Deuxième livre de cet auteur compatriote, le premier claustration m’avait conquis. Sans être un coup de cœur, j’ai apprécié ma lecture. Je ne vais pas te parler de l’intrigue je risquerais de spolier. Sache que pour moi les 3 parties du livre ont été inattendues. Inattendues dans le sens que je me suis fait avoir et que je suis aussi restée parfois sceptique.
Au départ, un nombre assez important de personnages m’ont fait douter. Est-ce que le lien entre eux tous allait se faire ? Est-ce que tous étaient vraiment nécessaires à l’intrigue ? Je te dirai que oui et non. C’est ardu de tous les retenir, surtout que l’on passe assez rapidement de l’un à l’autre.
Je dirais que sur ce point je suis mitigée. Certains passages m’ont paru brouillons, d’autres noyés dans des détails pas vraiment importants ni nécessaires. Malgré tout, je ressors ravie de cette lecture même si j’ai eu quelques soucis, on va dire.
Je n’ai rien vu arriver. J’ai adoré me plonger dans les méandres de l’âme humaine. De ne « jamais oublier qui j’étais ».
Fin de deuxième partie j’ai perdu pied, est-ce que je me dirigeais vers un autre genre de thriller ? Je l’avoue j’ai craint pour la révélation finale, mais Salvatore Minni tire son épingle du jeu au bon moment. Un jeu que je trouve en dessous de son premier roman, mais ce n’est que mon avis. Salvatore Minni t’attrape dans sa toile. Il t’immerge dans la folie, les cauchemars de ses protagonistes au point qu’à un moment tu doutes de toi. C’était finement amené, habilement joué. Je n’y ai vu que du feu même si j’ai failli me bruler et arrêter ma lecture à plusieurs moments.
Je me suis attachée à peu de personnages. Un m’a glacé le sang. L’écriture est toujours aussi fluide. J’ai lu immergée dans les quartiers bruxellois que je connais si bien tout en étant chez moi. Les chapitres courts et rythmés donnent encore plus ce sentiment qu’il nous fait savoir la fin et même arrivé à la fin on se pose et on réfléchit à tout ce qui a construit le livre.
C’est un auteur à suivre si vous aimez les thrillers psychologiques, si vous aimez été baladée et ne rien voir arriver, ou penser que l’intrigue est simple pour vous retrouver en milieu de livre à ne plus savoir en qui, en quoi croire.
Un roman qui peut soit charmer soit avoir l’effet inverse. Je ne peux pas dire pourquoi sans spolier, mais je comprends les avis négatifs même si pour moi tu l’as vu, l’expérience ne fut pas totalement déplaisante. Je relirai d’ailleurs l’auteur. 😉
Passer juste après ma lecture de Sang de Johana Gustawsson ce n’était pas gagné vu mon coup de cœur et pourtant j’ai tout oublié le temps de la lecture de ces 283 pages. Marie m’a marqué ! Je vous laisse lire le roman pour savoir de qui je parle.
✩ Anamnèse ⟷ Salvatore Minni ⟷ 284 pages ⟷ Édition Slatkine, le 17 octobre 2019 ✩
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loticadream dit
Je sais pas… Il y a des choses qui me font dire que je risque de ne pas apprécier ma lecture et en même temps, je suis super intriguée… XD Je me le note quand même. J’irais lire d’autres critiques pour me décider.