éternelles. Les hommes leur ont donné un nom : la Dernière Terre. Dans la
cité-capitale des Cinq Territoires, Cahir, jeune homme frêle, maladif, aux
mœurs et aux allures bien éloignées des codes stricts qui font loi autour de
lui, subsiste envers et contre la réprobation générale. Il est issu des
Giddires, un peuple rejeté, au ban de la paix politique qui unit les autres
contrées. Malgré cela, entre intelligence et ingénuité, il parvient à se
rapprocher de certains locaux, dont Ghent, fils du Haut-Capitaine à la tête des
forces militaires des Basses-Terres. Au fil de ces jours paisibles, s’il
advenait un évènement capable de bouleverser tous les dogmes établis, quel
poids l’existence de Cahir aurait-elle dans la balance des certitudes ?
Voilà enfin mes chroniques des 2 premiers tomes de La dernière Terre, 2
romans que j’ai lus une première fois en 2013, suite aux chroniques de blog que
je suis, je n’avais à ce moment-là pas rédigé de chronique, car absente de la
blogosphère, je les ai relus mi-avril, autant vous le dire, il y a très peu de
romans que je relis, ils sont une poignée parmi mes nombreux livres, j’ai
replongé dans La Dernière Terre et comme la première fois, j’étais dans ma
bulle, plus rien n’existait autour de moi hormis les lieux et les personnages.
l’auteure, le prologue commence avec ces 4 hommes perdus dans les brumes, un
prologue qui m’a immédiatement donné envie de lire la suite, qui
sont-ils ? Que va-t-il leur arriver ?
l’heure de la Grande Relève, évènement très important, c’est au cours de cette
grande relève que les soldats chargés de protéger la cité font une
démonstration devant L’Igilh Nolath, (régent des 5 territoires) et
où l’on nomme les arpenteurs.
Les arpenteurs sont chargés de patrouiller sur les remparts qui
entourent la cité, derrière ces murs… le brouillard.
territoires » (Les Agrevins, Les Tilhian, Les Gamarides, Les Endérins)
sont présents à l’exception d’un territoire, le Pays Giddire, Les giddires ne
sont pas appréciés, considérés comme des sauvages dont il faut se méfier.
personnages : Le Haut-Capitaine Solgar Ildorne, Cahir, Ghent,
le Haut-Garde Melgar Cenerianh, le négociant Nelgoth de Tilh, Reghia, sa
fille, Féor, Ved, Dorgah, Gayle , etc.
Je reviendrai sur les protagonistes un
peu plus loin dans ma chronique.
coutumes des 5 territoires, les différents grades (novices, arpenteurs,
aguerris, Haut-garde, Haut-capitaine), leur fonction.
nécessaire pour bien appréhender la suite de la saga. Vous ne trouverez pas
d’action à chaque page et pourtant vous ne pouvez vous empêcher de tourner les
pages.
passer les 480 pages, elle vous immerge totalement dans son univers, elle vous
peint les personnages à tel point qu’ils en deviennent de chair et de sang,
elle vous décrit tellement avec finesse et poésie les lieux que vous vous
retrouvez à patrouiller sur les remparts aux côtés des arpenteurs, que vous
pouvez sentir la brume qui se trouve derrière, entendre les chevaux trottant
sur les plaines de Tilh.
personnages, chacun d’eux est développé, tant au niveau physique que
psychologique, peut-être ça pourrait déranger certains lecteurs, pas moi, j’aime
savoir les liens qui existent entre les différents intervenants, j’aime voir la
psychologie d’un personnage évoluer, encore une fois tout ceci est nécessaire
pour apprécier La dernière terre à sa juste valeur.
Tous les personnages sont
liés d’une façon ou d’une autre.
évoluant dans la cité (pourquoi je ne vous le dirai pas, car vous devez lire
cette saga !) et pour Melgar Cenerianh.
J’ai vraiment détesté Nelgoth, cet
être imbu de lui-même, sa « cruauté » envers Reghia, sa fille. J’ai
beaucoup apprécié la famille entière de Ghent, même si au fil de ma lecture,
ses décisions, ses choix m’ont déçue.
comme secondaires tous sont décrits pour les apprécier (ou les détester) à leur
juste valeur, au départ certains vous paraissent indifférents et ensuite une
révélation fait que vous les appréciez différemment.
au récit, mais je ne veux pas que vous soyez spoiler d’une manière ou d’une
autre je n’en dirai donc pas plus.
suivre les différents intervenants que j’ai été surprise quand une certaine
action arrive, mais je ne peux pas non plus vous dire quelle action (ahhhh
cette frustration de ne pas pouvoir révéler, écrire encore et encore) de
frayeur à un moment du récit, la frayeur à laissé place à l’émotion, pour qu’à
la fin de ce premier tome les larmes montent et coulent.
directement, on reste avec beaucoup de questions avec ce premier tome, on a
envie de comprendre certains faits, certaines réactions des personnages.
Attention ça ne veut pas dire que si je reste avec des questions le premier
tome n’est pas abouti, absolument pas !!
Magali Villeneuve vous emporte
dans sa saga, rien n’est laissé au hasard, les révélations, les liens entre les
différents personnages arrivent peu à peu et c’est bien pour ça que vous
continuez à lire aussi avidement que je l’ai fait.
j’avais peur de ne pas aimer, je ne lis pas énormément de fantasy et ça été
tout le contraire j’ai adoré tout le roman, je ne lui ai trouvé aucun défaut et
je suis tombée amoureuse de la plume de l’auteure.
Illustration officielle |
nouveau, la Grande Relève en marquera l’amorce.
l’amertume et hanté par ses souvenirs, tente de retrouver sa place parmi les
siens. Tandis que, dans la cité-capitale, l’on a préféré effacer toute trace du
drame pour mieux l’oublier, certaines culpabilités, quoique silencieuses
encore, commencent à peser lourd.
message glaçant en provenance des Plaines de Tilh. Il lui faut prendre une
réelle décision. De celles qui, dépendantes d’un seul homme, peuvent déterminer
pourtant le devenir de chacun.
vais pas pouvoir en dire de trop, car je voudrais vraiment que vous découvriez
cette saga, elle n’est actuellement plus disponible, mais je vous en reparle en
fin d’article !
essentiellement Cahir (pour mon plus grand bonheur : p), il retourne sur
ses terres, on en apprend donc davantage sur ce peuple exclu, les Giddires,
peuple exclu par les 4 autres territoires, mais auquel je me suis fortement
attachée.
pensait à l’abri du danger va devoir faire face à cette brume et ce qui s’y cache,
les Arpenteurs vont cette fois vraiment devoir assumer leur rôle.
pistes de réponses dans ce second opus, mais pas encore toutes, du moins nous
avons des pistes, mais pas encore toutes les clés en main.
suppose qu’ils ont un lien mais je ne sais pas encore lequel avec ce qu’il se
cache (passe ?) derrière les remparts.
sensation de froid du pays Giddire, j’ai été émerveillée par les descriptions
des Hautes-blanches, j’ai appris à voir certains personnages différemment,
notamment Nelgoth que j’avais détesté lors du premier tome, je ne vais pas dire
que je l’aime mais je le déteste moins : p
sa sœur : Uka et Raya, en apprendre plus sur son passé et les démons qui
l’habitent.
protagonistes, surtout Reghia et Ghent même si ce dernier me laisse encore
dubitatives, Reghia m’a étonnée par sa force de caractère, mon
« amour » pour Melgar s’est renforcé.
sa légèreté même aux moments les plus graves, son amitié avec Ghent et puis son
attachement à Gayle.
admirablement décrits Magali Villeneuve prouve qu’elle a encore bien des choses
à nous révéler, les caractères s’affirment, se dévoilent, on comprend davantage
la place de l’Ighil et ses réactions, un personnage très hautain et sur de lui
dans le premier tome et qui se fissure dans celui-ci.
développent plus dans ce second opus, Gayle jeune fille timorée dans le premier
tome s’affirme quelque peu. J’ai vraiment aimé leurs liens, leur caractère
ainsi que l’amitié qui unit Ghent et Feor, 2 êtres totalement différents, l’un
taciturne, l’autre totalement opposé.
passe dans ce second tome, 2 romans, 2 coups de cœur, une plume que j’adore, je
peux même dire que je suis fan (souris en mode groupie ^^)
Pour l’occasion j’ai osé prendre une photo de moi avec ma carte d’arpenteur
Souris Arpenteur 207 au rapport |
réédités fin d’année, l’édition spéciale est sold-out (ben oui, je ne suis pas
la seule fan de cette saga, je suis arpenteur et fière de l’être)
Il y a aussi une Bande-dessinée en préparation *-*
Pour ne rien manquer visitez régulièrement le site La derniere terre ainsi que la page facebook !!
lu la première fois les 2 romans à un moment où ça n’allait pas de trop, ces
livres m’avaient permis d’échapper à un quotidien pas facile, et j’aurais voulu
pouvoir leur dire merci, merci pour ce moment de lecture incroyable je n’ai pas
osé le faire, il faut dire qu’à ce moment je n’avais pas internet à ma
disposition et puis j’étais très impressionnée.
ans et la possibilité de pouvoir rencontrer Magali Villeneuve et Alexandre
Dainche, moi petite souris toute impressionnée je ne savais vraiment pas
comment les aborder, me retrouver face à une auteure que j’adore, 2 illustrateurs
que j’admire et cette finalement cette rencontre s’est avérée magique, malgré
le monde qu’il y avait pour eux on a pu discuter, rire, faire des photos et ça
reste un moment doudou que je chéris.
tendance à rester dans mon terrier de souris, à ne pas trop discuter sur
Facebook pour des raisons que je n’étalerai pas ici, mais grâce à eux j’ai eu
un gros coup de boost, j’ai depuis rencontré d’autres arpenteurs, des
arpenteurs qui sont devenus des coupains et des coupines.
principalement aux USA, pour les univers du Seigneur des Anneaux ou Magic the
Gathering notamment. Elle exerce aussi dans l’édition littéraire où elle
réalise de nombreuses couvertures pour une clientèle outre-atlantique et
française. Elle vient d’ajouter une nouvelle corde à son arc : celle de
l’écriture grâce à l’édition d’une saga de dark fantasy La Dernière Terre,
où sa passion du dessin se mêle à son attrait pour les mots.
télévision, la publicité, l’édition ou encore le monde du jeu, c’est aux
Etat-Unis qu’il a posé ses bagages artistiques en travaillant pour de grandes
licences comme Star Wars ou le Trône de fer.
co-scénarisation de « La Dernière Terre »
J’espère vous avoir donné envie de lire cette fabuleuse saga, une chronique qui s’est avérée difficile pour moi, difficile de mettre des mots sur une lecture aussi magique, des moments aussi forts et j’espère avoir rendu fidèlement mon ressenti et tout mon amour pour La Derniere Terre et Magali et Alexandre
Evasion Littéraire dit
Je trouve les couvertures très jolies 🙂