PRÉSENTATION DE L’ÉDITEUR :
Positano, ses ruelles pittoresques et ses panoramas à couper le souffle… Depuis sa plus tendre enfance, Katy a entendu sa mère parler de ce paradis perdu, ce petit coin d’Italie où elle a vécu le plus bel été de sa vie trente ans plus tôt. Alors, lorsque Carol tombe brutalement malade, mère et fille se lancent dans l’organisation d’un voyage sur les traces de sa jeunesse. Elles réservent des billets d’avion, commandent pulls en coton blancs et chapeaux à large bord…
Jusqu’au bout, elles font semblant d’y croire, pour s’accrocher à la vie et conjurer la mort. C’est malheureusement seule et terrassée par la perte de celle qu’elle adorait tant que Katy s’envole, déterminée à découvrir ce que sa mère a aimé avant elle. Mais à peine a-t-elle posé ses valises, qu’elle tombe nez à nez avec Carol, bien vivante. Cette escapade italienne pourrait lui réserver de nombreuses surprises…
Dans ce roman émouvant et solaire, Rebecca Serle explore les liens puissants qui nous unissent à nos parents, même après leur disparition.
Bonjour mes liseurs, aujourd’hui c’est un retour mitigé que je te propose.
La couverture et le pitch me parlaient beaucoup.
J’aurais voulu aimer cette lecture, mais non ; cela ne l’a pas fait du tout.
On rencontre Katy alors qu’elle vient de perdre le grand amour de sa vie.
Non pas son mari, mais sa mère.
Elles avaient prévu d’aller toutes les deux à Positano.
Un voyage que sa mère avait effectué avant d’être épouse puis mère.
Elle rêvait d’y retourner.
Katy lui a offert ce voyage à l’occasion des 60 ans de sa maman pour que sa mère lui montre ce restaurant dont elle parlait toujours, ces lumières à nulle autre pareilles.
C’était il y a 3 ans.
Entre-temps, celle que tout le monde aimait, adulait dans le cas de Katy, est décédée d’un cancer.
Deux longues années de maladie, dans un tunnel sans lumière, mais avec au bout ce voyage lumineux à Positano, pour quand elle serait guérie.
Katy, en perdant sa mère, remet toute sa vie en question.
Ne s’est-elle pas mariée trop jeune ?
Elle décide de partir à Positano, de faire une pause dans son mariage auquel elle ne croit plus.
Elle n’a pas versé une larme depuis que sa mère n’est plus.
Elle tient le chagrin à distance, mais tu ressens très fort la présence de sa mère dans le moindre de ses faits et gestes.
Du choix des vêtements au foulard à emporter en avion.
Après 2 jours là-bas, dans ce cadre qui va te faire rêver, elle rêve ou prend ses rêves pour une réalité, elle voit sa mère à 30 ans.
Puis un trou noir.
Quand elle se réveille, sa mère est là à Positano, bien vivante, mais elle ne connaît pas Katy…elle a 30 ans.
L’écriture est vive, acérée et très visuelle.
On sent combien Carol Ann avait de la présence dans son monde.
Tous ses conseils, limite cette femme n’a jamais mis un pied de travers.
Aux yeux de Katy, elle est la perfection.
Une déesse faite femme.
Je ne dirais pas que c’est de trop, mais je ne pense pas que quelqu’un puisse être parfait à ce point.
Je sais combien l’amour mère-fille est fort, ma fille et moi sommes très proches, mais elle connaît mes failles.
Sans doute, nous ne voyons pas chez l’être aimé toutes les petites imperfections, les défauts qui chez d’autres nous agaceraient prodigieusement, mais nous ne sommes plus très objectifs quand il s’agit des personnes que l’on aime par-dessus tout.
Néanmoins, j’ai trouvé que chez Katy c’était trop.
Cela manquait vraiment de nuance. C’est un amour fou limite qui nous est narré.
J’ai trouvé Katy assez immature comme une petite fille perdue sans sa mère. Et ce, quasiment tout au long de ma lecture.
« Beaucoup de gens pensent que Positano abritait et abrite toujours une véritable magie. »
Cette lecture m’a offert à la fois du très plaisant avec ce voyage à Positano, la côte italienne fait vraiment rêver et est merveilleusement décrite, mais… Il y a Katy. Je n’ai pas du tout adhéré avec elle et ses choix.
Elle est complètement dépendante de sa mère (elle a 30 ans !).
Elle ne sait pas prendre la moindre décision.
Juste le fait de manger un plat est un dilemme.
Sans cesse, elle pense à ce que sa mère aurait conseillé, dit ou pensé.
Je n’ai pas adhéré non plus à son choix avant de partir à Positano.
Le final, hélas, ne m’aura pas convaincu.
À Positano, j’ai découvert d’autres aspects de Katy, on va dire qu’elle se révèle, j’ai aimé par contre Carole-Ann, jeune femme. J’ai adoré le personnel de l’hôtel et les habitants de Positano.
Le retour de Kathy, son choix final… Je ne le comprends pas du tout.
J’aime les héroïnes fortes, indépendantes, on a ici tout le contraire.
Même si je peux la comprendre par moment, elle et moi on n’était pas faites pour s’entendre. Il m’a manqué aussi d’explications sur ce fantastique qui arrive dans le roman. Après tout, pourquoi pas, mais ce n’est jamais expliqué.
La plume de l’autrice est très belle, je n’ai rien à dire là-dessus, c’est fluide, immersif, un roman qui se dévore, mais qui ne laissera pas une trace indélébile dans mon esprit.
Positano sûrement, Katy : non.
À toi de te faire ton propre avis, car avant de lire ce roman, j’ai lu pas mal de retours positifs.
Je te conseille ce roman si tu as envie de dépaysement, si tu ne crains pas le fantastique dans un roman contemporain, si tu as envie d’une lecture légère sans trop d’attentes.
Là où moi j’attendais de l’émotion, je n’ai trouvé que de l’incrédulité face aux choix et aux décisions de notre héroïne…
Ça arrive, c’est un rendez-vous manqué.
Tu peux lire l’avis de ma comparse de lecture ici :
✩ Un été italien ⟷ Rebecca Serle ⟷ 304 pages ⟷ Éditions Charleston, le 10 avril 2024✩
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[…] Là, c’est une déception par contre. « Un été italien » de Rebecca Serle Je suis partie avec mon amie Laure @liseusehyperfertile à Positano. Si toutes les deux on a adoré découvrir la côte Amifaltaine, on n’a pas du tout adhéré à l’intrigue et surtout à l’héroïne et ses choix. Mon avis est ici. […]