de Andrew Taylor
566 pages, 7,60€
Thriller
Pocket Édition, 4 juillet 2013
1934. Lydia Langstone fuit son mari, tyrannique et violent. Elle quitte la haute société londonienne, et tous ses privilèges, pour Bleeding Heart Square. Un nom funeste à l’image d’un sombre quartier.
Là, elle trouve refuge dans une pension de famille. Un asile finalement bien inquiétant : Miss Penhow, l’ancienne propriétaire, est portée disparue ; Joseph Serridge, son successeur, est introuvable ; un homme surveille jour et nuit la maisonnée…
Et régulièrement parviennent à cette adresse des morceaux de cœur en décomposition, enveloppés dans du papier kraft…
Comme la quatrième de couverture l’indique nous commençons ce roman avec le départ de Lydia qui a quitté son mari violent et son confort pour se réfugier dans une maison de Bleeding Square Heart où son père loue un appartement. Un quartier misérable de Londres.
Lydia fait connaissance des autres locataires, tous assez étranges, de plus le propriétaire actuel, Monsieur Serridge, reçoit des colis mystérieux et glauque: des cœurs emballés dans du papier kraft. Qui envoie ces paquets ? Pourquoi ?
Qu’est devenue Miss Penhow la première propriétaire dont Lydia retrouve son nom sur des draps de son logement ?
Lydia fait connaissance des autres locataires, tous assez étranges, de plus le propriétaire actuel, Monsieur Serridge, reçoit des colis mystérieux et glauque: des cœurs emballés dans du papier kraft. Qui envoie ces paquets ? Pourquoi ?
Qu’est devenue Miss Penhow la première propriétaire dont Lydia retrouve son nom sur des draps de son logement ?
Qui est cet homme qui rôde nuit et jour autour de la pension ?
L’auteur inscrit son intrigue dans un climat inquiétant, l’ambiance est sombre, il renforce encore un peu plus cette atmosphère sinistre avec la révélation d’une légende urbaine sur ce quartier de Bleeding Heart « Bleeding Heart Yard à Londres, près de Greville Street, fut ainsi nommé après qu’au XVIIe siècle, Lady Elizabeth Hatton, (…) y eut été retrouvée assassinée (…). Son cœur avait été sorti de sa poitrine ».
Nous suivons en parallèle l’enquête autour de la disparition de Miss Penhow et Lydia qui tente de s’habituer à mener une vie modeste en faisant connaissance avec toutes une série de personnages assez complexes et nombreux.
Le nombre de protagonistes et les ramifications qu’ils ont entre eux m’ont un peu troublée, j’ai eu parfois du mal à me souvenir de leurs noms, où ils s’étaient rencontrés, dans quelles situations ?
Malgré tout je ne peux nier que l’auteur crée un riche et vaste univers, autant pour ce qui est des personnages que pour le climat politique de l’époque au point que l’enquête concernant Miss Penhow m’a moins intéressée, mon attention s’est braquée sur les personnages et sur les descriptions des mœurs de la société anglaise des années 30.
Nous avons ainsi Lydia, Miss Penhow dont nous lisons le journal entre 2 chapitres, le père de Lydia, le capitaine Ingleby-Lewis, Rory le journaliste, Mr Finberry, un des locataire de l’immeuble, Fenella , Mme Renton une autre des locataire, Marcus le mari de Lydia, Mr Serridge le plus mystérieux de tous et quantité d’autres secondaires.
Au fur et à mesure de la lecture on comprend que tous sont liés d’une façon ou d’une autre.
L’auteur nous entraîne dans un imbroglio où les apparences sont trompeuses, il nous lance sur de nombreuses pistes pour en révéler d’autres, le lecteur en vient à douter de chacun des protagonistes.
Comme je vous le disais je me suis surtout intéressée aux mœurs de la société anglaise et le contexte social et politique de l’époque que l’auteur nous dépeint.
L’intrigue se déroule dans la période entre-deux guerre avec la montée du fascisme et l’avènement de la Bristish Union Of Fascist, la crise économique, les différences de classes sociales, l’émancipation des femmes, etc.
Andrew Taylor prend son temps pour développer son intrigue s’attachant surtout à la psychologie de ses personnages, le suspens est latent, les actions sont peu nombreuses, les indices nous sont révélés peu à peu, à nous lecteur de mettre en ordre toutes ces pièces de puzzle que l’auteur nous livre.
Le dénouement final est complètement inattendu.
La construction du roman m’a quelque peu perturbée ; au début des chapitres il y a un narrateur qui livre ses pensées au lecteur, on ne connaît pas son identité et ce jusqu’à la dernière page du livre, après ces quelques « paroles » nous lisons des extraits du journal de Miss Penhow, la disparue .
Les points forts du livre sont sans aucun doute l’habileté que l’auteur a eue de mêler fiction et faits historique, l’atmosphère inquiétante, les personnages fouillés et bien construits, le dénouement final, le tout dans cette ambiance propre à la littérature anglaise ; les points négatifs sont l’intrigue qui perd de son intérêt au fur et à mesure qu’on avance dans le roman et la construction du livre qui peut déstabiliser.
L’auteur inscrit son intrigue dans un climat inquiétant, l’ambiance est sombre, il renforce encore un peu plus cette atmosphère sinistre avec la révélation d’une légende urbaine sur ce quartier de Bleeding Heart « Bleeding Heart Yard à Londres, près de Greville Street, fut ainsi nommé après qu’au XVIIe siècle, Lady Elizabeth Hatton, (…) y eut été retrouvée assassinée (…). Son cœur avait été sorti de sa poitrine ».
Nous suivons en parallèle l’enquête autour de la disparition de Miss Penhow et Lydia qui tente de s’habituer à mener une vie modeste en faisant connaissance avec toutes une série de personnages assez complexes et nombreux.
Le nombre de protagonistes et les ramifications qu’ils ont entre eux m’ont un peu troublée, j’ai eu parfois du mal à me souvenir de leurs noms, où ils s’étaient rencontrés, dans quelles situations ?
Malgré tout je ne peux nier que l’auteur crée un riche et vaste univers, autant pour ce qui est des personnages que pour le climat politique de l’époque au point que l’enquête concernant Miss Penhow m’a moins intéressée, mon attention s’est braquée sur les personnages et sur les descriptions des mœurs de la société anglaise des années 30.
Nous avons ainsi Lydia, Miss Penhow dont nous lisons le journal entre 2 chapitres, le père de Lydia, le capitaine Ingleby-Lewis, Rory le journaliste, Mr Finberry, un des locataire de l’immeuble, Fenella , Mme Renton une autre des locataire, Marcus le mari de Lydia, Mr Serridge le plus mystérieux de tous et quantité d’autres secondaires.
Au fur et à mesure de la lecture on comprend que tous sont liés d’une façon ou d’une autre.
L’auteur nous entraîne dans un imbroglio où les apparences sont trompeuses, il nous lance sur de nombreuses pistes pour en révéler d’autres, le lecteur en vient à douter de chacun des protagonistes.
Comme je vous le disais je me suis surtout intéressée aux mœurs de la société anglaise et le contexte social et politique de l’époque que l’auteur nous dépeint.
L’intrigue se déroule dans la période entre-deux guerre avec la montée du fascisme et l’avènement de la Bristish Union Of Fascist, la crise économique, les différences de classes sociales, l’émancipation des femmes, etc.
Andrew Taylor prend son temps pour développer son intrigue s’attachant surtout à la psychologie de ses personnages, le suspens est latent, les actions sont peu nombreuses, les indices nous sont révélés peu à peu, à nous lecteur de mettre en ordre toutes ces pièces de puzzle que l’auteur nous livre.
Le dénouement final est complètement inattendu.
La construction du roman m’a quelque peu perturbée ; au début des chapitres il y a un narrateur qui livre ses pensées au lecteur, on ne connaît pas son identité et ce jusqu’à la dernière page du livre, après ces quelques « paroles » nous lisons des extraits du journal de Miss Penhow, la disparue .
Les points forts du livre sont sans aucun doute l’habileté que l’auteur a eue de mêler fiction et faits historique, l’atmosphère inquiétante, les personnages fouillés et bien construits, le dénouement final, le tout dans cette ambiance propre à la littérature anglaise ; les points négatifs sont l’intrigue qui perd de son intérêt au fur et à mesure qu’on avance dans le roman et la construction du livre qui peut déstabiliser.
Un roman qui plaira aux amateurs de littérature anglaise et de suspens sous fond de faits historiques.
noisette2011 dit
Je n'ai jamais lu un roman de ce genre, faudrait que j'essaie tu me donnes envie avec ton avis en tout cas. ^^
Et la couv est très belle.
Bisoux♥
Bouchon des bois dit
Ce livre m'intrigue fort fort et, malgré les points négatifs que tu relèves, je me demande si je ne vais pas me laisser tenter… J'ai un bon feeling, avec lui 😀 Gros bisous ma poupette <3
Des illusions livresques dit
Coucou,
Un livre dont j'ai vu la couverture plusieurs fois mais qui m'intrigue de part sa quatrième de couverture.
Merci donc pour ton avis.
Je ne pense pas le lire de suite mais je ne le note pour plus tard.
Gros bisous
Melliane dit
Sympa! je ne connaissais pas mais j'avais deja vu la couverture quelque part. Premier avis donc et je suis assez intriguée, j'aime beaucoup les bons mystères et il semble que celui ci est quand meme assez original.