Au même moment, à Westminster, Agathe accepte de devenir la domestique de la famille Henwoorth. Leur destin va basculer le jour où Nathaniel va découvrir un cadavre.
Agathe, une jeune femme plutôt naïve prête à tout pour payer les médicaments de sa mère malade. Celle-ci va être embauchée comme parurière chez les Henwoorth. Mais, rapidement, le fils ainé de la famille, Archibald, se montre étrange… Qu’attend-il vraiment d’elle ? Et si un tout autre destin l’attendait ?
Nathaniel Depford, un jeune homme de 27 ans, qui travaille comme allumeur de réverbères dans la vieille ville. Orphelin, il ne sait presque rien de ses origines. Mais, quand celle qu’il considère comme sa sœur, Luna, disparaît et que d’étranges cauchemars refont surface, son monde fragile vacille… Réussira-t-il à retrouver Luna avec l’aide de la police ? Ou devra-t-il faire chemin seul pour comprendre les forces obscures qui tirent les ficelles en coulisse ? Et si son passé le rattrapait ?
Un résumé intriguant une superbe couverture il ne m’en fallait pas beaucoup plus pour avoir envie d’ouvrir ce roman.
Dès les premières pages, nous faisons la connaissance des héros de ce premier opus. Agathe, Nathaniel et Luna.
Agathe vit avec sa sœur Ann et leur mère malade. Elle n’a d’autre choix que d’accepter un poste de domestique dans le quartier de Swintony Street. Elle entre au service des Henworth, riches joailliers de la capitale. Elle ne travaillera pas comme bonne, mais un autre rôle lui sera attribué. Grâce à ce métier, elle va rencontrer Luna lors d’une soirée.
Luna est la sœur de Nathaniel. Tandis que lui allume chaque nuit les réverbères des différents quartiers, Luna, elle, vole les riches pour ensuite revendre ses pièces dérobées à Bill notamment.
Trois affaires secouent Londres à cette date.
7 femmes ont disparu. Aucun indice.
Une mystérieuse drogue appelée S circule et cause bien des ravages.
Enfin, la plus terrible, des femmes sont assassinées à coup de couteau. Mutilées, égorgées dans le quartier de… Whitechapel.
Cela ne vous rappelle-t-il rien ?
Johanna Marines nous happe dès les premières pages dans ce Londres steampunk où les oiseaux métalliques servent à envoyer des courriers, où les chevalomatiques remplacent les diligences.
Ces sordides affaires occupent la police, plus précisément l’inspecteur Frederick Abberline. Celui-ci est déterminé à mener ses investigations. L’une d’elles pour une raison personnelle que je dois taire.
J’ai tant envie de te parler du bar Goldtrigger dans le West-end, le gang des High Rip et puis de ce titre. Un titre énigmatique, mais qui prend tout son sens au cours de la lecture et plus encore à la fin du roman.
Si le titre est habilement choisi, que dire de l’écriture ?
Haletante et addictive.
Percutante et angoissante.
Des personnages à la psychologie fine, un climat oppressant.
Tu veux savoir et en même temps tu n’en as pas envie, car tu sens bien que toutes ces histoires ont un lien, et certainement pas quelque chose de doux, mais de sombre et inquiétant.
Les quartiers pauvres de Londres, les lois de la rue, le décalage entre très riches et très pauvre de cette fin du XIXe est bien narré.
La force, le courage et la détermination des personnages, féminins comme masculins, te poussent à tourner les pages pour comprendre.
Les héros sont très attachants.
Nathaniel est un jeune homme plein d’empathie.
Ce qui fait la force aussi de ce roman c’est que rien n’est parfait. Ni le passé des protagonistes ni les automates.
Un premier tome qui pose les jalons d’une saga qui promet énormément.
Un premier opus à haut potentiel, je n’ai pas pu le lâcher. Ai-je le droit de dire que je déteste l’auteure pour ce qu’elle fait vivre à ses personnages ? J’ai eu le cœur serré plus d’une fois, les paumes moites et les pulsations qui augmentaient aussi.
Il passe à un cheveu du coup de cœur pour un dénouement un peu trop rapide à mon goût. J’aurais aimé davantage de développements pour les questions soulevées au cours de la lecture.
Maintenant, c’est un tome 1, je suppose, donc que Johanna Marines garde des cartes dans sa manche pour pouvoir nous mettre échec et mat dans son prochain livre.
Elle a abattu quelques cartes, montré plusieurs visages.
Elle m’a surpris, car même si je sentais ce climat glauque jamais je n’ai deviné l’intrigue.
Ce manoir gothique où travaille Agathe, tu sens que sous la richesse se cache quelque chose, mais quoi.
Un roman steampunk qui te fera froid dans le dos, pas seulement pour le smog de Londres qui te glace les os et te laisse ce sentiment d’oppression et d’humidité, mais surtout par ce que tu vas découvrir au fur et à mesure. Johanna Marines distille admirablement ses effets, ses révélations.
Tout arrive à point nommé.
L’auteure s’inspire de légendes anglaises pour nous confier un roman vibrant d’énergie.
Celle du désespoir, du courage ou une autre ? Je te laisse vérifier par toi-même.
Une intrigue complexe, des personnages qui n’ont pas fini de nous surprendre.
Une écriture incisive et maîtrisée mêlant subtilement action et émotion.
Ne vous attendez pas à beaucoup de Steampunk, car il n’est présent qu’à travers ce que je vous ai cité au début de mon avis.
Malgré cela l’univers m’a convaincue et comme déjà dit c’est un premier tome.
L’auteure ne pouvait pas tout nous décrire immédiatement.
✩ Cendres, tome 1 ⟷ Johanna Marines ⟷ 416 pages ⟷ SNAG Édition, le 4 avril 2018 ✩
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loticadream dit
Merci pour cette découverte 🙂 Je vais me le noter !
Lolipop Didoo dit
Merci pour cette découverte 🤩!
Très envie de découvrir cette belle saga .
Bon week-end 😘
Vampilou fait son Cinéma dit
Je trouve la couverture sublime et l’univers me fait tout particulièrement envie ma belle !