PRÉSENTATION DE L’ÉDITEUR :
Entre notre monde et l’au-delà existe un étonnant studio photo où les défunts peuvent tourner une dernière fois les pages du livre de leur existence terrestre. À travers une collection de photos soigneusement choisies, chacun peut remonter le temps pour se remémorer les moments précieux de son passé. Paysage d’enfance, noces avec l’être aimé, portrait de famille… un voyage sur le flot de ses souvenirs, des instants les plus doux à ceux d’infortune.
Accompagnés par Hirasaka, le mystérieux propriétaire du studio, une vieille femme, un yakuza et une enfant entre la vie et la mort vont traverser cette antichambre de l’au-delà. Mais s’ils peuvent revisiter leur passé, ils ne doivent pas oublier qu’on ne peut faire dévier le cours des choses déjà écrites en toute impunité.
Entre nostalgie des choses perdues et célébration des petits bonheurs du quotidien, un roman doux-amer universel sur la place des souvenirs au moment où la vie s’éteint.
Lors de ma lecture de « Le Gardien des Souvenirs », un roman japonais à paraître chez Nami, j’ai été profondément émue.
Hirasaka, propriétaire d’un studio photo, accompagne les défunts vers un lieu intermédiaire avant leur dernier voyage.
Les personnages variés abordent la mort de manière distincte, créant une dynamique fascinante.
Hirasaka est le personnage symbolique du livre, un excellent hôte accueillant toujours ses « invités » avec grâce et délicatesse, qualités très recherchées dans le monde d’aujourd’hui, où la précipitation et le manque d’attention rendent les relations détachées et moins intimes.
Chacun, dans ce studio, doit choisir des photos pour créer une lanterne tournante, une lanterne qui offre en quelque sorte un résumé visuel de leur vie.
La première histoire était très émouvante et douce pour moi, car elle introduisait toutes les règles du studio de photographie.
La deuxième histoire, bien qu’incertaine au début, m’a émue à la fin, démontrant que même les personnes les plus dures ont des émotions.
La dernière histoire, bien que déroutante, était nécessaire pour mieux comprendre le personnage principal.
En parlant de ce dernier, c’était un personnage très intéressant avec un grand cœur.
J’aurais aimé en savoir plus sur son histoire, mais peut-être y avait-il l’intention de la garder secrète ?
Malgré la légèreté apparente de l’histoire, l’auteur explore la profondeur des souvenirs comme notre bien le plus précieux.
Chaque personnage m’a transporté dans sa vie à travers ses souvenirs marquants, cela a créé entre eux et moi une connexion forte.
Composé de trois histoires sur la vie après la mort, le livre explore des thèmes profonds.
Les personnages forts et la morale subtile en font une lecture captivante.
C’est quand je lis de tels romans que je sais pourquoi j’aime autant la littérature asiatique.
En peu de mots, les auteurs expriment tellement. Ils ont une sagesse, une expérience de la vie très différente de nous, occidentaux.
Hirasaka, le personnage central, incarne la grâce et l’écoute, créant une atmosphère magique autour de ses petites lanternes à déposer dans les branches des cerisiers.
« Le Gardien des Souvenirs » offre une réflexion sur soi-même et l’avenir, et la littérature asiatique brille à travers sa simplicité et sa profondeur, un roman qui touchera, je l’espère, le cœur de nombreux lecteurs.
Malgré la légèreté de l’histoire, il s’agit d’un roman très touchant qui prouve que les souvenirs sont ce que l’on possède de plus précieux.
Les personnages m’ont fait vivre et découvrir leur vie antérieure, pour une journée, lors d’un souvenir bien précis qui a marqué leur existence.
Je m’y suis sentie si bien, avec eux.
Un petit livre empreint d’une magie chaleureuse, qui offre au lecteur d’intéressantes pistes de réflexion sur lui-même et sur l’avenir qui l’attend.
Une histoire qui renferme le charme de la meilleure tradition japonaise. »
Même si je n’ai pas eu de coup de cœur, ce livre a fait couler mes larmes et m’a offert une intrigue que je n’avais jamais lue. Il m’a donné à voir des instantanés de vie qui m’ont toute touchée.
Je me suis posé cette question : quels sont les souvenirs qui font de moi la personne que je suis aujourd’hui
C’est aussi pour cela que je lis : susciter des réflexions, une réflexion que l’on a partagées en famille après ma lecture
Trois histoires touchantes qui révèlent des thèmes profonds sur les souvenirs, avec des personnages forts et une morale subtile qui captivent le lecteur. Malgré la légèreté apparente, le roman démontre que tous les souvenirs sont précieux.
Le livre offre une réflexion sur l’identité et l’avenir.
La grâce du personnage principal et qui est le dénominateur commun, Hirasaka, crée une atmosphère magique, empreinte de douceur.
Bien que le livre n’ait pas été un coup de cœur, il m’a fait couler des larmes, il a suscité des réflexions profondes sur les souvenirs qui forgent notre être.
Le gardien des souvenirs explore les thèmes universels des souvenirs et de l’identité à travers trois histoires poignantes, révélant la sagesse de la littérature asiatique qui s’exprime en peu de mots, mais résonne puissamment.
Ce roman te transporte au-delà de la vie, entre légèreté et profondeur, il invite chaque lecteur à s’interroger sur les souvenirs qui forgent son essence, son existence.
✩ Le gardien des souvenirs ⟷ Sanaka Hiiragi ⟷ 272 pages ⟷ Éditions Nami, le 1er mars 2024✩
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