Où quand le Bronx rencontre Manhattan
Quand un match de rugby change ta vie
Quand tu te perds dans un seul regard et que ton cœur sait avant toi que c’est lui, c’est elle
Des 4 Hugo lus ce mois-ci Stand out est sans aucun doute celui qui m’a le plus émue, quel magnifique et incroyable roman.
Jane Devreaux a un talent dingue.
Grâce à son stylo magique, elle va te faire vivre avec ses deux personnages, Mila et Boby des montagnes russes d’émotions.
Mon cher lecteur, des romances tu le sais, j’en lis, beaucoup, mais tu sais aussi que celles qui me touchent le plus profondément sont celles qui savent exprimer en mot les émotions.
J’aime que tout ne soit pas facile, j’aime voir des héros se battre, j’aime que des thèmes forts se mêlent à la romance ; tout cela, et bien plus encore, tu vas le retrouver dans ce roman.
J’ai adoré son miracle espagnol et son héros Boby.
Avec Stand out Jane si tu me lis c’est une standing ovation que je te fais.
Est-ce que je m’attendais à avoir un coup de foudre littéraire en commençant le livre ? Non.
Est-ce qu’après 40 pages j’étais déjà raide dingue de Boby ? Oui !!
Je ne te parle pas du beau gosse ici (même s’il est au top de mes BBF depuis le 1er janvier ^^), mais de l’âme de cet être de papier qui m’a complètement chamboulée.
Si Boby m’a convaincu d’emblée le thème principal abordé à travers Mila m’a encore fait plus aimer encore ce roman.
Des sujets importants Jane Devreaux va en aborder plus d’un, mais par Mila elle va te montrer ce que c’est que la vie dans la rue.
Ce que c’est que vivre dans la clandestinité quand on n’a pas de papier et qu’il n’y a que la débrouille pour espérer manger un repas, que c’est la loi du plus fort que tes faiblesses jamais tu ne les montreras.
Tu entres dans le roman pendant un match de rugby New York contre Las Vegas ; au moment du coup d’envoi, une horde de motards envahit le stade et provoque la panique.
Mila est sur une de ces motos, au moment de fuir quand la police arrive elle croise le regard de Boby, un des meilleurs joueurs de l’équipe, tu peux même dire qu’ils se voient au même moment.
Boby décide, sans rien savoir de Mila, de la protéger et empêcher qu’elle soit embarquée.
À la sortie du stade le vigile demande les papiers de Mila et là Boby ne pourra rien faire, Mila ne possède aucune pièce d’identité.
Même s’ils n’ont passé que 5 minutes ensemble, s’ils n’ont échangé maximum 3 phrases, Boby ne peut s’empêcher de vouloir sauver son miracle espagnol.
En se rendant au poste, on lui fait comprendre qu’il n’a qu’une solution s’il veut qu’elle sorte avec un nom.
Aussi fou que cela puisse paraître, Boby ne va pas hésiter longtemps et arrivera à sauver Mila.
Mila et Boby ; deux héros extraordinaires par leur caractère, mais ordinaires, car ils peuvent très bien exister. Elle, dans le Bronx et lui, à Manhattan.
Tu n’oublieras ni l’un ni l’autre, car si Boby m’a chamboulée Mila m’a dévastée, dans le bon sens du terme : sa vie ; son amour pour les autres, son altruisme et cette immense et épaisse carapace en béton armé autour de son cœur m’ont fait que l’aimer de plus en plus fort au fur et à mesure que je comprenais toute l’ampleur de sa vie, son ampleur et tout ce vide.
Tu te prends quand même une sacrée claque quand tu lis que des gens en 2018 n’ont pas l’électricité ou l’eau chaude, n’ont jamais regardé la télévision ou n’ont jamais eu un toit pire Mila n’ a aucune existence, elle ne connaît même pas sa date de naissance.
Si elle est en vie, c’est grâce à Rosa.
Je ne veux pas tout te dévoiler sur elle alors je me restreins même si c’est super-frustrant, car je suis tellement enthousiaste que je pourrais te parler des heures de ce roman.
Boby ne pourrait pas être plus opposé que Mila. Lui habite Manhattan, il vient d’une famille aisée, il a son équipe de rugby, des amis ; il n’a pas à s’inquiéter de ce que demain sera fait ou du temps dehors, il n’a jamais été empêché de dormir par la faim ou le froid.
Boby est un homme, un vrai, non, je ne te parle pas de ses muscles, mais de son caractère : il est patient, tendre, il comprend très vite que s’il bouscule Mila ça ne fonctionnera pas.
Il doit l’apprivoiser et y aller doucement.
Même s’il a des milliers de questions Mila n’ est pas prête à se livrer.
C’est un fossé qu’il y a entre eux.
Chacun de leur côté, ils vont bâtir un pont pour relier leurs deux univers, la construction va s’avérer plus difficile que prévu et ils vont devoir se battre pour qu’elle résiste à toutes les intempéries de la vie.
Boby est tout en muscle, mais la vraie force c’est Mila qui la détient.
Ce petit bout de femme va t’épater.
Elle va avancer et aider ses proches Rosa, Maria, Alex et Gaby, elle va aussi protéger Boby d’un danger tellement proche de lui qu’il n’en a même pas conscience.
Rien à faire Mila se met des barrières, elle a tellement peur d’un retour en arrière.
Alex, Rosa, Georges, John et Taylor ; ses patrons ; ils vont tous lui dire qu’elle aussi elle a le droit d’être heureuse, mais elle s’y refuse, elle est forte oui, elle se bat pour s’en sortir, mais elle est terrifiée par ce qu’elle ressent pour Boby.
Je vais m’arrêter là avec les deux personnages principaux et te parler des autres protagonistes. Si l’auteure m’a convaincue avec Mila et Boby les autres protagonistes ne sont pas en reste. Georges, le substitut de père de Boby, John et Laurel ; le beau-frère et la sœur de Boby, la mère de Boby, Rosa celle qui est quasi une mère pour baby white comme l’appelle Alec ; Alec, son meilleur ami avec sa mère Maria et la petite Gaby, une enfant de 7 ans pétillante qui m’a complètement fait craquer.
Tous, je les ai aimés, grâce à plusieurs d’entre eux Jane Devreaux va aborder des thèmes pertinents qui, tous, ont pour moi une réelle importance de nos jours.
Des sujets comme l’alcoolisme, la prison, la corruption, OK je te l’accorde, ils n’ont rien de nouveau, mais ils sont traités de manière tout à fait originale et belle, belle par les mots utilisés, car si jusque-là je ne t’ai pas encore parlé de l’écriture j’y viens
Jane Devreaux possède un talent d’écriture incroyable.
Brut et poétique, oui comme ses héros, c’est opposé, mais c’est que j’ai ressenti à la lecture.
Elle manie à merveille les mots pour t’ensorceler, une fois le livre ouvert, tu ne le fermeras plus avant de l’avoir terminé.
Des moments de douceur et de magie côtoient des moments de frayeur et de malheur.
Elle va réussir à complètement t’immerger dans la psychologie des personnages en alternant les chapitres, tu te sens encore plus proche d’eux, car ils parlent à la première personne.
J’ai endossé le fardeau de Boby, je me suis glissée dans la peau tatouée de Mila et j’ai vécu avec elle chaque étape. De la plus heureuse à la plus douloureuse.
Je me suis pris leurs émotions de plein fouet, je les vivais ces personnages.
J’ai vu le monde en noir et blanc et puis il m’a explosé pleins de couleur grâce aux graffs et aux tatouages de Mila, mais aussi grâce à leurs sourires. Quand Boby et Mila sourient c’est un magnifique soleil, quand les larmes coulent c’est de la boue qui devient arc-en-ciel.
Une écriture cinématographique et sensorielle.
Tu percevras les bruits de la rue, des matches, du démographe.
Tu frissonneras de peur, de colère.
Tu te réchaufferas devant cet amour qui naît devant tes yeux.
Tu goûteras toi aussi au bonheur.
Tu verras à travers les yeux de Boby et Mila ce que c’est qu’aimer sans avoir besoin de parler.
Tu toucheras du bout du doigt cette bulle d’amour de 308 pages
Le chemin qui mène au bonheur ne possède pas de panneau pour t’indiquer où te rendre, comment t’y prendre, mais Jane Devreaux va te faire lire tout au long de la route la vraie définition de ce mot.
Elle te narre aussi une vision de la famille. Je dois dire que ce point m’a d’autant plus touchée que je le dis souvent : la vraie famille est celle que l’on construit.
Elle va te dire que, oui des barrières vont se mettre sur ton chemin, oui tu vas tomber, mais tu t’en relèveras que plus fort.
Oui, je te l’ai dit elle a une écriture vraiment belle et puissante. Elle m’a fait vibrer tout au long de lecture, je n’étais plus couchée dans mon canapé, mais j’arpentais les rues de New York à la recherche des tags de Mila et Alec, essayant d’entrevoir le 4×4 noir de Boby.
Je vais m’arrêter là et te conseiller, mais vivement, de lire cette magnifique romance, ce merveilleux roman. Tu comprendras à quel point une carte verte peut être importante et qu’un seul regard veut dire tant de choses tues.
Un roman qui touche bien des valeurs, des phrases qui te feront réfléchir au sens de la vie.
Je n’ai rien de plus à ajouter si ce n’est vivement la suite et merci à nos auteures françaises de nous écrire de telles pépites.
Est-ce que vous mesurez combien vous pouvez toucher le cœur de vos lecteurs ? Combien un livre peut apporter dans une vie de lectrice ?
J’espère un jour te rencontrer (tout comme Fleur Hana, Battista Tarantini, Morgan Moncomble et Tara Jones) pour te dire tout cela de vive voix quoique je pense qu’à l’oral j’aurais du mal ^^
/! Si tu veux tenter ta chance un concours pour gagner ce livre sera mis en ligne fin de matinée sur mon compte Instagram : http://instagram.com/unesourisetdeslivres
Stand out, tome 1 de Jane Devreaux – New adult, New romance – 360 pages, 17€ – Édition Hugo Roman, en librairie le 8 février 2018
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the little red reading books dit
Coucou !
J'adore ta chronique tu as une très belle plume! Tu as parfaitement retranscrit mon ressenti face à ce livre! J'ai hate de découvrir l'histoire de Diego ????
Melliane dit
J'ai vu passer le roman et j'avoue que tu donnes envie ! Il faudrait que je tente ça !
Camille dit
Je n'étais pas du tout tentée par ce livre en lisant le résumé mais maintenant… ♥
Eliane Blicq dit
Encore une magnifique romance, j'adore, même si je n'en lis pas beaucoup. Très belle chronique mon amie. Bonne journée, bisous ????❤️