PRÉSENTATION DE L’ÉDITEUR :
Certains secrets de famille sont plus mortels que d’autres…
Trois cadavres et un bébé abandonné : c’est la macabre découverte que fait la police dans une belle demeure de Chelsea, celle qu’occupait la famille Lamb. Faute de preuves et de témoignages, les enquêteurs privilégient la piste d’un suicide collectif et l’affaire est classée.
Vingt-cinq ans plus tard, quand Libby hérite de la maison et se voit révéler les circonstances de son adoption, elle se rend sur les lieux pour percer le mystère de ses origines. Accompagnée par Miller, un journaliste qui a enquêté sur cette terrible affaire, la jeune femme va faire des découvertes troublantes. Mais est-elle prête à découvrir l’effroyable secret qu’on lui cache depuis sa naissance ? Elle ignore encore que quelqu’un, quelque part, donnerait cher pour la retrouver…
Plusieurs narrateurs se partagent les pages du roman de même que tu changeras de pays et d’époque.
On rencontre, en premier lieu, Libby, 25 ans, elle vit dans un quartier de Londres et vient d’hériter d’une maison à Chelsea
Ensuite, on a Lucy, 40 ans, à la rue avec ses 2 enfants. Marco et Stella. Elle vit à Nice, mais voudrait bien quitter la côte d’émeraude pour retourner là où elle est née en Angleterre.
Enfin, on suit Henry qui lui te narre le bouleversement qu’a connu sa famille à partir de mai 1988.
Jusque là, il vivait une vie opulente avec ses parents et sa sœur. Une mère au foyer, un père rentier, une école privée. Tout change pour eux à partir de l’arrivée de Birdie chanteuse pop et de son compagnon Justin.
Ils viennent s’installer dans la maison familiale en attendant de trouver un logement qui accepte les animaux.
Un autre couple vient les rejoindre. David, Sally et leurs deux enfants. Phineas et Clemency
Henry qui est fasciné par Phin, mais qui ressent surtout que sa vie ne sera plus jamais la même.
La construction du roman est élaborée avec ces différents points de vue, cette intrigue qui se densifie au fur et à mesure des chapitres. La noirceur présente, mais que tu ne sais pas pointer exactement d’où elle vient.
Même si le dénouement (presque) final est plutôt simple je n’ai absolument pas deviné au départ où Lisa Jewell allait m’emmener.
À la limite, j’aimerais un tome 2, car le « méchant » du roman aurait encore beaucoup à te montrer. Un être diabolique, pervers.
Lisa Jewell tire les ficelles, tu ne peux que suivre. Ton regard est braqué dans une direction pour rester sans voix quand tout se révèle.
L’immersion est totale, la plume fluide ne perd jamais de tempo même quand on change de narrateur.
J’ai trouvé Libby plus faible que les autres, moins bien construites, mais tous m’ont fasciné surtout un.
Ne t’inquiètes pas si au début, tu te sens un peu confus par l’introduction des différents personnages et des différentes périodes, tu auras certainement l’impression de ne pas tout saisir, mais rassure-toi, cela passe très vite, et ne dure que peu de temps.
Tu seras vite prise au piège de ce livre
Ce n’est pas mon préféré de l’auteure, mais une lecture 4 étoiles quand même.
Je voudrais développer l’intrigue, te parler davantage de la psychologie des personnages, mais ce serait trop spolier
Lis ce livre si tu aimes les romans psychologiques au très gros pouvoir de suspens.
À la limite ne lis même pas la 4e de couverture, je ne l’ai pas fait en entamant ma lecture et je pense que cela a contribué à ma surprise sur cette énigme qu’est cette maison de Chelsea et ce qui se déroule entre ses murs.
Mon avis sur un autres roman de l’auteure :
Comme toi ici
✩ Ils sont chez nous ⟷ Lisa Jewell ⟷ 384 pages ⟷ Éditions Hauteville, 4 novembre 2020 ✩
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