PRÉSENTATION DE L’ÉDITEUR :
Un drame historique qui met en scène une famille britannique ayant ouvert un hôtel de luxe sur la Riviera italienne durant les années folles.
L’hôtel Portofino n’est ouvert que depuis quelques semaines, que déjà les ennuis s’accumulent pour Bella Ainsworth, sa propriétaire. Les hôtes qu’elle reçoit sont des habitués de la haute société anglaise, et sont donc exigeants et difficiles à satisfaire. Et Bella est la cible d’un politicien local corrompu, alors que l’Italie s’enfonce de plus en plus dans l’ère de Benito Mussolini. Pire encore, son mariage est en difficulté, et ses enfants peinent à se remettre des dégâts de la Grande Guerre. Tous les regards sont tournés vers l’arrivée d’une potentielle prétendante pour son fils Lucian, mais les événements ne vont pas se passer comme prévu, et les répercussions sur la famille Ainsworth vont être importantes… Avec une action qui se déroule sur la magnifique Riviera italienne, Hôtel Portofino nous plonge dans un univers très anglais, mais aux saveurs culturelles italiennes. Une fascinante histoire de famille à l’aube de bouleversements mondiaux.
C’est la sortie de juin des éditions Faubourg Marigny.
J’ai lu les sorties des mois précédents, je t’en parlerai bientôt, car en plus dans l’un d’entre-eux il y a un coup de cœur.
Si je choisis de te parler de ce roman cette semaine, c’est parce que c’est un livre idéal à lire cet été.
Pour le lieu et la « légèreté » (apparente) du roman.
Avec Hotel Portofino tu vas partir en Italie, à la fin des années 20.
1926 pour être exacte.
Tu vas vivre quelques semaines mouvementées à l’hôtel.
La saison va commencer, Bella attend ses clients et fignole ses chambres. C’est comme cela que débute le roman.
On ne sait jamais ce qui se cache derrière les portes closes…
Les événements de l’histoire se déroulent principalement au même endroit.
A l’hôtel.
On ne peut pas dire qu’il y a beaucoup d’intrigue, tu vis principalement le quotidien des personnages à l’hôtel.
Les thèmes sont variés et amenés par les personnages bigarrés qui logent à l’hôtel.
J’ai adoré Bella, mais je reste quand même sur ma faim sur le reste de sa famille.
Je suppose que l’auteur garde ses révélations, ses explications pour la suite ?
J’ai détesté certains protagonistes, Cecil notamment, l’époux de Bella, mais d’autres aussi qui sont bien plus sombres et tortueux.
JP O’Connell aborde des thèmes légers comme des thèmes plus graves tels que les séquelles laissés par la Première Guerre Mondiale.
Il te raconte les moeurs de l’époque qui ont changé avec la guerre.
L’immersion dans les années 20 et son glamour anglais est parfaitement retransmis.
L’aristocratie côtoie les employés de l’hôtel.
Tu es des deux cotés de la barrière.
Malgré les nombreux personnages, l’auteur réalise un joli travail en donnant une identité à chacun.
Cela est vrai même pour la grande quantité de personnages secondaires.
Même si, comme je te l’ai dit, certains restent encore mystérieux pour moi.
Certains manquent de profondeurs, ils sont survolés.
Je pense notamment à la fille de Bella, mais pas uniquement.
J’aurais adoré si tous ces personnages avaient été plus travaillés. Plus vrais.
Je suis restée assez en dehors de ces derniers.
Il n’y a pas une intrigue principale qui est explorée en profondeur, mais un grand nombre de petites d’histoire qui vont et viennent rapidement tout au long des pages qui défilent.
La plupart des histoires sont résolues, parfois malheureusement un peu trop rapidement et du coup j’au trouvé que certains dénouement était trop rapides, mais cela ne m’a pas empêché de passer un bon moment entre les murs de cet hôtel le long de la Riviera italienne.
Il y a un petit côté enquête, suspens que j’ai beaucoup aimé.
Je ne te promets pas un attachement pour un personnage, pour moi c’est l’hôtel qui a attiré mon attention.
Le soin que Bella met choisir son mobilier, ses fleurs, a établir ses menus.
L’hôtel est pour moi le personnages central du récit.
J’ai adoré déambuler dans les couloirs, visiter les suites, m’asseoir au restaurant ou encore être dans la cuisine aux côtés des employés.
L’hôtel fait rêver. C’est surtout pour ce point que je te le recommande.
j’ai eu envie d’y aller, à un moment j’ai imaginé sonner pour y réserver un mois.
Même si l’on sent la montée du fascisme avec Mussolini ne t’attend pas à lire des détails historiques concernant cette période sombre de l’Italie.
Elle est incarnée par un personnage, les chemises noires sont là mais ce n’est pas le sujet central du roman.
J’aurais adoré si cela avait été davantage exploité.
Je suis assez d’accord avec la 4e de couverture qui dit : « Hôtel Portofino nous plonge dans un univers très anglais, mais aux saveurs culturelles italiennes. Une fascinante histoire de famille à l’aube de bouleversements mondiaux. »
Tout cela tu vas le retrouver.
Un roman qui aurait pu être merveilleux mais qui a manqué d’approfondissement pour moi, mais un livre qui m’a permis de voyager en Ligurie. J’ai vu la mer, le bleu du ciel, les collines et montagnes. J’ai senti le soleil briller sur ma peau, j’ai entendu les portes de l’hôtel qui s’ouvrent et se referment.
J’ai aime découvrir les secrets ou les non-dits de tout ce microcosme.
Malgré mes quelques bémols j’ai vraiment passé un bon moment de lecture avec Bella, Lucian, Constance, Cecil, Alice, Betty, Constance et Paulo, Nish (coup de coeur pour ce personnage), Lady Latchford, Mme Drummond Ward, le comte Albino et son fils et les autres.
Je te le conseille si tu as envie d’une lecture légère, pas prise de tête mais qui te donnera quelques heures d’évasion.
Voyage, Italie, secrets de famille et autres secrets, climat politique dangereux, enquête et mystère.
Hôtel Portofino en quelques mots c’est Downtton Abbey avec un petit coté Agatha Christie sur une grosse note d’évasion.
Je te garantis que toi aussi tu voudras pousser les portes de cet hôtel.
✩ Hôtel Portofino ⟷ J.P. O’Connel ⟷ 400 pages ⟷ Éditions Faubourg Marigny, le 9 juin 2022✩
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