PRÉSENTATION DE L’ÉDITEUR :
Vienne, 1933. À 19 ans, Hedy Kiesler, séduisante actrice d’origine juive, épouse Friedrich Mandl, un riche marchand d’armes. Conscients de la menace qui vient d’Allemagne, ses parents cherchent, par ce mariage, à la protéger. Malheureusement, Mandl s’avère être un homme possessif et opportuniste, qui fraye bientôt avec les nazis. Horrifiée, Hedy parvient à s’enfuir et s’installe aux États-Unis, où elle devient Hedy Lamarr, superstar hollywoodienne.
La jeune femme ne peut cependant oublier l’Europe et décide de contribuer à sa façon à l’effort de guerre. Celle qui est aussi une scientifique de talent met alors au point un système de codage des transmissions révolutionnaire, utilisé de nos jours pour la téléphonie mobile ou le Wifi.
La première partie du roman se déroule en Autriche avant la Seconde Guerre mondiale, où, en tant que jeune actrice, elle est contrainte de se marier avec un marchand d’armes notoire, Friedrich Mandl
Son sort est à jamais lié à celui de son mari et à celui de sa cause. Car ce sont ses armes et les manœuvres politiques de ses compagnons qui tiennent l’Allemagne nazie à distance de l’Autriche.
Sa vie et celle de ses parents dépendent de lui.
En tant qu’épouse d’un riche industriel, président d’une firme d’armement ; elle assiste à de nombreux galas et dîners.
Hedy laissera toujours une oreille trainer, grâce à cela elle est au courant de nombreux secrets.
Comme les hommes la juge que comme un trophée, uniquement une belle femme, les langues se délient !
Qui irait se méfier d’une actrice ?
Des dîners, mais aussi des réunions clandestines entre de puissants chefs d’État.
Grâce à son incroyable intelligence, elle en apprend beaucoup plus que ceux qui l’ont rejetée ne le réalisent.
Vers la deuxième partie du livre, elle atterrit à Hollywood où elle devient bientôt une célèbre star de l’écran, mais derrière la façade se cache une culpabilité quant au sort de son peuple en Autriche pendant la Seconde Guerre mondiale.
Elle sent qu’elle n’a pas fait assez pour essayer de sauver les habitants de son pays avant de s’enfuir.
Alors, en utilisant la connaissance de ces réunions d’avant-guerre, elle commence à concevoir une arme pour essayer de mettre fin à la guerre plus rapidement.
Honnêtement, avant de lire ce livre, je ne savais pas grand-chose sur Hedy Lamarr, à part être que c’était une star hollywoodienne.
Marie Benedict raconte une histoire bien documentée sur une femme à laquelle le monde doit beaucoup.
Il y a presque 80 ans, Hedy Lamarr a inventé la technologie à l’origine du Wifi, du GPS, de la téléphonie mobile. Si elle était née cinquante ans plus tard, elle serait peut-être devenue une inventrice reconnue pour son génie. On ne sait pas grand-chose de ses jours en Autriche, mais la version de l’auteure pourrait bien être très proche de la vérité.
Une lecture que je recommande pour ceux qui aiment les femmes inspirantes.
Le livre couvre les années 1930 et 40 et présente la vie de Hedy vivant puis sa renommée à Hollywood et enfin son invention qui est très pertinente à l’heure actuelle.
C’est passionnant avec la politique autrichienne et ses rouages. Ses liens avec Mussolini.
La tentative de putsch en 1934 par les SS massés à la frontière
La grande période d’incertitude qui règne dans le pays. Je pense que c’est le premier roman que je lis où l’intrigue se déroule en Autriche avant la guerre et surtout, lire les sentiments ambigus de la population autrichienne.
La femme qui en savait trop est un livre inspirant sur une femme remarquable.
Il s’agit d’un récit fictif de l’actrice Hedy Lamarr, connue pour sa beauté, mais non reconnue jusqu’à récemment pour sa contribution exceptionnelle à la science.
Dans ce récit à la première personne, Marie Benedict redonne vie à une femme hors du commun, dont le plus grand rôle fut oublié, voire ignoré, durant des décennies…
J’aurais aimé que le livre soit plus long, car je reste avec ce sentiment d’inachevé
les thèmes autour de son mariage et de sa carrière d’actrice sont bien couverts, mais la partie invention passe presque sous silence.
Ce n’est pas une déception, mais il y avait tellement plus de potentiel.
Une plus grande attention à cette partie de sa vie, celle qu’elle a consacrée à son invention aurait amélioré mon attachement à ce livre.
Ce n’est pas du tout une déception, mais il existe de meilleurs livres de fiction historique à mon goût.
Un autre livre de l’auteure est entré récemment dans ma pal, il s’agit de Madame Einstein :
✩ La femme qui en savait trop ⟷ Marie Benedict ⟷ 352 pages ⟷ Éditions Presses de la Cité , 8 octobre 2020 ✩
0
Petit Boson dit
Bonjour ! Merci pour ton avis sur ce livre ! Ayant déjà lu Madame Einstein, j’ai bien envie de me pencher sur La femme qui en savait trop. Hâte d’avoir ton avis sur l’autre roman de Marie Benedict (moi j’ai adoré héhé) ! À bientôt !