaux est totalement aussi compréhensibles vu son passé (non je ne te dirai rien, il faudra que tu lises le tome 1) là où j’ai moins adhéré c’est cette surenchère de nom de syndrome, OK cela rassure Tessa quand elle les lit, mais pour ma part c’était beaucoup de trop ou alors j’aurais aimé, par exemple que A.V. Geiger détaille ou donne un lien vers les définitions ou pourquoi pas une note en bas de page, je reconnais la pertinence, mais regrette le manque de traitement.
Tu vas me dire oui, mais on est pas là pour ça, en effet ce n’est pas l’intrigue principale, mais voilà pour ma part cela m’a dérangé. La seconde chose qui m’a un peu perdue c’est la multiplication de comptes, faux comptes twitter et Snapchat et le piratage de ces comptes. C’était, à un moment difficile de reconnaitre qui était qui. Pour autant, je tire mon chapeau à l’auteure, car j’ai été on ne peut plus surprise par l’intrigue de cet opus.
Elle m’a bien mené en bateau.
Si tu te souviens, ou pas, je te le dis, Tessa ne sortait plus de chez elle à cause entre autres d’un harceleur, il apparait dans ce livre-ci ; les passages où il est le narrateur m’ont vraiment mis mal à l’aise d’autant plus qu’entre les chapitres sur Tessa et Éric on a des rapports d’audition de police.
Il y a eu crime, mais lequel ?
Les rapports de police sont antidatés par rapport aux chapitres où l’on suit nos deux héros, j’ai donc imaginé le pire, tout en ne sachant pas qu’est-ce qu’il s’était passé puisque tu as d’abord les auditions de Tessa puis de Maury, le manager de Éric, et enfin de Éric.
Les questions t’orientent vers une direction et tu te poses de plus en plus de questions.
Maintenant la fin.
Si j’ai été très étonnée de la résolution de l’enquête, j’ai trouvé que c’était tiré par les cheveux.
Possible oui, la manipulation existe, mais si la tension augmente dans la dernière partie la résolution en elle-même m’a déçue.
Oui, je reste vague, tu ne sais pas de quoi je parle, crois-moi c’est aussi frustrant pour moi de ne pas pouvoir nommer les protagonistes et les coupables, mais je ne peux vraiment rien te dire si ce n’est que Éric et Tessa n’y ont vu que du feu et bien moi aussi.
A.V.Geiger a pris une direction inattendue, pas mauvaise, mais étonnante, toujours pour mon avis.
Nul doute que le livre va plaire, car il est très addictif, un véritable page turner !
Comme dans le premier opus, les chapitres « normaux » sont entrecoupés d’échanges sur les réseaux sociaux et en plus ici ces rapports de police, ils coupent toute monotonie, tu avales les pages à toute vitesse.
Je reconnais vraiment le talent de l’auteure, c’est un bon roman, mais cette suite ne m’a pas convaincue.
C’est une bonne saga Young adult, comme je te le disais quasiment thriller, tu ne sais pas qui harcèle, le harceleur te fait peur ; en tout cas moi j’ai eu aussi peur dans le premier que dans celui-ci pour Tessa.
J’avais vraiment envie de la protéger, d’ailleurs c’est un autre reproche que je fais à Éric, si je comprends les raisons qui le poussent à se tenir « à distance » de Tessa je n’ai pas trop apprécié qu’il la laisse quand même fort livrée à elle-même dans un monde qu’elle ne connait pas et surtout en sachant le pas de géant qu’elle a accompli par rapport au premier tome.
En bref :
un roman sur les dangers des réseaux sociaux, sur la manipulation mentale, sur les défenses de notre cerveau, sur les difficultés de l’anxiété. Un suspens rondement mené, quasiment un thriller.
Une écriture vive avec un tempo qui ne fait que s’accélérer, mais pour ma part, il n’est pas exempt de défaut.
Peut-être que j’avais mis la barre trop haute ayant adoré le premier opus.
Tu l’as compris, je suis mitigée, même si je reconnais les qualités et que je sais qu’il plaira à un grand nombre d’entre-vous 😉
❦ Follow me back, tome 2 ❦ romans de : A.V. Geiger ❦ Traduction de Fréderique Le Boucher❦336 pages ❦ Édition Robert Laffont, Collection R, le 7 juin 2018 ❦
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