PRÉSENTATION DE L’ÉDITEUR :
Âgé de cent cinq ans, Woodrow Wilson Nickel sait qu’il sera le prochain à s’éteindre dans l’hôpital pour vétérans où il vit. Mais il est bouleversé quand il apprend que les dernières girafes risquent de disparaître avant lui.
Car près de quatre-vingt-dix ans plus tôt, en 1938, le jeune Woody s’est lié d’amitié avec deux girafes rescapées, comme lui, du grand ouragan de Nouvelle-Angleterre. Ingénieux et sans attaches, il s’est vu confier le rôle de chauffeur du convoi qui allait conduire ces surprenantes passagères du port de New York au zoo de San Diego, où elles étaient attendues. Une aventure de douze jours et un inoubliable voyage initiatique à travers
l’Amérique de la Grande Dépression, qui a fait de lui l’homme qu’il est devenu.
Woody ne peut laisser son histoire se perdre avec lui. Avant de disparaître à son tour, il doit raconter…
Inspiré d’une histoire vraie, un roman d’apprentissage universel et plein d’humanité porté par les souvenirs empreints de nostalgie du vieux Woodrow Nickel et par la profonde et touchante amitié qu’il a nouée avec les girafes.
Aujourd’hui, je te parle de la première parution Nami de cette nouvelle année 2024, un livre que j’ai lu en 2023 et que j’ai adoré.
Sur ce titre, les avis étaient plus partagés entre les lecteurs Nami.
C’est un livre différent des autres publication de la maison, plus historique, une intrigue peut-être un peu longue à se mettre en place et de comprendre où veut en venir l’autrice, mais moi qui avais des notions du « Dust Bowl » avec ma lecture de « Les vents de sable » de Kristin Hannah j’avais un contexte historique que je connaissais. Il n’est pas forcément bien expliqué par l’autrice.
Si tu veux savoir de quoi je parle, j’avais effectué pas mal de recherches, tu peux les trouver ici
Venons-en à mon avis
Tu commences le récit avec une jeune femme officière de liaison des vétérans, chargée après la mort de Woodrow Wilson de disperser ses biens aux survivants.
Elle ouvre la cantine de Woodrow, s’attendant à y trouver uniquement des uniformes usés.
Cependant, sa découverte est bien plus extraordinaire : une girafe en peluche et une douzaine de carnets soigneusement écrits.
Au chapitre suivant, tu rencontres Woodrow Wilson, le centenaire, décide de partager son histoire après avoir appris la possible extinction des girafes.
La première à lire ses mots est l’officière de liaison, et toi, lecteur, tu plongeras dans cette incroyable aventure par son intermédiaire.
L’histoire nous transporte à travers le temps, alternant entre le jeune Woodrow de 17 ans et le Woodrow centenaire qui raconte son passé dans ses carnets.
C’est une histoire d’espoir, d’affinité avec les animaux, et de courage face à l’adversité.
Ces girafes sont extraordinaires à bien des égards, elles ont survécu à une tempête en mer et devenant les premières girafes à parcourir le continent américain, de New York à la Californie, par la route, pour rejoindre le zoo de San Diego.
Un voyage de plus de 5 000 kilomètres.
Au cœur d’une époque marquée par la dépression et l’ombre grandissante de la guerre en Europe, ces deux girafes apportent une lueur d’espoir en traversant le pays vers leur destination, où elles sont attendues.
Partout où elles passent, elles sèment la joie.
De Saint Louis en passant par San Francisco, Providence, Los Angeles, le Kansas, Baltimore, Sacramento, Washington, Detroit.
Tu voyages avec ce quatuor improbable.
Des scènes sont très émouvantes, d’autres palpitantes.
L’histoire de Woody est tout aussi extraordinaire, survivant au Dust Bowl, à un ouragan dévastateur, pour finalement se retrouver au volant d’un camion transportant des girafes à travers tout le pays.
C’est une histoire de détermination et d’audace.
Une quête de soi.
Woody va se révéler auprès de Boy et Girl, les girafes.
Il va aussi pouvoir faire la paix avec son passé.
L’histoire se déroule dans un contexte historique riche, plongeant le lecteur dans les événements marquants de l’époque, comme le krach de Wall Street, le Dust Bowl et les accords de Munich.
Elle célèbre la résilience humaine, les liens entre l’homme et les animaux, et la poursuite des rêves même dans les moments les plus sombres de l’histoire.
Une histoire émouvante et passionnante, inspirée de faits réels, qui vous transportera à travers le temps et l’espace.
C’est une célébration de la vie, de l’amour et de la persévérance, le tout enveloppé dans une aventure épique et une saga historique.
Quel lien peut-il avoir entre le Dust bowl, un couple de girafe, Fenimore Cooper, un cirque itinérant, des oignons, une journaliste aux cheveux roux et une Packard Bell verte ?
Il te faudra lire le livre pour avoir réponse à toutes tes questions et des questions, tu en auras, l’autrice maintient le suspens tout au long, tu as des réponses puis une nouvelle questions avec surtout l’envie de comprendre qu’est-ce qui est arrivé aux girafes et à Woodrow pour qu’il soit si pressé de raconter leur histoire à l’aube de sa vie ?
Dans ce roman tu trouveras :
Le dernier des Mohicans, des lucky strike, Margaret Bourke-White, des couchers du soleil, la ségrégation, le Mann Act qui concerne les épouses s’enfuyant avec un autre homme, une murmuration, tout ceci t’est expliqué t’immergeant dans une période historique de grands changements.
Le jour où les girafes ont disparu te fait voir les merveilles de la nature, l’instinct animal, les choix de vie que l’on fait. Elle te montre le désespoir, mais aussi que tu peux toujours te relever.
Cela te parle d’amour, pas celui auquel tu t’attends, du respect animal.
Une histoire époustouflante d’espoir, d’amour des animaux et de courage, où le voyage de deux girafes extraordinaires à travers l’Amérique de la Grande Dépression devient une métaphore de la résilience humaine et de la quête éternelle de la joie.
✩ L’étonnant voyage du garçon qui parlait aux girafes⟷ Lynda Rutledge ⟷ 448 pages ⟷ Éditions Nami, le 10 janvier 2024✩
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