PRÉSENTATION DE L’ÉDITEUR :
» Quel fantastique premier roman! » Camilla Läckberg
« Katrine Engberg nous propose un premier grand polar qui vous tiendra en éveil toute la nuit. Original et glaçant ! » Cindy, Librairie Mots en Ligne, Courbevoie
« Un page turner. Un premier roman que je vous recommande absolument ! » Sandrine Dantard, Fnac Grenoble
En plein centre-ville de Copenhague, une jeune étudiante est retrouvée dans son appartement sauvagement assassinée, le visage marqué par d’étranges entailles. L’inspecteur Jeppe Korner et son équipière Annette Werner, chargés de l’affaire, découvrent rapidement que le passé de la victime contient de lourds secrets. Quant à la propriétaire de l’immeuble et également voisine, Esther, elle est en train d’écrire un roman qui relate dans les moindres détails le déroulement du meurtre.
Simple coïncidence ou plan machiavélique?
Commence alors pour Jeppe et Annette une plongée au cœur d’une ville dans laquelle les apparences sont mortelles.
Avant, il y a à peine 3 ans un auteur nordique je n’aimais pas ça, je m’ennuyais puis j’en ai lu un, deux, etc., et maintenant je peux dire que j’adore ça sans pour autant ne lire que ce genre de polar/thriller.
Une nouvelle auteure, un premier roman, un pitch intéressant il ne m’en a pas fallu davantage pour lire ce thriller.
Au final, mon avis n’est pas si enthousiaste que je le pensais au départ, mais si j’ai été déçue à la fin de ma lecture à l’heure où je t’écris ces mots (5 jours plus tard) je revois ma position. J’ai quelques bémols, mais j’ai quand même bien aimé, les personnages me restent en tête tout comme les merveilleuses descriptions de Copenhague. De plus, c’est un premier roman, je laisse sa chance à l’auteure, car il y a vraiment du potentiel à exploiter.
Dans ce thriller on a :
Julie, une rebelle réprimée ; un petit lac rempli de secrets. Esther l’a pris sous son aile pour l’aider à avancer dans la vie mieux qu’elle ne l’a fait. Une compagne de souffrance, qui a été maltraitée par la vie et a tout surmonté.
Kristoffer, le parfait suspect il connaissait la victime, très introverti, un peu étrange à la limite de l’autisme.
Un tueur qui a essayé de protéger le visage pour utiliser la peau ensuite.
Quelles sont ses motivations ?
Quelle pulsion pousse un homme ou une femme à accomplir ce meurtre.
De prendre le risque de rester longtemps auprès de sa proie.
40 pages de brouillon d’un roman policier qui décrit de façon détaillée le meurtre de Julie.
Des motifs minutieusement tracés au couteau sur un visage.
Anette et Jeppe se sentent pris au piège, ils se sentent comme des pions.
Tous les proches de la victime de près ou de loin pourraient avoir un mobile. Tous paraissent suspects ; pourtant aucune preuve formelle ne permet de les mettre en examen.
Le manque d’indice et les théories divergentes créent des tensions au sein de l’équipe, dont Jeppe, à la charge pour cette enquête.
Réalité, livre — fiction ou réalité ?
Le personnage principal Jeppe est en dépression nerveuse depuis son divorce doit faire ses preuves, est-il prêt ? J’ai eu plus de mal avec Annette et son « humour », mais ce n’est qu’un détail qui n’a gâché en rien le suspens.
L’enfant étoile est un thriller plutôt soft, agréable à lire, mais qui souffre de manque de tension, de scènes, de rebondissements qui surprennent le lecteur. J’ai deviné à la moitié du roman le reste et ça, je n’aime pas. J’ai quand même été tenue en haleine, mais j’ai préféré la deuxième partie ainsi que les 150 dernières pages ; qui elles ont du punch.
L’intrigue de Kathryn Engberg est plutôt originale dans le sens où le thème n’est pas surexploité.
Le final ne m’a pas du tout surpris malheureusement, un twist final m’aurait comblé.
Elle est bien écrite comme le reste du roman, elle est surtout plausible.
Une lecture que j’ai appréciée pour ses personnages, pour les rues, statues et la culture de Copenhague et du Danemark que je rêve, un jour, de découvrir, j’ai aimé les petites touches d’originalité de l’intrigue, mais je déplore un manque de surprise dans les révélations importantes.
Ce roman et son auteure méritent d’être découverts. Juste, ne t’attends pas à un tempo élevé ni des révélations abondantes ni surprenantes. Comme il s’agit d’un premier roman, je relirai cette auteure, car son talent parait bien prometteur, j’espère pour les prochains opus plus de crédibilité dans les personnages, ils ne m’ont pas paru assez bien « dessinés ». Intéressants oui, mais pas tous du même acabit, Kathryn Engberg nous laisse peut-être des révélations pour la suite de sa série…
✩ L’enfant étoile ⟷ Kathryn Engberg ⟷ 416 pages ⟷ Éditions Fleuve, collection noire, 7 janvier 2021 ✩
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