PRÉSENTATION DE L’ÉDITEUR :
C’est l’histoire de Guille…
C’est l’histoire d’un petit garçon débordant d’imagination qui voue un amour sans bornes à Mary Poppins.
L’histoire d’un père un peu bougon, qui vit seul avec ce fils sensible et rêveur dont il a du mal à accepter le caractère.
D’une institutrice qui s’inquiète confusément pour l’un de ses élèves qui vit un peu trop dans ses rêves.
D’une psychologue scolaire à qui on envoie un petit garçon qui a l’air d’aller beaucoup trop bien.
Quel mystère se cache derrière cette apparence si tranquille, et pourtant si fragile ?
Un roman choral aussi tendre que bouleversant, qui emprunte à l’enfance toute sa sincérité désarmante pour dire l’amour, le vide, le rêve et la puissance de l’imaginaire.
Après Une mère et Tout sur mon chien, Alejandro Palomas nous surprend encore avec cette histoire qui peut faire penser à Extrêmement fort et incroyablement près de Jonathan Safran Foer, tant elle est hors norme.
Je pense que le Guille que nous voyons dans le livre est la pièce d’un puzzle, et que derrière cette gaieté affichée il y a un… mystère
J’ai fermé les yeux et j’ai respiré profondément
Alors je l’ai vue
La partie cachée de l’iceberg
Elle était là
Aussi forte que la lumière d’un phare
Et moi, je referme ce roman les yeux pas tout à fait secs d’avoir pleuré, juste avant de sourire et de faire monter les larmes à nouveau.
Guille, petit prince de 9 ans qui rêve d’être Mary Poppins, qui croit en la magie pour réussir là où lui n’y arrive pas.
Réussir quoi, ça je ne te le dirai pas.
C’est juste magnifique et poignant.
J’ai deviné assez vite une des causes/raisons de la partie enfouie de l’iceberg que l’ont peut apercevoir dans les yeux de ce petit garçon, mais j’étais loin d’avoir tout compris.
Maria, la conseillère d’orientation m’y a aidé.
Sur la route et dans le monde de Guille, il y a aussi son amie Nazia
Sa seule et unique amie.
Guille n’est pas un enfant ordinaire, les autres le fuient.
Pour lui, le foot ou le rugby ça ne compte pas ; tout ce qu’il veut c’est lire et voir le Big Ben comme Peter Pan, se balader dans le même parc que les 101 dalmatiens, voir les cheminées de Londres comme Mary Poppins.
Guille c’est un énorme sourire et des chants à tue-tête, c’est supercalifragilisticexpialidocious
Oui, c’est super, fragile, merveilleux.
Dans ce roman, il y a aussi Manuel Antùnez, son papa.
Il ne comprend pas toujours son fils.
Il l’aime, c’est certain. Tu verras à quel point.
Si le sourire de Guille cache la face immergée d’un iceberg que dire de cet homme bourru qui ne dit rien ou presque, mais qui a tellement à crier.
Alejandro Palomas aborde surtout deux thèmes dans ce roman des thèmes que je vais taire pour que tu puisses en découvrir toute leur force, mais il y a aussi le thème de la différence abordée à travers Nazia, mais aussi de Guille, il aborde la crise économique espagnole à travers Manuel.
Il te montre encore qu’il ne faut pas se fier aux apparences.
Un sourire peut cacher la pluie.
Alejandro par la voix de Guille, son héros, quand il est narrateur va t’émouvoir et faire sourire.
Il te rappelle à quel point les enfants sont à la fois naïfs et à la fois si matures quand il s’agit de comprendre le monde qui les entoure.
L’autre narratrice c’est Maria, la psychologue alertée par Sonia l’institutrice qui a senti chez Guille quelque chose de grave, de caché, elle veut l’aider.
Maria au fil des séances, des dessins, des rédactions de Guille va finalement comprendre tous ces secrets et mystères qui entourent ce petit bonhomme.
Un petit bonhomme qu’elle a envie d’aider et nous aussi.
Il ne peut en être autrement, il est tellement attendrissant.
Deux fois, j’ai pleuré. Quand j’ai lu ses souvenirs de son voyage à Londres avec ses parents, qu’il raconte avec toute son innocence et la fin.
Le spectacle de Noël, cette scène m’a coupé le souffle, le silence s’est fait dans le public, ici aussi.
Il n’y avait plus que Guille et mes larmes.
Dans ce roman il y a des nuages, des arcs-en-ciel, des mots magiques, des voix amies, des secrets, de gros nuages noirs, une liste domestique, des dessins, des mots d’enfants, un papier oublié, une jupe à fleurs, un parapluie, une lettre, des draps mouillés, des fleurs blanches, de la pizza, un album en cuir marron, un coffre aux trésors, un monsieur sirène et des lettres du jeudi.
Il y a des sourires surtout, et deux hommes qui se tiennent par la main.
L’un adulte, l’autre enfant.
C’est supercalifragilisticexpialidocious, et bien plus que ça.
Beaucoup, beaucoup plus.
C’est une voix très très très grande dans un petit corps.
Guille c’est la fragilité, la tendresse et la magie, la force et l’amour, la joie de vivre, une immense sensibilité, une magnifique amitié. C’est aussi la noblesse de cœur et la sincérité.
C’est Guille, et c’est aussi Alejandro Palomas.
Et puis il y a son père, et Miss Maria, et Nazia, et Miss Sonia.
Lisez ce roman, car il se cache beaucoup de beautés derrière ces pages.
La splendide couverture et son auteur cachent tout.
Il te faudra plonger avec les crabes et les sirènes pour te rendre à la base de l’iceberg où se trouve la vérité et tout ce qui l’accompagne :
« La vérité quand elle surgit n’est souvent qu’une porte s’ouvrant sur une autre vérité plus profonde, qu’on n’aurait jamais soupçonnée et qui souvent explique tout »
✩ Le petit garçon qui voulait être Mary Poppins ⟷ Alejandro Palomas ⟷ 224 pages ⟷ Cherche Midi éditeur, le 2 janvier 2020 ✩
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