PRÉSENTATION DE L’ÉDITEUR :
Paulina Fontana, vieille dame pleine de fantaisie et de créativité en rupture de ban avec sa famille américaine, invite ses petites-nièces, Emilia et Lucy, à visiter son pays natal, l’Italie. Elle leur fait une déclaration fracassante : le jour de son quatre-vingtième anniversaire, elle rencontrera l’amour de sa vie et mettra fin une fois pour toutes à la « malédiction de la deuxième fille de la famille Fontana ».
Cette « malédiction » n’est probablement rien d’autre qu’une coïncidence, un vieux mythe. Pourtant, personne ne peut nier que pendant des siècles, pas une seule deuxième née de la famille Fontana n’a trouvé l’amour.
Que se passerait-il si ce supposé sort était brisé ? Emilia, qui, à 29 ans, semble accepter cette malédiction, trouverait-elle à son tour le grand amour ?
Au cœur de la campagne Toscane, Paulina va finalement révéler des secrets de famille autrement plus troublants qu’une malédiction vieille de plusieurs siècles…
« Je te souhaite des bouquets de trèfles à 4 feuilles et des doubles arcs-en-ciel »
Poppy à Émilia
Cette citation se trouve à quelques pages du début du roman, est-ce que je m’attendais à trouver tant de beauté ensuite, est-ce que je m’attendais à tellement aimer ce livre que Poppy et « Que sera, Que sera » me trotte encore en tête là aujourd’hui alors que j’ai fini ma lecture depuis quasi une semaine ? Non pas autant. Je partais confiante, j’adore cette auteure, mais alors là je crois que c’est devenu mon préféré.
Émilia sait parfaitement se défendre et se faire entendre sauf quand il s’agit de sa sœur aînée Daria et de sa nonna Rosa se pliant à toutes leurs exigences pour tenter de se faire aimer
Quand la sœur de sa grand-mère, tante Poppy, l’invite en Italie pour fêter ses 80 ans Émilia tergiverse. Accepter et s’attirer les foudres de la famille ou foncer et comprendre enfin d’où vient cette malédiction qui semble toucher toutes les sœurs cadettes depuis des générations.
« Tu verras que la vie est bien plus intéressante quand on apprend à dire : c’est possible »
Tout le monde a besoin d’elle dans sa famille, mais elle ? De quoi a-t-elle besoin ?
On remonte le temps après environ 70 pages pour arriver en 1959 à Trespiano en Italie où c’est alors Poppy qui se fait narratrice.
Elle explique pourquoi, comment elle en est arrivée à cette situation.
Pourquoi Rosa sa sœur voit en elle le démon.
Il te faudra lire jusqu’au bout pour comprendre toute la portée de ce qui parait si banal au début qu’une simple brouille entre sœurs et une vieille légende familiale.
Poppy demande ensuite à Émilia que sa cousine, Lucy, 2e fille elle aussi, soit du voyage
Un voyage qui pourrait rompre la malédiction.
Émilia et Lucy ont deux tempéraments tout à fait opposés. Émilia tente de se faire oublier tandis que Lucy est délurée.
Je ne vais pas raconter grand-chose de plus sur les protagonistes du roman, sur les magnifiques régions que tu vas traverser et encore moins sur l’intrigue. Je ne vais pas tenter d’écrire un joli texte, ce sont mes notes, prises au fil de ma découverte du roman et à la fin. À chaud, en relisant, en postant sur le blog, je ne change pas un mot.
Moi aussi, je veux que mon cœur danse, je veux rire à travers mes larmes avec toi, Poppy, trouver l’endroit qui parle à mon âme (entre nous, ça c’est accompli c’est là où se trouve mon mari) je l’écris, car chacun de tes mots est un baume rempli de sourire qui apaise bien des maux, qui les allège au moins un peu le temps de cette belle et réconfortante lecture.
Poppy apporte de la couleur éclatante, du rire et des larmes à chaque personne qu’elle croise et à toi aussi, cher lecteur. Je te le garantis.
Si « l’argent est un outil, pas un trésor »
Comme tu le dis à tes petites nièces le trésor de ce livre, c’est toi Poppy.
Si Venise est magique, que dire de toi et de tes talents alors ?
Promis, je vais t’écouter s’il m’arrive encore de douter, je foncerai, car comme tu le dis « peut-être que j’échouerai, mais que cela sera mieux que de ne pas essayer »
« Je dis toujours qu’il vaut mieux consulter son cœur quand on est perdu ou désorienté. C’est le plus sûr moyen de se retrouver. »
« On ne suit pas son cœur quand on espère que ça nous faire aimer »
« Chacun parle sa langue, porte des secrets et ses cicatrices, ses tragédies indicibles et ses moments de félicité. » Émilia
Dans ce roman, tu entendras parler de Matt, des cannoli, d’un cercle de lecture, de la cote amilfaltaine, d’une brouille de 50 années, de raviolis et de la grappa, de l’aéroport JFK et Marco Polo, des vaporettos et des ferry-boats, d’un violon qui pleure, de RDA, du football, d’une cabane dans un jardin, de robes à fleurs et de bracelets bariolés, d’escarpins roses et de bottines, de limoncello et d’un zabaione, de Florence et Venise, de freesia et des papaveri, de la Toscane, d’une paire de lunettes et de pantoufles à talon, des piazzas et des Calle, d’une auberge et une pâtisserie, de Gabe et Rico, des pièces porte-bonheur et des étoiles filantes, d’une Ducati et des Vespas, de Michel-Ange et Schubert, d’un jardin de l’âme, de Ravello et Besonhurst, d’une Maserati et un Leica, du vert, des couchers de soleil et des aurores, de rose et de l’or.
De l’or comme un bijou qu’est ce livre
Mais surtout que
« Il suffit que quelqu’un nous dise quelque chose à propos de nous-mêmes, bon ou mauvais, pour qu’on fasse tout pour lui donner raison »
Une personne qui exige le respect ne l’inspire jamais, un parfait poppy-isme
Toi aussi laisse-toi emporter par la sagesse de Poppy, son amour et sa magie.
Un personnage fascinant, tolérant, ouvert au monde, avide de découvertes, étonnant, aimant, plein d’humour et d’attention, la gentillesse incarnée, pleine de surprises et de sagesse.
Je voudrais que cette lecture dure et dure encore.
Je n’ai pas envie de quitter Poppy.
Aime ce livre à ton tour et ajoute toi aussi de la couleur dans ce monde terne
C’est ce que te dit Poppy, à chaque fois, que tu aimes, peu importe quoi, ou qui, tu ajoutes de la couleur, et quand tu ne réussis pas tu le ternis
alors colore la vie comme l’infini des possibles a coloré la mienne
« L’amour, sous toutes ses formes, est ce qui transforme la morne existence en une peinture flamboyante »
Quelle beauté ! Que d’émotions ressenties au cours de cette lecture ! De leçons de vie !
Laisse-toi cueillir et bercer par ces mots.
En partie dramatique, en partie mystérieux, avec un peu de suspense et quelques scènes de comédies romantiques, tu auras envie de rire et de pleurer.
Tu découvriras, que la vie n’est pas toujours circulaire. Le plus souvent, c’est un dédale tortueux d’impasses, de faux dépris et de souffrances. Un dédale exaspérant, vertigineux, dans lequel il est impossible de se retrouver et pour lequel il est inutile de dresser des plans. Mais pas un seul coin, pas un seul virage ne doit jamais être évité.
« N’oubliez pas de mettre du soleil autour de vous et ne sous-estimez jamais l’importance de votre lumière pour ceux qui vivent dans le brouillard. »
✩ L’infini des possibles ⟷ Lori Nelson Spielman ⟷ 528 pages ⟷ Éditions du Cherche Midi, le 28 mai 2020 ✩
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loticadream dit
kimysmile en a parlé sur insta et rien que de l’entendre parler de ce livre qu’elle a adoré, ça m’a donné envie. Je vois que toi aussi tu l’as beaucoup aimé, donc, je vais me le noter !