Bonjour, mes liseurs, me voilà avec le 12e livre de la saga du bord de mer que j’ai lu le 14 avril avec mon amie Laure @liseusehyperfertile (lien vers son blog).
Je te conseille vivement de découvrir cette saga, même si le nombre de tomes peut effrayer.
Tu peux tout à fait commencer par ce tome-ci, car l’auteure, Tamara McKinley, dresse un portrait complet des personnages rencontrés au fil des tomes précédents.
Anne vit dans le Somerset avec ses deux filles, Rose et Emily, âgées de 3 et 1 an et quelque mois. Son mari, Martin, est pilote d’avion en mission actuellement pour bombarder l’Allemagne. Anne se languit de lui et souhaiterait également être auprès de sa mère, qui pourrait la réconforter.
Sa mère, Peggy, est le personnage emblématique de cette saga.
C’est elle qui gère la pension du bord de mer, où vivent de jeunes femmes travaillant dans différentes branches de l’armée britannique.
Peggy a maintenant près d’elle Daisy, sa plus jeune fille, Ron, son beau-père, et Cordelia, une vieille dame de 80 ans qui loge à la pension depuis de nombreuses années.
Pour tous les pensionnaires et Peggy, Cordelia est comme une grand-mère.
Peggy souffre de l’éloignement de ses enfants, Bob, Charlie et Anne.
Bob et Charlie sont partis à la même ferme qu’Anne, leur grande sœur.
Tous les enfants de Cliffehaven ont été éloignés.
Cliffehaven est une ville balnéaire inventée par l’auteure, mais pour moi, les lieux et les personnages sont si bien développés qu’ils semblent réels.
Ils ont des personnalités attachantes, à l’exception de Doris, la sœur de Peggy, un personnage détestable, acariâtre, à l’opposé de Peggy.
Peggy est une mère pour tous ses pensionnaires et pour toutes les âmes égarées de Cliffehaven.
Elle fait tout son possible pour que tout le monde soit heureux.
Elle adore les histoires d’amour et les mariages, mais veille sur ses jeunes pensionnaires.
C’est un personnage fort et inébranlable, mais dans ce tome, on ressent fortement son chagrin, sa tristesse et son désarroi face à toutes les injustices de la guerre et son inquiétude pour tous.
Retrouver Peggy, c’est retrouver une amie.
Je m’imagine toujours en train de boire un thé en sa compagnie.
Ce tome n’a pas échappé à la règle, j’étais en plus accompagnée de Laure, qui raffole autant que moi de cette saga.
Nous avions déjà lu ensemble le tome précédent.
Toutes les deux, nous avons préféré cet opus, plus dans l’émotion.
Les personnages sont déjà très réalistes dans les autres livres, très humains, mais ici on découvre une nouvelle facette d’eux.
Tamara McKinley, comme dans chaque tome, explique comment les Anglais ont vécu la guerre, combien tous ont participé à l’effort de guerre et tout ce que le gouvernement a mis en place.
Dans ce tome, elle parle notamment des « devin boy », de la Home Guard et de la Défense passive.
« Tout le monde a besoin d’amis dans des moments aussi durs et incertain, que ceux que nous traversons. »
Tristesse, tension, fatigue et inquiétude sont au cœur du récit, le lot de toutes les personnes enrôlées ou attendant le retour des soldats.
Les difficultés du rationnement, la débrouille des gens, notamment Ron qui braconne afin d’améliorer l’ordinaire, le charbon qui se fait rare et les prix qui flambent. On sent la lassitude en cette 4e année de guerre.
Les membres de la maisonnée sont unis dans la lutte quotidienne, plus proche encore.
Bravoure, force d’âme et détermination sont dans leur état d’esprit, même si, comme je te l’ai dit plus haut, l’effroi prend le dessus une fois qu’ils sont seuls ou inoccupés.
Cette fois, on alterne entre la pension et la ferme, pas à chaque chapitre, mais souvent.
J’aime beaucoup ce procédé qui m’a permis d’en apprendre plus sur la vie à la campagne et les règles du ministère de l’Agriculture, mais aussi de retrouver les enfants de Peggy qui étaient encore cités, mais qui n’avaient plus de place centrale dans les derniers tomes.
La pension, chaleureuse et confortable, résonne des rires et des conversations des locataires, qui se sentent là-bas comme chez eux.
C’est aussi le cas à la ferme où vit Anne, grâce à la bienveillance de Violette, la femme qui tient la ferme où elle vit avec ses filles et ses frères.
Il se passe toujours quelque chose, avec des rebondissements, de nouveaux personnages, des moments de joie et d’autres terrifiants. La vie leur impose à tous de nombreux compromis, la vie d’hommes ordinaires, anglais ou allemands, pris dans une guerre qui les dépasse.
Un tome est plus poignant, plus ancré dans l’émotion que les précédents.
Surtout pour les personnages principaux, Ron et Peggy, on voit ce qu’il y a derrière leur carapace« Tout le monde a besoin d’amis dans des moments aussi durs et incertains que ceux que nous traversons.
Je te conseille vraiment de découvrir cette saga tu peux lire tous mes avis sur le blog le dernier est ici, l’avant dernier est ici
PRÉSENTATION DE L’ÉDITEUR :
Le 12e volet de la saga de la pension du Bord de mer, vendue en France à 900 000 exemplaires, par l’autrice best-seller du Sunday Times
Début 1944, Anne, la fille aînée de Peggy Reilly, est partie s’installer dans le Somerset, au sud-ouest de l’Angleterre, avec ses deux enfants.
La vie de la jeune enseignante y est moins dangereuse qu’à Cliffehaven, le village côtier où réside sa mère et que survolent de nombreux avions de combat.
Pourtant, Anne vit dans l’angoisse de ne jamais revoir Martin, son époux. Pilote et formateur dans la RAF, il multiplie les missions de plus en plus risquées en territoire ennemi.
À Cliffehaven, Peggy et ses jeunes pensionnaires vivent elles aussi des heures sombres à la pension de Bord de mer. La guerre s’éternise, et toutes ont un proche dont elles espèrent le retour…
✩ La pension du bord de mer, tome 12 : en attendant ton retour ⟷ Tamara McKinley ⟷ 430 pages ⟷ Éditions L’Archipel, le 18 avril 2024✩
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