PRÉSENTATION DE L’ÉDITEUR :
» Rose l’a dit à Lou : il faut croire encore au bonheur. Elle a toujours eu le don pour apporter de la joie à partir de presque rien. Un joli paysage, une belle lumière, le parfum d’une pivoine, le goût du chocolat noir attrapé avec la langue sur le fouet à pâtisserie, un bon repas, un fou rire qui tire les larmes, respirer à pleins poumons, danser, jouer… Ce sont ces petites doses de bonheur à pratiquer au quotidien. C’est à cela qu’il faut s’accrocher. »
Jamais il n’y a eu plus d’urgence à aimer
Pour les lecteurs qui connaissent l’auteure, ce livre est une suite à la mélancolie du kangourou.
Lou a 8 ans au début du roman. Pas d’inquiétude, vous pouvez totalement lire ce livre indépendamment. (même si ce serait dommage, car la mélodie du kangourou est absolument magnifique, un bijou de roman autour de la résilience)
Je ne vais donc pas m’attarder sur le passif des protagonistes, je n’ai pas envie de spolier les lecteurs.
On quitte Paris pour la quiétude des montagnes du Grand Bornand. La haute Savoie.
Lou s’apprête à rentrer à l’école. C’est une enfant enjouée, pleine de vitalité, qui adore son arrière-grand-mère.
Le chalet où vit Lou et sa famille vibre aux sons des rires. Le chalet du bonheur comme elle le surnomme.
Un endroit chaleureux comme ses habitants. Un lieu enchanteur comme la vallée où il est situé, face à la chaîne des Aravis.
Laure Manel aborde par le biais des souvenirs de Hermance des faits historiques qui se sont joués dans ces montagnes notamment la catastrophe de 1987
Ce livre donne envie de randonnée, de refuges en haute montagne, de tartes aux myrtilles, de ski et de patinage, de reblochon et de raclettes, les descriptions te font voyager jusque-là. Tu vois la nature changer au gré des saisons. Du blanc au vert, du vert aux tons de bruns.
On y trouve aussi les plats typiques de la région comme les rioutes et bugnes (je ne connaissais pas du tout)
Chacun des protagonistes apporte un thème, un sujet. Grave ou moins grave. Toujours avec cette légèreté qui caractérise la plume de Laure Manel. Elle assène des vérités autant sur la vie et ses différents cycles que sur la nature et le monde d’aujourd’hui.
Lire Laure Manel c’est se sentir dorloté, s’est se blottir et se sentir serein, c’est rencontrer des personnages et vouloir vivre avec eux. C’est doux, réconfortant tout en étant passionnant.
L’auteure sait tenir son public en haleine, le suspens est présent. Les sentiments prégnants.
« Ne commettez pas d’imprudence, mais ne soyez pas trop sages non plus. Il faut un peu de folie et de déraison dans la vie. »
Le thème central choisi par l’auteure n’est pas des plus simples. Cela aurait pu être trop, cela ne l’est pas.
Je ne veux rien dévoiler. Je ne m’étendrai en rien sur le sujet principal du livre ni sur les protagonistes.
Je te dirai que ce n’est pas un livre léger, mais que oui l’on pleure, que le cœur se serre, que les larmes montent, mais le rire est là aussi. La vie rugit, surgit toujours et envers contre tout.
Malgré la gravité, Laure Manel te montre que le bonheur n’est jamais très loin, que le malheur te fait voir la vie autrement, différemment.
J’ai vu une fois de plus la vie en rose. Les lecteurs qui ont lu cet opus ou le précédent comprendront.
✩ Le sourire des fées ⟷ Laure Manel ⟷ 348 pages ⟷ Éditions Michel Lafon, le 11 juin 2020 ✩
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Floriane dit
Je termine ce livre…. Bouleversant !
Yeux humides , et l’impression d’avoir grandi.
Lever le tabou sur un thème , tel que celui mentionné dans le livre donne matière à réflexion…j’ai adorée ce livre. J’en suis toute chamboulée
Souris dit
Je comprends j’ai été très émue moi aussi à sa lecture.