PRÉSENTATION DE L’ÉDITEUR :
Paris, 1649. Tandis que le pays traverse une intense période de révolte, la cour fuit la capitale. En chemin, le carrosse de la famille royale bascule dans la Seine. In extremis, Céleste Clercy, la fille du bourreau, sauve le jeune
Louis XIV de la noyade. Par cet acte de bravoure, et malgré elle, Céleste lui révèle son plus lourd secret. De cet aveu naît alors une alliance inattendue.
Mais l’impensable rencontre de la fille du bourreau avec le magistrat Nicolas
Fouquet bouleverse tout : son intimité, sa charge d’exécutrice publique et le royaume de France.
Ce roman se déroule à l’Époque de la Fronde et de la régence d’Anne d’Autriche, en attendant que son fils Louis XIV puisse monter sur le trône.
La reine doit faire front aux ambitieux qui désirent le pouvoir.
Et plus tu avances dans le roman, plus la couronne est menacée.
Les tensions sont constantes et tu es sur le qui-vive, même si tu connais le résultat final.
Tu es en immersion totale aux côtés de l’héroïne, Céleste.
Un lourd fardeau pèse sur ses épaules.
Son père, vivant en marge de la société en raison de son métier de bourreau, est rejeté par tous.
Les gens évitent de le fréquenter, et cette exclusion s’étend à ses enfants.
Céleste et sa famille côtoient les marginaux, les rebuts de la société parisienne.
On dit même que le simple fait de les toucher porte malheur.
Pourtant, un jour, Céleste sauve le futur roi de la noyade, révélant ainsi au grand jour la supercherie : elle est une fille et non le fils du bourreau.
Son père avait caché sa véritable identité pour la préserver de l’ostracisme, de la solitude et de la servitude qui l’auraient attendue en tant qu’épouse d’un bourreau.
Il voulait lui offrir un avenir meilleur, la protéger des préjugés et des contraintes imposées aux femmes de cette époque.
Ce choix l’arrangeait également, car dans une société où les hommes ont des droits, les femmes n’ont que des devoirs.
Leur seule perspective est de se marier, d’enfanter et de tenir le foyer.
Mais Céleste refuse de se conformer à ces attentes limitées.
Elle aspire à plus, elle veut vivre sa vie selon ses propres termes.
Dans un contexte où la régence d’Anne d’Autriche et le pouvoir du cardinal Mazarin sont contestés, Céleste et Louis, malgré leur différence de statut, doivent tous deux dissimuler leur véritable identité.
Les troubles éclatent en France entre 1648 et 1653, pendant cette période de régence et le ministère de Mazarin.
Différents acteurs sociaux s’opposent à l’absolutisme monarchique et à la politique fiscale du cardinal, mais leurs motivations et aspirations sont souvent divergentes.
Tu te retrouves plongé dans les rues de Paris, comme si tu y déambulais toi-même.
Tu entends les harengères colporter les derniers ragots de la cour, tu sens les odeurs pestilentielles, tu vois les différents bâtiments où se déroule l’intrigue.
Cependant, Céleste, tel un papillon de nuit, risque de se brûler les ailes en s’approchant des lumières de la cour, en particulier celles de Nicolas Fouquet.
J’ai été émue et j’ai tremblé pour cette jeune fille qui, bien malgré elle, se retrouve piégée au centre d’une immense toile d’araignée.
Les dangers qui la guettent sont multiples et peuvent surgir de toutes parts.
Son père, pourtant impliqué dans un métier peu émouvant, m’a touché par son amour indéfectible envers ses enfants et sa volonté de les protéger à tout prix.
Plusieurs personnes cherchent à utiliser Céleste, mais elle est rusée, même si elle est encore jeune et qu’elle peut parfois être dépassée par le danger.
Dans ce roman captivant, où se mêlent stratégie, manipulation, trahison et manigance, tu entends les rumeurs des Halles.
La capitale est plongée dans le chaos, les émeutes font rage et le commerce en pâtit. Les prix flambent, et les Parisiens agonisent.
L’Histoire se déroule devant tes yeux, et tu ne peux que te laisser emporter par cette intrigue palpitante.
En bref, Céleste, la fille du bourreau, est un personnage fascinant qui évolue dans un contexte historique troublé.
Son histoire te transporte au cœur de Paris, te fait ressentir les dangers qui la guettent et t’immerge dans les rues animées de la capitale.
C’est un récit captivant qui mêle habilement réalité historique et fiction, où les destins se croisent et se confrontent.
Je n’ai qu’une hâte lire la suite
C’était ma première lectrice pour la nouvelle maison d’édition Jeanne et Juliette, céleste est mon héroïne préférée. J’ai adoré Héloïse dont je te parle bientôt, mais je lui ai préféré Céleste. Je parle uniquement des héroïnes, les histoires quant à elles, je les ai aimées toutes les deux. Adorées même.
Surveillez Jeanne et Juliette si vous aimez les destins de femmes dans l’histoire. Des héroïnes fortes, loin des clichés.
✩ Celeste, la fille du bourreau ⟷ Celine Knidler ⟷ 368 pages ⟷ Éditions Jeanne et Juliette, le 26 mai 2023✩
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Isabelle dit
Hello !
Je me demande si tu as lu la saga Angélique (dont la série télévisée avec Michèle Mercier est l’adaptation). Ce dont tu parles avec l’immersion dans les rues de Paris me fait beaucoup penser au 2ème tome où Angélique fréquente la cour des miracles. Et les complots beaucoup au 3ème tome où elle se retrouve à Versailles. La fronde serait plutôt dans le tome 1 d’Angélique quand elle cache un poison destiné au roi sans le savoir.
Ca me donne bien envie de lire ce livre du coup ! Je suis fan des romans historiques, surtout les romances avec en toile de fond de grands moments de l’Histoire (que ce soit en France ou ailleurs). J’ai bien aimé Le Chardon et le Tartan (et son adaptation avec la série Outlander bien après) et Nord et Sud de John Jakes avec la guerre de sécession (adaptée aussi en série il y a bien longtemps). Et puis dans un registre tout à fait différent, je suis fan de SFFF aussi !
Je m’éparpille un peu mais comme ça on fait connaissance ! 🙂
Merci pour tes chroniques en tout cas. Je ne fais pas de commentaires d’habitude, mais je les lis toutes quand même !
Souris dit
Merci pour ta fidélité et tes mots Isabelle