5e tome de la saga de l’auteure mettant en scène la pension du bord du mer (je t’indique les titres précédents en dessous de l’article) mon avis sera plus court, car je ne peux vraiment pas détailler les personnages et leurs différents rôles sans te spoiler. Je peux juste vous dire que cette fois on va commencer le roman en Malaisie, on quitte les régions anglaises abordées jusqu’à présent. On débute le roman juste avant que le Japon envahisse cette colonie anglaise où vivent Sarah, Jane, les deux nouveaux personnages principaux et leurs parents. Leur père Jock est directeur d’une plantation d’hévéa et n’a rien connu d’autre que cette île d’extrême orient. Deux de ses tantes vivent en Angleterre, mais il ne les a jamais rencontrées ni même échangé de correspondance jusqu’à ce qu’ils doivent se résoudre à envoyer sa famille, son épouse et ses deux filles loin du danger japonais.
À Cliffehaven, on retrouve notre chère Peggy qui vient juste d’accoucher, Jim, Ron, Sally, et tous les personnages croisés dans les 4 livres précédents. C’est au tour de Miss Finch d’être mise en lumière. Tamara McKinley se concentre sur ce personnage puisque ce sont ses petites nièces dont il est question en Malaisie. Cordelia Finch, résidente de longue date à Beach View. Nous en apprenons un peu plus sur le passé de Mrs Finch, il est bon que ce personnage périphérique ait le temps de briller. Elle est un peu, pour moi en tout cas, un pilier de cette maison au même titre que Peggy.
Toujours aussi passionnante, cette saga est un délice. Les livres se déroulent durant la guerre et pourtant on arrive à sourire, être attendri. On se sent accueilli dans cette cuisine, centre de la pension du bord de mer. Peggy est pour moi l’âme de cette série, mais chacun des protagonistes, que je les aime ou pas, sont passionnants. Ils sont travaillés autant du point de vue psychologique que physique. J’adore tellement me balader avec Ron, son chien Harvey dans les collines qui surplombent la manche. Le boucher, le boulanger, tous les habitants de la bourgade contribuent à mon amour pour cette saga. Une saga familiale où l’on se sent bien, accueilli à bras ouverts, une nouvelle famille que je suis triste de chaque fois quitter. Comme si j’avais, le temps de ma lecture, pris des vacances dans cette pension. Attention, je ne dévoile rien, mais Tamara McKinley aborde de nombreux éléments historiques qui se sont déroulés à cette époque autant en Malaisie qu’en Angleterre. À lire si vous aimez les romans sur la Seconde Guerre mondiale peut-être un peu moins difficiles émotionnellement à lire, si vous aimez les fresques familiales et surtout si vous avez envie d’être dépaysé. Pour cela, vous pouvez lire, sans hésiter, toutes les sagas de l’auteure. Vous pouvez très bien lire cet opus sans lire les précédents, mais ce serait dommage pour comprendre les relations existantes ou non, entre tous les personnages.
Tomes précédents :
- Et le ciel sera bleu
- Si loin de siens
- L’espoir ne meurt jamais
- Où le cœur se pose
✩ Quand on ne peut oublier⟷ Tamara McKinley ⟷ 384 pages ⟷ Édition L’Archipel, le 13 novembre 2019 ✩
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Laure dit
Il sera dans ma PAL de décembre. Et je suis entièrement d’accord sur ce que tu dis du climat de cette saga et de l’ambiance si chaleureuse qui règne chez les Reilly. Je suis très intriguée par ce départ en Malaisie alors j’ai hâte de m’y plonger.
Bises jolie souris.
Souris dit
Oui c’est une saga doudou pour moi, bonne lecture alors 🙂 je l’ai vu sur ta pal de décembre sur Instagram. Gros bisous ma Laure