PRÉSENTATION DE L’ÉDITEUR :
Deux amants face à la noirceur de l’Allemagne nazie,
où l’espoir est aussi fragile qu’une figurine de porcelaine…
À l’aube de la Seconde Guerre mondiale, Max, jeune architecte autrichien juif et Bettina, une belle et célèbre artiste allemande tombent éperdument amoureux. Mais ces débuts étincelants sont obscurcis par la montée du nazisme. Max est envoyé à Dachau, et seul son talent pour fabriquer des figurines de porcelaine le protège d’une mort certaine. Prête à tout pour sauver son amant, Bettina préfère mourir que vivre un instant sans lui.
Des années plus tard, au tournant du xxie siècle, Clara, la fille de Bettina, entreprend un voyage pour retrouver ses racines et découvrir l’identité de son père. Tandis que Clara reconstitue le puzzle de ses véritables origines, elle découvre le terrible secret que sa mère aurait voulu garder enseveli pour toujours…
Bonjour mes liseurs, aujourd’hui c’est un avis mitigé que je te donne.
C’est un livre qui a reçu d’excellentes critiques sur Goodreads.
Je l’avais repéré en anglais, le thème avait a priori tout pour me plaire : la Seconde Guerre mondiale et un fait que je ne connaissais pas, à savoir la porcelaine Allach.
Malheureusement, je suis mitigée, ce roman n’a pas réussi à me convaincre. Bien que ce fût une lecture intéressante, j’ai trouvé cette lecture longue et il m’a manqué d’émotion notamment.
En 1993, à Cincinnati, tu fais la connaissance de Clara Vogel, qui achète plusieurs figurines en porcelaine lors d’une vente aux enchères.
La quête de Clara pour retrouver son père — un homme qu’elle n’a jamais connu et dont l’identité demeure un mystère — est motivée par cette découverte.
Tout ce qu’elle sait, c’est qu’il était « le fabricant de porcelaine de Dachau », comme le lui a révélé sa mère Bettina avant de décéder.
La figurine pourrait l’aider à retracer ses origines et à éclairer l’histoire de sa famille.
Sa quête la plonge profondément dans le passé de sa mère, Bettina, dans la vie de celle-ci en Europe occupée par les nazis, et dans l’histoire de l’homme qu’elle aimait. L’histoire de Bettina, racontée à travers deux chronologies, commence en 1929 avec le mouvement Bauhaus et relate comment cette artiste allemande tombe amoureuse de Max Ehrlich, un juif autrichien qui étudie pour devenir architecte.
Ce récit est une œuvre de fiction historique centrée sur l’amour, la perte, le courage et l’expression artistique, avec un élément de mystère au cœur de l’intrigue.
Les personnages retranscrivent de manière assez précise l’époque et le lieu de l’histoire.
Bien que les deux chronologies soient bien élaborées et que le récit soit fluide, j’aurais aimé que le roman explore un peu plus la vie de Clara.
L’art joue un rôle central dans ce roman, et j’ai apprécié la façon dont l’autrice a utilisé le thème de l’expression artistique et de l’interprétation de l’époque pour faire progresser l’histoire, tout en mettant en lumière l’impact de la censure sur les efforts artistiques dans l’Allemagne nazie d’avant la Seconde Guerre mondiale.
Les premières œuvres de Bettina, qualifiées d’« art dégénéré », étaient jugées « inappropriées » par le régime.
C’était la première fois que je découvrais la porcelaine Allach, produite dans une usine près de Munich, liée au camp de concentration de Dachau et approuvée par le chef SS Heinrich Himmler.
Je lis beaucoup de fiction sur la Seconde Guerre mondiale, et j’apprécie lorsque les histoires abordent des sujets qui me sont inconnus.
J’aurais aimé qu’une note de l’auteur sur les personnes et les lieux qui ont inspiré cette histoire soit incluse à la fin.
Les romans se déroulant à cette époque ne sont généralement pas des lectures légères, et celui-ci ne fait pas exception.
Malheureusement, je n’ai pas ressenti les émotions auxquelles je m’attendais, et je n’ai pas réussi à m’attacher aux personnages. J’ai été distante tout au long de l’histoire.
J’adore m’immerger dans un livre, de le vivre à travers les yeux des personnages, mais ici, j’ai simplement lu les mots sans ressentir d’émotion.
Malgré que j’ai appris quelque chose de nouveau, et vu le nombre de livres déjà lus sur cette période, c’est rare, je regrette de ne pas avoir ressenti d’émotion.
J’ai trouvé le ton du récit distant, froid.
J’ai aimé quand l’autrice explore le monde de l’art, quand elle met en contraste l’art approuvé par les nazis avec celui considéré comme dégénéré.
Cependant, j’ai trouvé les personnages, en particulier Max et Bettina, peu développés, et leur romance quelque peu clichée.
La fin du roman m’a paru précipitée, certains aspects de l’intrigue n’ont pas été pleinement résolus.
Bien que ce roman offre une vision intéressante de l’histoire, je ne suis pas convaincue, tu l’as compris.
✩ Le porcelainier de Dachau ⟷ Sarah Freethy ⟷ 352 pages ⟷ Éditions Hauteville, le 6 mars 2024✩
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