PRÉSENTATION DE L’ÉDITEUR :
Après notre aventure d’une nuit, j’ai su qu’il m’était interdit…
Lorsque j’ai rencontré Milo Corti, il était en plein dans sa période autodestructrice et moi, j’entamais la mienne. Le soir où nos chemins se sont croisés à cette fête étudiante, nous n’avions qu’une chose en tête, passer un bon moment et oublier temporairement nos orages personnels.
Je pensais ne jamais le revoir, jusqu’au jour où, prenant mes fonctions de professeur stagiaire, je le trouvais assis juste en face de moi, une élève parmi les autres. J’étais désormais contrainte de côtoyer la personne qui était censée n’être qu’un souvenir. Plus nous passions de temps ensemble, plus il m’attirait. Lorsque son monde s’écroula, je ne pus m’empêcher de me rapprocher de lui.
J’avais toujours fait ce qui était bien. Pour la première fois de ma vie, j’eus envie d’accomplir quelque chose de très mal. Tomber amoureuse de la seule personne qui était intouchable.
Le problème lorsqu’on tombe amoureux d’une chose interdite ? Une fois la descente entamée, il n’y a pas d’autre issue que s’écraser et partir en flammes.
Bonjour, mes liseurs, aujourd’hui je te parle du dernier roman d’une de mes autrices favorites en romance new adult même si ce dernier livre n’est pas mon préféré et que je lui ai mis 4 étoiles sur Babelio, j’ai tout de même été bouleversée par les thèmes
Starlet vient de rompre avec son petit ami.
C’est une jeune femme étudiante à l’université qui a planifié son parcours de vie depuis qu’elle a 13 ans.
Sa meilleure amie lui conseille pour une fois de se lâcher et de faire la fête dans un cercle d’étudiant.
C’est son anniversaire après tout.
Starlet a plutôt l’habitude de lire dans son lit le samedi soir.
Ce jour-là, elle accepte, c’est là qu’elle rencontre Milo, le second protagoniste du récit.
Quand elle le rencontre, c’est un être glacial, indifférent, vraiment imbuvable.
Là arrive mon premier bémol pour ce roman, son langage (autant parlé que corporel) n’est pas, pour moi, celui d’un jeune homme de 19 ans, mais de quelqu’un de plus agé.
D’ailleurs, je l’ai trouvé tout au long plus âge que Starlet alors que c’est censé être le contraire.
La scène spicy qui en découle, et son vocabulaire, m’ont conforté dans ce sens et sans aucun doute que Starlet aussi, car Milo est un des élèves dont elle aura la charge durant son stage dans un lycée.
Milo est un élève de dernière année qui oublie son chagrin dans l’alcool, la drogue et le s.xe.
Milo et Starlet ont en commun d’avoir tous les 2 perdu leurs mères.
Sinon c’est des êtres opposés.
Autant dans la manière de vivre que dans la manière de vivre le deuil.
Milo est quelqu’un de seul, même entouré il est seul. Il est là sans être là.
Une des seules personnes qui pourrait comprendre son chagrin se noie elle-même dans des flots de peine.
Elle est le soleil, il est l’hiver d’où le titre, je suppose ?
Les personnages principaux comme secondaires sont très bien travaillés.
J’ai adoré par exemple le père de Starlet, Eric.
Entre Milo et Starlet, c’est une très belle histoire d’amour. ⠀
J’avoue que quand j’ai lu que le trope était celui de la relation prof/élève j’ai pris peur. Je n’aime pas trop ce trope en romance.
Au final, Milo et Starlet ont seulement 2 ans d’écart et encore.
Ce n’est pas ce trope qui est développé, l’autrice va surtout s’attarder sur le thème de la reconstruction après un deuil.
Ce roman parle du deuil et de la manière de le gérer, différemment chez tout un chacun.
Chez Milo, chez Starlet et chez le père de Milo notamment.
« Tu me manquais avant même d’avoir connaissance de ton existence⠀ »
Milo et Starlet se rencontrent au pire moment pour tous les deux, mais si au final c’était le meilleur pour eux ?
J’ai été touchée par les deux héros, par la manière dont le deuil est abordé et par le cataclysme vécu au cours du récit,
un très grand bouleversement alors que Milo sort à peine la tête de l’eau, qu’il abandonne son côté destructeur
Je ne m’y attendais pas. Evidemment, je ne te dirai pas de quoi il s’agit.
Dans ces pages, il y a beaucoup d’émotion et d’intensité.
L’histoire est plus spicy que ce que l’autrice m’a habituée, cela m’a déconcerté, mais heureusement elle n’a pas perdu ce que j’aime chez elle : la manière dont elle écrit sur le thème de la résilience, comment un être complètement cassé par la vie arrive à se reconstruire ensuite.⠀
Ce livre parle beaucoup de deuil, de dépression et de reconstruction de soi et d’addiction.
Starlet est une jeune femme bienveillante.
Elle s’assure du bien-être et du bonheur de tout le monde au détriment d’elle.
Elle est dans le contrôle perpétuel, elle veut que sa mère de là où elle est soit fière d’elle.
Elle est hypersensible, elle pleure très vite, qu’elle soit triste ou heureuse.
Brittainy C Cherry n’a pas caché ce côté hypersensible, elle ne l’a pas non plus atténué au contraire.
Starlet laisse couler ses larmes, elle ne cherche pas à cacher ses émotions, elles sont là, elle les accepte.
Je l’ai comprise, car mes émotions sont toujours à fleur de peau. Starlet est le personnage que j’ai préféré même si Milo m’a ému lui aussi.
Le père de Starlet n’est pas en reste quel père et homme incroyable.
Eric, j’espère même un jour un livre sur toi.
La mère de Starlet est décédée depuis plusieurs années. Eric et sa fille sont très proche au contraire de Milo et son père tous deux trop empêtrés dans le chagrin pour voir celui de l’autre.
Milo m’a émue.
Milo sombre dans sa dépression, un thème difficile, que tout le monde a vécue ou connaît quelqu’un qui le vit ou l’a vécu.
J’ai trouvé que Brittainy C Cherry n’en faisait pas des tonnes et qu’elle est juste dans le traitement du sujet même si je ne peux pas le certifier !
Milo a perdu sa mère il y a un an, il n’arrive pas à vivre avec son absence, surtout qu’en plus son père n’est plus vraiment là, plongé lui aussi dans la tristesse et l’alcool.
Pour faire taire ses idées noires, Milo boit, se drogue et enchaîne les filles d’un soir.
Un héros très très malheureux.
La profondeur de sa détresse m’a touchée, les lettres qu’il va recevoir m’ont mis les larmes aux yeux.
C’est un héros sombre et torturé, mais un héros qui tente d’apprendre à nager dans les eaux troubles et tumultueuses de la vie.
Il a seulement 19 ans, on comprend aisément qu’il puisse tout tenter pour oublier avant de comprendre qu’il va mal.
Malgré tout, je ne me suis pas attaché à cette histoire autant que je l’aurais voulu.
J’ai préféré la seconde partie de l’histoire où la romance est davantage mise en avant, elle est plus touchante.
Ils s’aident mutuellement, sans toujours s’en rendre compte.
Entre eux, nul besoin de mots.
J’ai aimé la façon dont l’autrice aborde le deuil, elle nous montre bien que chacun vit son deuil à sa façon, il n’y a pas une bonne façon de faire son deuil, il n’y a pas un temps précis pour se remettre de la perte d’un être cher.
« Star, la seule promesse que la vie nous fait lorsque nous venons au monde c’est qu’un jour nous le quitterons.
La mort est le dernier acte de l’histoire de chacun d’entre nous. Nous le savons tous. Le problème, c’est que trop de gens vivent leur vie comme s’ils étaient déjà morts en se conformant à ce qu’ils croient qu’on attend d’eux au lieu d’écouter leur moi authentique. »
Elle te dit aussi d’accepter tes émotions.
Le thème du deuil, Brittainy C Cherry l’aborde avec beaucoup de pudeur et de bienveillance.
C’est toujours écrit tout en nuances avec la lumière de Starlet et les ombres de Milo.
Brittainy C. Cherry met toujours de la beauté dans les ténèbres, encore une fois elle réussit pourtant j’en doutais dans la 1re partie.
J’ai adoré les messages de tolérance et d’acceptation.
Tu vas y arriver.
Ça va passe.
« Tu peux être Daredevil ou dégoûté. Tout le monde n’est pas obligé d’avoir une sucess story » c’est un peu ce qu’elle te dit.
Malgré un début très difficile pour moi, avec des scènes spicy beaucoup trop nombreuses à mon goût, j’ai finalement adoré la suite.
Dans la deuxième partie, les émotions sont présentes, les héros attachants et la romance très belle.
Cette histoire reste malgré les ombres qui planent une histoire plus que lumineuse ou l’amour peut triompher de tous les obstacles si l’on s’en donne la peine.
✩ The coldest ⟷ Brittainy C. Cherry ⟷ 350 pages ⟷ Éditions Hugo, le 6 mars 2024✩
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