Voici une sélection de romans en format poche que j’ai adoré l’année passée ou celle d’avant.
Un autre article reprenant toutes les sorties en format poche arrive mais ici je me suis surtout concentrée sur mes lectures marquantes de l’année passée.
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Chez Pocket :
Glory de Elizabeth Wetmore chez Pocket le 18/8
14 février 1976, jour de la Saint-Valentin. Dans la ville pétrolière d’Odessa, à l’ouest du Texas, Gloria Ramirez, quatorze ans, apparaît sur le pas de la porte de Mary Rose Whitehead.
L’adolescente vient d’échapper de justesse à un crime brutal. Dans la petite ville, c’est dans les bars et dans les églises que l’on juge d’un crime avant qu’il ne soit porté devant un tribunal. Et quand la justice se dérobe, une des habitantes va prendre les choses en main, peu importe les conséquences.
Elizabeth Wetmore n’hésite pas à sonder les tréfonds de l’âme humaine et livre un roman dur et âpre à la beauté mordante.
Fille, femme, autre de Bernardine Evaristo le 19/8 chez Pocket
Amma, Dominique, Yazz, Shirley, Carole, Bummi, LaTisha, Morgan, Hattie, Penelope, Winsome, Grace.
La plus jeune a dix-neuf ans, la plus âgée, quatre-vingt-treize. Elles sont douze femmes puissantes, apôtres du féminisme et de la liberté, chacune à sa manière, d’un bout de siècle à l’autre. Leurs vies s’épaulent, s’opposent et font la ronde. Chacune est en quête, de place, de classe, d’un avenir, d’une identité, du bonheur. Elles sont un chœur, un tableau vibrant et foisonnant, une ode à la différence et à la soif « d’être ensemble ».
De sang et d’encre de Rachel Kadish le 19/8 chez Pocket
Depuis trois siècles, ces manuscrits dormaient entre les murs de cette vénérable maison londonienne… Contactée par le propriétaire, l’historienne Helen Watt n’ose en croire ses yeux. Et pourtant il s’étale devant elle, en hébreu, le témoignage d’une pensée exceptionnelle, très en avance sur son temps. De l’Inquisition espagnole au Londres de la Grande Peste, comment un simple secrétaire de rabbin a-t-il pu correspondre avec tant de grands esprits – depuis Hobbes jusqu’à Spinoza lui-même ? Plus étonnant encore, cette intuition de l’historienne : qui se cache vraiment derrière ce scribe ?
Les graciées de Kiran Milwood Hargrave, coup de coeur il sort en septembre, le 2 chez Pocket
Norvège, 1617. Il a suffi d’une nuit, une nuit de tempête et d’horreur.
Depuis que la mer a rendu, cadavre après cadavre, tous les hommes de Vardø, les femmes du village ont pris les choses en main. La pêche. Les travaux domestiques. Mais il était dit qu’on ne laisserait, même aux confins du cercle polaire, jamais les femmes en paix. En vertu du Décret sur la sorcellerie, fraîchement entré en vigueur, il est venu du continent un pasteur étranger : Absalom Cornet, inquisiteur fanatique et chasseur de sorcières. Pour Maren, Kirsten, Ursa et les autres, toutes prisonnières chacune à sa manière, le bûcher est déjà dressé…
Le dernier message de Nicolas Beuglet le 16 septembre si tu aimes le Thriller/polar
Voulez-vous vraiment connaître la vérité ? Le dernier message pourrait vous plonger dans des abysses d’angoisse et de folie… Après le succès du Cri, de Complot et de L’île du diable, plongez dans le nouveau roman de Nicolas Beuglet et découvrez l’inspectrice écossaise Grace Campbell, aux prises avec le pire de ce que la science peut promettre…
Île d’Iona, à l’ouest de l’Écosse. Des plaines d’herbes brunes parsemées de roches noires. Et au bout du « Chemin des morts », la silhouette grise du monastère. Un pensionnaire vient d’y être retrouvé assassiné, son corps étrangement mutilé. C’est l’inspectrice écossaise Grace Campbell qui est chargée de l’enquête. Après un an de mise à l’écart, elle joue sa carrière. De la victime, les moines ne connaissent que le nom, Anton. Tous savent, en revanche, qu’il possédait un cabinet de travail secret aménagé dans les murs. Que cherchait Anton ? Pourquoi l’avoir éliminé avec une telle sauvagerie ? Alors qu’elle tente encore de retrouver confiance en elle, Grace ignore que la résolution d’une des énigmes les plus vertigineuses de l’humanité repose tout entière sur ses épaules…
La race des orphelins d’Oscar Lalo parution le 23 septembre
De beaux bébés blonds. Conçus par les maternités du Reich pour régner sur le monde. Mais la race des maîtres est devenue la race des orphelins.
Qui est Hildegard Müller ? Elle-même ne le sait pas. Comment savoir quand on lit si mal, qu’on écrit plus mal encore ? Alors cette petite fille de bientôt 77 ans engage un scribe pour partir sur les traces de sa mémoire dérobée…
Alabama 1963 de Ludovic Manchette et Christian Niemec, je te le conseille +++Le 7 octobre)
Birmingham, Alabama, 1963. Le corps sans vie d’une fillette noire est retrouvé. La police s’en préoccupe de loin. Mais voilà que d’autres petites filles noires disparaissent…
Bud Larkin, détective privé bougon, alcoolique et raciste, accepte d’enquêter pour le père de la première victime.
Adela Cobb, femme de ménage noire, jeune veuve et mère de famille, s’interroge : « Les petites filles, ça disparaît pas comme ça… »
Deux êtres que tout oppose. A priori.
Sous des airs de polar américain, Alabama 1963 est avant tout une plongée captivante dans les États-Unis des années 1960, sur fond de ségrégation, de Ku Klux Klan et d’assassinat de Kennedy.
Mademoiselle Papillon de Alia Cardyn le 14 octobre
Gabrielle, 30 ans, infirmière, s’occupe de grands prématurés dans un service de néonatologie intensive. L’univers de la jeune femme s’est réduit aux quelques mètres carrés de sa salle, la salle 79, où elle glisse lentement dans l’indifférence, lorsqu’elle découvre l’histoire de Mademoiselle Papillon.
En 1920, dans une France ravagée par la Première Guerre mondiale, cette infirmière de la Croix-Rouge est envoyée au dispensaire de Vraignes-en-Vermandois. Alors qu’elle tente de mener à bien sa mission, la vision des enfants qui succombent dans la rue l’obsède. Une ambition se forme et prend bientôt toute la place : elle doit bâtir une maison pour les protéger.
Lorsqu’elle franchit le seuil de la sublime abbaye de Valloires, Mademoiselle Papillon est convaincue d’approcher son rêve.
Chez le Livre de Poche
Les oubliées du printemps de Nele Neuhaus
De soleil et de sang de Jerome Loubry
Dans ce quartier chic de Port-au-Prince s’élèvent de belles demeures de pierre entourées de palmiers, de flamboyants et d’arbres orchidées. C’est là que, pour la deuxième fois en une semaine, un couple est retrouvé assassiné dans sa chambre. Deux corps mutilés gisant au pied du lit conjugal. La presse titre déjà sur une série de « crimes vaudous ».
Pourtant l’inspecteur Simon Bélage refuse de tomber dans la superstition. Sur cette île, la corruption et le trafic d’enfants font plus de ravages que le terrible Baron Samedi, le dieu des morts. Simon sait avec certitude que ces crimes sont l’oeuvre d’un être de chair et de sang. Et tous les indices convergent vers un orphelinat fermé depuis près de vingt ans, surnommé la « Tombe joyeuse ».
Mais Simon devrait prendre garde. En Haïti, ignorer les avertissements des esprits, qu’ils soient vrais ou faux, peut se révéler dangereux…
La maison des voix de Donato Carisi (visuel pas encore disponible) le 29 septembre en librairie
Florence, de nos jours. Pietro Gerber est un psychiatre pour enfants, spécialiste de l’hypnose. Il arrive ainsi à extraire la vérité de jeunes patients tourmentés.
Un jour, une consoeur australienne lui demande de poursuivre la thérapie de sa patiente qui vient d’arriver en Italie.
Seul hic, c’est une adulte. Elle s’appelle Hanna Hall et elle est persuadée d’avoir tué son frère pendant son enfance.
Intrigué, Gerber accepte mais c’est alors qu’une spirale infernale va s’enclencher : chaque séance d’hypnose révèle plus encore le terrible passé d’Hanna, mais aussi qu’elle en sait beaucoup trop sur la vie de Gerber. Et si Hanna Hall était venue le délivrer de ses propres démons ?
Plus fort qu’elle de Jacques expert, je n’ai pas non plus le visuel mais je peux te dire qu’il sera en librairie le 29 septembre
Cette nuit-là, dans la banlieue chic de Bordeaux, Cécile, 44 ans, est réveillée par une voix familière : « Debout, il faut qu’on parle. »
Quelques instants après, elle est précipitée dans l’escalier de marbre de sa maison et tuée sur le coup.
Aux origines du meurtre, la police le comprend très vite, il y a la liaison passionnée entre le mari de Cécile et son assistante, Raphaëlle. Liaison pour laquelle Raphaëlle a tout quitté, y compris ses enfants, métamorphosée par cet amour plus fort qu’elle.
Qui a tué Cécile ?
Le mari, la maîtresse ? Les deux ensemble ?
Peu à peu, une manipulation parfaite se dessine sous nos yeux. Effrayante. Oppressante. Et, peut-être, fatale ?
Chez J’ai lu
Avant la longue flamme rouge de Guillaume Sire le 18 août
1971 : le Cambodge est à feu et à sang. Saravouth a onze ans, sa petite sœur Dara en a neuf. Leur mère enseigne la littérature au lycée français et leur père travaille à la chambre d’agriculture. Dans Phnom Penh assiégée, pour oublier la terreur instaurée par l’armée, le jeune garçon s’est construit un Royaume Intérieur : un pays imaginaire dont il dessine les contours au gré de ses lectures, accompagné par les héros de L’Illiade et de Peter Pan.
Mais un jour, la guerre frappe à sa porte et les fondations du Royaume vacillent. Séparé de ses parents et de sa sœur, réfugié dans la forêt sur les rives du Tonlé Sap, Saravouth devra survivre dans un pays en plein chaos, animé par une volonté farouche de retrouver sa famille et par un courage bouleversant.
Chez 10/18
La femme qui en savait trop de Marie Benedict le 7 octobre en librairie avec une sublime couverture, une photo de Hedy Kiesler
En 1933, à 19 ans, Hedy Kiesler, séduisante actrice viennoise d’origine juive, épouse Friedrich Mandl, un riche marchand d’armes proche de Mussolini. Conscients de la menace qui vient d’Allemagne, ses parents cherchent, par ce mariage, à la protéger, quitte à accepter pour cela une conversion au catholicisme. Malheureusement, Mandl s’avère être un homme possessif et opportuniste. D’abord opposé à l’Anschluss, il finit par retourner sa veste et obtient les faveurs de Hitler. Horrifiée, Hedy décide de s’enfuir.
Installée aux États-Unis, elle rencontre le directeur de la MGM et devient sous ses mains Hedy Lamarr, superstar hollywoodienne. Malgré le faste et les mondanités, elle ne peut cependant oublier l’Europe et décide de contribuer à sa façon à l’effort de guerre. Grâce à son intelligence et avec l’aide d’un musicien, elle conçoit un système de codage des transmissions révolutionnaire – technologie qui sera à l’origine, entre autres, du Wifi et de nos téléphones portables. Mais comment accorder le moindre crédit scientifique à la plus belle femme du monde, d’origine autrichienne de surcroît ?
Dans ce récit à la première personne, Marie Benedict redonne vie à une femme hors du commun, dont le plus grand rôle fut oublié, voire ignoré, durant des décennies…
Chez Charleston :
La passeuse d’histoire de Sejal Badani (9 septembre)
De l’Inde qui a vu naître ses parents, Jaya ne sait rien, ou presque. Sa mère a toujours opposé un silence glacial à toutes ses questions… comme pour les autres aspects de sa vie, d’ailleurs. Mais alors que son corps semble lui refuser la maternité à laquelle elle aspire, Jaya ressent le besoin d’aller à la rencontre de ses origines.
Au coeur de la province du Madhya Pradesh, dans le village de ses ancêtres, l’attend Ravi, fidèle serviteur de sa grand-mère disparue et dépositaire de ses plus intimes secrets. Mariage arrangé, drames et amours impossibles… Jaya découvre, bouleversée, le destin tragique et hors du commun des deux générations de femmes qui l’ont précédée. C’est dans leur courage et leur résilience qu’elle puisera la force de trouver sa propre place dans le monde.
Loin des clichés d’une Inde de carte postale, Sejal Badani parvient à insuffler beauté et délicatesse au sein des tragédies les plus sombres.
Et nous danserons sous les flocons de Clarisse Sabard (12 octobre)
Après des années d’absence, Valentine est de retour à Vallenot, le village de son enfance qu’elle a quitté très jeune pour se marier. Un mariage pour lequel elle a sacrifié ses propres aspirations, obnubilée par l’idée de construire une « vraie » famille, loin du schéma qu’elle a connu, de sa mère et sa grand-mère qui ont élevé leurs enfants seules. Mais c’est célibataire que Valentine revient aujourd’hui, uniquement accompagnée de son fils adolescent, car son ex-mari a préféré continuer sa route avec une autre…
En cette période de fêtes, elle va croiser le chemin d’un Anglais récemment installé au village, de Rémi, co-gérant du restaurant du coin… et d’une vieille photo représentant un beau jeune homme marocain, qui aurait vécu à Vallenot à la n des années 1950, avant de disparaître du jour au lendemain…
Est ce que parmi ces titres certains ont retenu ton attention ?
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meslivresdepoche dit
les graciées j’ai trop envie de le lire, et j’ai adoré et nous danserons sous les flocons !