Tout le monde (au moins ceux de ma génération) connaît le film Forrest Gump interprété par Tom Hanks et la fameuse réplique « cours Forrest cours » ou la merveilleuse citation qui lui vient de sa maman « la vie, c’est comme une boîte de chocolats : on ne sait jamais sur quoi on va tomber. »
J’avais adoré ce film et lu le livre ; c’est un film culte des années 90, si vous ne le connaissez pas, mais qu’attendez-vous ?
Dans ce second livre, on retrouve Forrest 10 ans après, Jenny est décédée et il va devoir s’occuper de son fils le petit Forrest.
Même si celui-ci vit avec sa grand-mère Forrest est bien décidé à tenir la promesse faite à Jenny, faire du petit Forrest un bon garçon.
Lui donner tout ce dont il a besoin.
Oui, mais, voilà, Forrest n’a aucune idée de comment faire, la seule chose qu’il sait faire c’est s’attirer des ennuis.
Malgré tout, il s’engage à trouver du travail, son usine à crevette la Boubba Gump Company a fait faillite, il retrousse donc ses manches.
On va suivre Forrest dans un tas de mésaventures.
Il sera vendeur porte-à-porte d’encyclopédies, chercheur pour trouver un nouveau Coca-Cola, éleveur de porc, espion pour le gouvernement américain, soldat dans la guerre du Koweït et ce n’est là qu’une partie de ses exploits.
On lit le livre comme un journal, Forrest s’adresse à vous, comme dans le film (si vous l’avez vu) quand il raconte son histoire ahurissante sur un banc à des gens de passage, ici c’est pareil, mais c’est à toi, cher lecteur ; qu’il te raconte sa vie et quelle vie !
On traverse avec lui les années 80 et 90, on rencontre un tas de gens qui ne te seront pas méconnus, mais surtout on rit.
J’ai eu un fou rire incontrôlable quand Forrest travaille dans un parc d’attractions religieux après un de ses passages en prison, mais ça, je te laisse lire le livre.
Ce n’est pas le seul moment où j’ai ri et où les larmes ont coulé, car, oui, ce qui fait la beauté du film et que l’on retrouve dans ce livre c’est que Forrest n’a aucune méchanceté en lui, il veut juste bien faire.
Les gens autour de lui en profitent et c’est là que l’émotion prend le dessus de même que la relation touchante, mais difficile qu’il a avec Petit Forrest.
Rire et pleurer en même temps ça m’arrive rarement, rire sans pouvoir m’arrêter en lisant encore plus et pourtant je t’assure, mon cher lecteur, que tout le livre est comme cela.
Tu ris et tu pleures.
L’écriture est fluide, racontée par Forrest, c’est la voix de Tom Hanks que j’entendais.
Il se lit très vite, on retrouve exactement le langage de Forrest.
Sa manière simpliste mais belle de raconter les choses, de percevoir le monde et les gens.
L’auteur, Winston Groom, à travers son personnage te raconte tout un pan de l’histoire aussi bien américaine qu’européenne (la chute du mur de Berlin ; la guerre du Koweït, des délits d’initiés qui ont fait un gros scandale au milieu des années 80 aux États-Unis).
Avec son héros, il te fait revivre ou apprendre tout un tas de faits historiques qui sont loin d’être fictifs.
Vous allez voyager en compagnie de Forrest, de Mobile à New York, de Berlin à Bagdad, d’Iran en Alaska.
Vous croiserez tout un tas de personnes, vous vivrez avec Forrest des situations rocambolesques et désopilantes.
Il n’y a vraiment pas le temps de s’ennuyer. Aucun temps mort, mais juste cette phrase de Forrest « Vous ne croirez pas si je vous le disais, mais je cours comme souffle le vent. À partir de ce jour, dès que j’allais quelque part, je le faisais en courant. »
C’est ce qu’il va faire autour du monde tout en gardant ce qui fait de ce personnage tout ce que l’on aime : une âme d’enfant qui ne connaît pas la méchanceté ou la rancœur, un honnête homme qui toujours travaillera dur pour subvenir au besoin de sa famille ou pour aider son prochain.
Un personnage complexe, attendrissant et qui est bien plus que l’idiot que tout le monde voit en lui.
Les personnages secondaires qui côtoient Forrest à un moment ou un autre ont tous une particularité, des protagonistes qui sont très loin d’être singuliers ; même si certains profitent de lui honteusement Forrest te donne une sacrée leçon de vie : le pardon et la seconde chance.
On retrouve des personnages du premier livre, comme le lieutenant Dan, le père de Boubba, le sergent Kranz, etc. et d’autres qui font leur apparition.
La grande faiblesse de Forrest : il fait confiance à tout le monde ; on lui propose un travail, il l’accepte ; ce qui va le mettre plusieurs fois dans de sales (et souvent inimaginables) situations, mais toujours il arrivera à s’en sortir et surtout jamais il ne perdra foi en l’humanité.
Le petit Forrest est un enfant très intelligent, au QI très élevé, il aidera son père comme il le pourra et surtout il s’habituera à avoir un papa différent des autres, mais comme disant sa grand-mère « N’est stupide que la stupidité. »
Un roman feeling good, un personnage principal des plus attachant ; on rit, on pleure, et la fin est tout simplement parfaite.
Une conclusion aussi belle que la dernière page m’a fait éclater de rire, comprendra celui ou celle qui a vu le film ou lu le livre. Un superbe livre ! Un livre idéal pour se détendre et oublier tous soucis le temps de ta lecture. Un roman plein d’optimisme et de joie de vivre tout en étant touchant. Si tu as une baisse de moral, lis Forrest et cie !
Je ne peux que te le recommander, cher lecteur, et si tu n’as pas vu le film, ou lu le premier livre ; fonce ! Tu ne seras pas déçu, foi de souris !
Forest & cie de Winston Groom – traduction de Pierre Szczeciner – Roman contemporain – Littérature américaine – 315 pages, 21€ – Edition Cherche Midi, en librairie le 9 novembre 2017
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