Encore un auteur dont je lis systématiquement chacun de ses livres depuis que j’ai lu DaVinci code il s’agit bien sûr de Dan Brown.
Origines est le 5e roman ou apparaît son personnage fétiche, rencontré lui aussi pour la première fois dans le Da Vinci code, Robert Langdon.
Pour les fans de l’auteur ils seront comblés, on retrouve exactement les mêmes codes que dans ses précédents romans, un nouveau pays, ici, l’Espagne, ami de Robert Langdon en difficulté et une jolie femme.
Si à la longue cela peut lasser, force est de constater que même si je sais que son procédé d’écriture n’est pas révolutionnaire je ressors une fois de plus comblée par ce roman.
Ce n’est pas un coup de cœur, car je ne l’ai pas autant apprécie que son premier livre, qui reste le meilleur pour moi, mais une très très bonne lecture quand même.
Un ami de Robert Langdon, Edmond Kirsch, célèbre futurologue, l’invite à une soirée au musée d’art contemporain de Bilbao où il s’apprête à révéler une découverte majeure qui risque de mettre le monde en émoi.
Il compte répondre aux questions que tout être humain s’est un jour posées : d’où venons-nous et où allons-nous.
Dans une fabuleuse mise en scène son et lumière et images de synthèse Edmond Kirsh ne peut faire son annonce en direct comme prévu.
Robert Langdon et Ambra Vidal, la directrice du musée, amie elle aussi de Edmond décident de tout faire pour que ces révélations soient diffusées, mais ils ne savent pas dans quoi ils ont mis les pieds ni à quel point leurs ennemis sont puissants.
Dans cette quête ils seront aidés par Winston, secrétaire particulier (dans les 2 sens du mot) de Kirsch.
Ce que j’aime chez Dan Brown c’est son érudition, les recherches qu’il effectue pour ses romans.
Les descriptions des lieux sont chaque fois incroyables si dans plusieurs des ses romans j’avais déjà visité les villes où se déroulaient le roman ce n’était pas le cas de celui-ci et pourtant, Barcelone m’est apparu devant les yeux, j’ai marché dans les pas de Robert Langdon dans le musée Guggenheim, une visite quasiment virtuelle. Depuis j’ai envie d’aller à Barcelone et Bilbao.
Ce que j’aime aussi c’est sa manière d’opposer la science à l’église, et toutes les démonstrations, faits avérés dont il se sert pour vous entraîner dans son intrigue.
Dans ce roman vous côtoierez Darwin, Lamarck, Copernic, vous observerez les œuvres du peintre Miro, les architectures célèbres dans le monde entier de Gaudi et plus particulièrement la Sagrada Familia, vous lirez des citations de Churchill.
Pour ce qui est de l’église, vous lirez les réactions d’hommes de confessions différentes (catholique, juive et musulmane), de l’église Palmarienne, vous lirez la philosophie de Nietzsche.
De nombreux faits historiques, mais aussi beaucoup de nouvelles technologies scientifiques et informatiques.
J’ai adoré suivre Robert, Ambra avec l’aide de Winston, je me suis fortement attachée à ce dernier.
L’écriture reste fluide même si certains passages sur la physique ou l’informatique sont plus ardus.
Qui veut leurs morts ? Le futur Prince d’Espagne, ce Régent dont on ne sait rien, mais qui donne ses missions à l’amiral Luis Avila, l’archevêque Valdespino ? Qui se cache derrière le pseudo monte@iglesia.org qui diffuse de nombreuses informations sur le site conspiracy.net ?
Si j’ai adoré tout ce qui est artistique, scientifique et historique, 2 choses m’ont chagrinée, la première c’est la présence de la future reine d’Espagne en la personne de Ambra Vidal, cela n’apporte rien au récit, à part le doute que la cour d’Espagne soit mêlée de près ou de loin à l’intrigue, mais elle aurait pu être tout simplement la directrice du musée.
La seconde est la fameuse révélation que le roi d’Espagne fait à son fils, je m’attendais à quelque chose d’incroyable, mais c’est tombé comme un cheveu dans la soupe.
Par contre tout le reste j’ai adoré même si un de mes soupçons s’est révélé juste.
On sent le travail de recherches derrière le roman. Le suspens est constant j’ai dévoré les 565 pages du roman en 2 jours.
À lire pour tous les amateurs de l’auteur, pour toutes les personnes qui aiment que le thriller soit historique, scientifiques, de près ou de loin.
Origines de Dan Brown – Thriller – 576 pages, 23€ – Edition JC Lattès, en librairie le 4 octobre
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MadameHiberne dit
Il me tarde de l'attaquer c'est aussi un auteur que je lis systématiquement. J'avais été particulièrement touchée par le thème apparaissant dans Inferno.
Belledenuit dit
Je compte bien le lire celui là et ton avis me conforte dans mon choix 🙂