Alex est dans le coma depuis deux ans, à la suite d’un accident d’escalade. Sa petite amie Bea, ses parents et sa soeur envisagent l’arrêt des soins comme il ne réagit à rien autour de lui. Mais en réalité, Alex est parfaitement conscient : son corps est certes inerte, mais son esprit est vif, et il entend tout ce qui se passe autour de lui.
Quand un jour, Alex surprend deux policiers dans sa chambre, puis Bea se plaindre de se sentir suivie dans la rue, il comprend que le danger les menace tous deux. En se replongeant dans ses souvenirs fragmentés, et au fil de phrases perçues ici et là, Alex commence à douter que sa chute n’ait été qu’un accident. Mais comment faire pour sauver sa peau, et celle de sa petite amie, en étant cloué à son lit d’hôpital ?
Si je ne nie pas que c’est un thriller ce qui m’a pris aux tripes, ce qui m’a oppressé tout au long de ma lecture c’est de lire tout ce que Alex ressentait.
Enfermé dans son corps par ce que l’on nomme locked syndrome aucun de ses sens ne sont touchés
Il entend Bea, ses amis Tom et Rosie, son père et sa sœur Philippa, il ressent leurs caresses, mais aussi tous les soins infirmiers de Connie et Pauline.
Le pire pour moi étant la douleur qui lui vrille le corps et qu’il ne sait pas exprimer.
C’était horrible d’être dans sa peau, de lire qu’il baissait les bras puis reprenait espoir et faisait tout pour ne fusse que pouvoir bouger un doigt.
Sa vue est altérée, mais pas touchée.
Il entend quand on parle de mettre fin à ses jours et il l’accepte. Comment accepter de vivre ainsi ?
C’est une des réflexions que j’ai eues, celle-ci, et pour ou contre l’euthanasie, car en lisant ce roman on est très loin de pouvoir donner un avis tranché.
Puisque c’est un thriller, tu te doutes bien qu’il y a une enquête
Qui a bien pu vouloir tuer Alex ? Ses proches ? Tu les évalues tour à tour même si pour ma part sans connaître la raison mes soupçons ont été immédiats et vérifiés avec le final
. Alex ne peut dire qui lui veut du mal il ne peut plus rien faire de lui-même.
Une machine le nourrit, une trachéotomie l’aide à respirer
Il doit se laisser manipuler comme une poupée sans pouvoir exprimer une souffrance, une envie ni surtout appeler à l’aide.
Emily Koch livre ici un huis clos très angoissant si comme moi tu te mets à la place du héros.
Tout se joue dans cette chambre d’hôpital.
Les autres personnages entrent et sortent, parlent entre eux ou restent silencieux.
Alex lui te livre ses souvenirs, sa maman, sa rencontre avec Bea. Des souvenirs qui donnent encore plus de profondeur à cet homme.
Je ne peux pas vraiment t’en dire plus si ce n’est que ce n’est pas vraiment un thriller dans le sens où on l’entend
Ça l’est, mais ton attention est surtout braquée sur Alex. Va-t-il réussir à bouger ? À sortir de cet état ? À montrer à tous les médecins qu’il n’est pas du tout dans un état végétatif.
Un livre intéressant pour sa thématique. Il peut paraître long puisque l’action est très peu présente, mais j’ai malgré tout aimé cette lecture grâce à son narrateur inoubliable.
Une nouvelle lecture commune avec mes complices et amies : Vuottomarie et Calyenol (clique sur leur nom)
✩ Il était une fois mon meurtre ⟷ Emily Koch ⟷ 416 pages ⟷ Edition Calmann Levy, le 29 mai 2019 ✩
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Vampilou fait son Cinéma dit
Oooh, ça me tente beaucoup ma belle, ça me paraît extrêmement original et peu commun, alors ça me rend curieuse !
Nanette dit
Ce livre m’a l’air d’être très dur à lire mais aussi très intense et prenant ! Il me tente beaucoup !