PRÉSENTATION DE L’ÉDITEUR :
Des trois sœurs Sorrell, Lucy a toujours été la plus imprévisible. Pour autant, personne ne s’attendait à la voir annoncer ses noces une semaine à peine avant la cérémonie !
Pourquoi une telle urgence ? Lucy ne peut-elle jamais rien faire comme tout le monde ?
Tandis qu’Eve, l’aînée, décide de tromper son agacement et ses problèmes en s’investissant dans les préparatifs, Margot, la cadette, s’inquiète : elle, qui a rompu tous liens des années plus tôt, redoute ce séjour dans la maison de famille chargée de souvenirs douloureux, et la confrontation inévitable avec sa mère, cette grande romancière à l’inspiration tarie depuis longtemps.
Mais Margot n’est pas la seule à vouloir tenir le passé à distance. Car s’il est un trait que partagent les Sorrell, mère et filles, c’est le goût du secret. Et ces jours de fête pourraient se transformer en catharsis familiale…
Le vœu le plus important pour Lucy que toute sa famille soit réunie pour son mariage.
Un souhait pas évident à réaliser puisque leurs parents sont divorcés et leur sœur, Margot est distante de sa famille.
Surtout de sa mère.
Margot est partie 8 ans auparavant de la demeure familiale.
Ni l’une ni l’autre ne peuvent pardonner, mais quoi ?
Quelle est cette faute commise par Margot que tout le monde a l’air de juger instable ?
En plus, Lucy rêve de se marier à Windfalls, la maison de son enfance.
Tout le monde n’a pas les meilleurs souvenirs en ce lieu.
Margot n’arrive plus à penser aux lieux de son enfance en couleur.
Ils sont noir ou gris. Ternis.
Ce paysage, la maison, tout la suffoque, l’écrase.
Margot intrigue Kit, sa mère.
Elle la voit aujourd’hui comme une contrée lointaine, inaccessible.
Cette famille est pleine de non-dits qui les empoisonnent.
Tous marchent sur des œufs.
Le mariage risque de faire remonter des souvenirs.
Des mauvais souvenirs.
Rouvrir de vieilles blessures, faire remonter des querelles passées.
L’analogie de Margot avec la rivière est très forte.
C’est incroyablement bien écrit et imagé.
J’avais vu sortir de la vase quelque chose de sombre, de glauque. Je le sentais depuis le début persuadée d’avoir compris, mais non.
Hannah Richell mène sa barque jusqu’au bout du livre, elle t’amène là où elle le désire, quand elle l’a décidé.
Une fin que tu ne pourras pas imaginer.
Violente et pourtant salvatrice.
Je ne pensais pas du tout à un coup de cœur jusqu’à la fin. Jusqu’au dénouement.
J’ai été ébranlée dans mes certitudes.
Ces mots ont un effet catharsis pour les protagonistes et pour toi, lecteur.
KTELM
Kit, Ted, Ève, Lucy et Margot.
5 lettres gravées dans l’écorce.
Un arbre indestructible fait de racines, de sèves, de vie.
Toujours, ils seront liés.
C’est Lucy qui a gravé cela un jour. Aujourd’hui, les liens sont distendus et ne semblent plus du tout indestructibles.
« Il faut du courage pour aimer »
Kit et Margot sont sur les deux rives opposées d’une même rivière.
Elles sont séparées par le cours profond et tumultueux du passé.
Elles devront tenir 4 jours ensemble.
4 jours avant le mariage.
4 jours à naviguer en eaux troubles
Le tempo est plutôt lent.
Le temps s’écoule comme les saisons.
L’été succède au printemps.
L’automne à l’hiver.
Les saisons qui passent tout comme la rivière ont un lien avec l’intrigue.
Tu ne verras pas tout ceci pendant les 3/4 du roman.
Laisse Hannah Richell te détailler ses personnages.
Leurs failles et leurs secrets.
Laisse-toi explorer cette famille.
L’auteure magnifie ses portraits en les rendant imparfaits.
Cela pourrait arriver dans n’importe quelle famille.
Sur fond de mariage à l’anglaise, Hannah Richell tisse un drame plein de finesse et d’humanité, où se lit l’influence de Maggie O’Farrell et d’Elizabeth Strout.
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