PRÉSENTATION DE L’ÉDITEUR :
À l’école, il y a les bons élèves… et il y a Gustave.
Depuis son radiateur au fond de la classe, ce jeune rêveur observe les oiseaux dans la cour, ou scrute les aiguilles de la pendule qui prennent un malin plaisir à ralentir. Le garçon aimerait rapporter des bonnes notes à sa mère, malheureusement ce sont surtout les convocations du directeur qu’il collectionne.
Pourtant, Gustave est travailleur.
Il passe plus de temps sur ses devoirs que la plupart de ses camarades, mais contrairement à eux ou à Joséphine, sa grande sœur pimbêche et première de classe, les leçons ne rentrent pas.
Pire, certains professeurs commencent à le prendre en grippe et à le croire fainéant.
À force d’entendre qu’il est un cancre, Gustave finit par s’en convaincre, sans imaginer qu’une rencontre peut changer le cours des choses.
Parfois, il suffit d’un rien pour qu’une vie bascule du bon côté…
Un roman universel, vibrant d’humour et d’émotion
Gustave notre jeune héros entre en CP, l’équivalent de la 1re primaire en Belgique. Il a une sœur plus âgée et veut désespérément rendre sa maman heureuse en travaillant bien à l’école oui, mais c’est sans compter sur son côté rêveur et son humour sans qu’il le fasse exprès.
Un sens de la répartie en répondant sans filtre aux questions du professeur qui ne rigole pas vraiment aux réponses de son élève.
Une franchise d’enfant, tout simplement.
Il est distrait, hypersensible, très appliqué, trop lent du coup pour son professeur qui ne comprend pas que c’est juste du perfectionnisme.
Alors quand les lettres s’amusent à se mélanger comme le b et le d, le p et le q, Gustave est désespéré.
Il y met pourtant toute sa bonne volonté. Déterminé à y arriver.
Rudoyé dans la cour de récré, il les redoute tout comme les jours d’école d’ailleurs.
Il fait tout pour ne pas déplaire surtout pour son père, ne pas le mettre en colère
Très intelligent, il peut retenir des lignes entières de poésie en quelques minutes
En mathématiques, il n’arrive pas non plus à récolter le maximum de point.
Il connaît les réponses instinctivement, mais oublie de noter le procédé ou inverse les chiffres même si dans sa tête la réponse est exacte.
Son amitié avec Sékou allège un peu son fardeau scolaire.
Comble du comble, il est né un 11 mars, je vous laisse chercher la signification de cette date. Indice le titre du livre.
Il vit dans une cité dont on a enlevé peu à peu les couleurs. Des murs gris. Un ciel gris au matin et toujours gris le soir.
« Avec tout ce gris, pas étonnant que les gens deviennent aigris » (Gustave)
On suit notre jeune héros tellement attendrissant, attachant, aux files des années de CE, de Cm, il a 6 ans, puis 10 ans.
Il grandit, mais ses soucis scolaires continuent, on est surtout triste que les adultes autour de lui ne le comprennent pas.
Rangé à tort dans la case des cancres.
Sacrée leçon que te donne Aurelie Valognes sur ces enfants différents, stigmatisés, rejetés, relégués au fond de la classe alors qu’il aurait fallu les aider, les encourager et non pas les culpabiliser davantage qu’ils ne le sont déjà d’eux-mêmes.
La famille et son mode de fonctionnement ou ses dysfonctionnements sont aussi au cœur du récit.
On parlera aussi du sexisme. Un garçon sera forcément un casse-cou, une fille une future mère.
Elle nous parle de toutes ces barrières que l’on nous met dès le plus jeune âge.
Gustave ne reçoit ni compliment ni encouragement des professeurs désabusés.
Sa revanche Gustave il la tient, les moqueries des maîtres il ne les entendra plus, c’est terminé de le rabaisser, de le couvrir de honte devant la classe.
Il redoublera d’efforts et personne ne pourra l’en empêcher.
Aurélie Valognes te parle de milieu social, de disparité sociale, des oubliés de la société, du divorce à l’amiable au goût amer, des professeurs et du poids du programme à enseigner et tant pis pour ceux qui ne suivent pas, attention Aurelie Valognes ne critique pas, mais mets en exergue les failles du système pour les élèves et le corps enseignant, le nivellement par le bas,
de handicap invisible, de différence et pire encore, l’indifférence qui fait plus mal encore.
Gustave porte son désespoir en bandoulière, il n’a plus aucune confiance aux adultes et à juste titre.
Ce n’est plus son cartable qui est trop lourd à porter, mais le poids de l’école tout entière.
Une rencontre va tout changer dans la vie de Gustave.
Quelqu’un qui va enfin apercevoir qui il est vraiment
Quelqu’un qui croit en lui.
Une bonne fée, une main tendue une étoile dans une vie à ce moment-là bien sombre.
Je tais son nom, je tais ses interventions.
C’est un personnage très important du roman qui arrive en deuxième partie du livre.
Un protagoniste qui illumine le roman aux côtés de Gustave, car Gustave est vraiment la lumière de ce livre.
C’est un personnage solaire.
« Les livres étaient comme une armure, pour moi. Tout ce que j’avais appris dans mon enfance, toutes mes opinions, tous mes rêves, tous mes objectifs, toute mon expérience, je les tenais des livres que j’avais lus. »
✩ Né sous une bonne étoile ⟷ Aurélie Valognes ⟷ 342 pages ⟷ Édition Mazarine, le 4 mars 2020 ✩
3
Margot dit
J’adore Aurélie Valogne je n’ai jamais été déçue en lisant ses romans !
Ce nouveau livre promet de belles heures de lecture.
😘😘
Cilinette1 dit
Coucou ma toute belle, j ai adoré ce livre ,Gustave est si adorable ,ça fait mal au coeur de savoir que de nos jours les enfants qui ne rentre pas dans le moule sont toujours mis de côté ☹️
Cilinette1