Si tu te souviens, cher lecteur, j’avais adoré et le mot est faible, « je te hais… passionnément ».
Si tu ne te rappelles plus clique pour lire mon avis.
J’étais très impatiente de lire ce tome 2, le premier opus se terminant sur un cliffhanger de dingue
Mon état, à la fin du livre, ressemblait à ça et en plus tu t’imagines que je me roule par terre de frustration :p
Impatiente, mais aussi quelque peu inquiète, car, en général, dans les trilogies, les seconds tomes sont soit des tomes de transition où il ne se passe pas grand-chose ou alors ils sont excellents et te donnent envie de lire le dernier. C’est le dernier cas que j’ai eu, ce tome est aussi beau que le premier, je suis dans le même état qu’à la fin du un et il me faudra attendre 2018 pour pouvoir lire le troisième et dernier tome. ( je pleure, pleure et repleure)
Je ne vais pas trop te raconter le tome 1 et essayer de ne pas te spolier ce qui ne va pas être évident.
On reprend le roman là où l’on s’était arrêté, Isis est à l’hôpital, elle souffre de perte de mémoire sélective, je ne me souviens plus du terme médical exact, mais disons qu’elle se souvient quasiment de tout sauf de Jake.
Dans ce même hôpital se trouve Sophia, la fille mystérieuse que Jake aide à payer les factures de soins.
Isis, je l’adore tout autant que dans le premier tome, j’ai retrouvé son humour décapant ; ses élucubrations, ses réponses du tac au tac à sa psy et aux membres du personnel hospitalier.
Course de fauteuil roulant, visite de nuit dans le service pédiatrique, elle ne leur épargne rien et… fait connaissance de la mystérieuse Sophia.
Elles se lient toutes deux d’amitié, le même âge ; toutes deux hospitalisées.
On en apprend beaucoup plus sur le passé d’Isis même si l’on savait déjà qu’elle avait tiré une croix sur les garçons ; d’ailleurs, le décompte en début des chapitres est le même que dans le premier livre, dans le tome 1 on était au début à 3 ans, 9 semaines et 5 jours ici, nous sommes à 3 ans, 25 semaines et 5 jours depuis qu’elle a tiré un trait sur l’amour et les garçons.
L’auteure nous montre qu’Isis se protège énormément derrière son humour.
Elle n’a rien oublié et est encore traumatisée par ce qu’elle a vécu dans son ancien lycée.
Découvrir tout ce qu’elle a vécu n’a fait que renforcer mon empathie pour elle. Je l’adore.
C’est toujours Isis, mais un peu plus éteinte ; il faut dire qu’elle porte des responsabilités, malgré elle, sur ses épaules qui ne sont pas de son âge.
Sophia, au début je l’ai prise en pitié, elle m’attirait de la sympathie, mais plus le livre avançait moins je l’ai appréciée.
Je peux comprendre ses réactions (je ne peux pas vous expliquer pourquoi), mais je trouve qu’elle s’amuse à torturer émotionnellement les personnes qui tiennent à elle et elles sont peu.
Je n’ai pas réussi à la cerner totalement.
Sophia est seule au monde.
Elle n’a que Jake, Isis maintenant ; elle reparle à Avery.
Wren, lui, se tient encore à l’écart d’elle et de ses anciens amis.
Quant à Jake, il est redevenu très sombre, renfermé. Il est en colère, une colère qu’il n’arrive pas à exprimer, il va trouver un moyen pour se calmer, mais ce n’est sûrement pas le meilleur.
C’est assez ambigu, mais il est à la fois en colère et éteint, en retrait.
Il est toujours très proche de Sophia et jamais très loin d’Isis.
Quand les piques d’Isis reprennent même s’il ne le montre pas ça lui fait plaisir.
Peu à peu, les joutes verbales entre ces deux-là reprennent.
Jake porte lui aussi beaucoup de remords sur ses épaules, des failles profondes, des cicatrices psychologiques toujours pas refermées.
On retrouve le Jake du tome 1 pleinement vers la fin. Sara Wolf ne s’est pas particulièrement concentrée sur la psychologie de Jake Hunter, je suppose que l’auteur se réserve pour le troisième opus.
On apprend beaucoup plus sur le passé de Sophia et de cette menace qu’elle semblait faire poser sur Avery, Wren et Jake.
J’étais loin de m’imaginer le tout, quand j’ai appris le secret, les secrets mêmes qui relie ces trois-là, j’ai ressenti un peu plus de sympathie pour Sophia.
Si jeune et avoir déjà vécut tant d’épreuves.
Même si j’ai dévoré ce roman dès que je l’ai reçu, le milieu du livre où l’on apprend le passé de Jake et Sophia m’a semblé un peu long, il m’a moins passionnée que le début et la fin. .
J’en ai aussi voulu à Jake, il ne joue pas franc jeu avec Isis ni avec Sophia d’ailleurs cela ne m’a trop plu même si encore une fois je comprends sa raison, mais je ne peux pas vous spolier.
J’ai ri comme dans le tome 1, mais cet opus est plus dramatique, forcément puisque l’auteure nous donne les raisons des comportements des personnages qu’on lisait dans « je te hais… passionnément », mais sans les comprendre.
Dans ce tome, les secrets de chacun, leur culpabilité sont expliqués
Sara Wolf maîtrise parfaitement son écriture et le suspens, car, même si Isis a perdu la mémoire, oublié Jake ainsi que ce qu’il s’est passé entre eux ; nous, lecteurs, elle nous laisse une bonne dose d’espoir et l’on attend ce dénouement avec impatience.
Si elle maîtrise le suspens, elle torture ses lecteurs, car de nouvelles intrigues arrivent dans ce livre, le passé d’Isis ressurgit et Jake n’est peut-être pas aussi libre qu’il le pensait pour partir à Harvard
La fin est à la hauteur du premier roman : horrible.
Sara Wolf joue avec nos nerfs même si j’avais deviné une partie du dénouement.
Tu l’as compris, je n’ai pas le coup de cœur pour ce tome même si j’ai adoré, si je devais le noter ce serait un 16/20
Je trépigne de lire comment Isis et Jake vont s’en sortir, autant séparément que l’un avec l’autre.
Isis porte cette trilogie, c’est un personnage féminin que j’adore. Au-delà de son humour, sa force de caractère, sa résilience, les blessures de son passé font que je m’identifie à elle.
L’écriture est fluide, addictive ; les chapitres courts et l’alternance des points de vue d’Isis et Jake en font un véritable page turner.
L’auteure arrive à nous passionner pour son roman alors que l’on n’est plus concentré sur nos principaux protagonistes (Isis et Jake et de ce je te hais, mais…) elle se penche bien plus sur le passé des personnages, leurs secrets ; elle a beaucoup plus centré cet opus sur un des personnages : Sophia.
Je comprends le choix de Sara Wolf ; les explications et l’évolution de ses héros étaient importantes pour avoir un troisième tome à la hauteur (je l’espère) et que l’on puisse avoir les réponses aux interrogations que l’on avait encore. (Même si tout n’est pas révélé, quand je te dis que l’auteure est sadique)
Sara Wolf, à travers les secrets et la vie de ses personnages, aborde des thèmes très importants et d’actualité pour les ados, mais je ne peux vous dire lesquels sans vous révéler ce qu’il se passe.
En bref, un deuxième tome plus dramatique, aussi addictif que le premier, on a des réponses et d’autres restent en suspend.
L’auteur mesure tout, le suspens, les émotions et le fil rouge qui unit Jake et Isis.
Je pense qu’elle n’a pas fini de nous surprendre pour la suite et fin de sa trilogie.
Une trilogie qui, même, si certains lecteurs trouvent les protagonistes et l’histoire trop clichés et je ne peux pas vraiment dire le contraire, je passe pour ma part complètement au-dessus de cela, cela ne m’avait pas ennuyé dans le premier livre ni dans celui-ci, j’aime beaucoup trop la psychologie, le supin et l’humour que l’auteure a développé pour m’attarder à cela.
Je te hais…à la folie de Sara Wolf – traduction de Alexandra Maillard – Young Adult – 368 pages, 16.90€- Édition Pocket Jeunesse, en librairie le 2 novembre 2018
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Eliane Blicq dit
Coucou, ja n'ai pas encore lu le premier, mais je vais m'y mettre, après ceux qui attendent dans la bibliothèque. Et certainement suivre cette série que tu décris si bien. Gros bisous