On ne peut pas aimer tout ce qu’on lit et avec ce roman c’est le cas.
Le résumé m’attirait beaucoup, j’aime en savoir plus sur les pays vivant sous dictature, sur un peuple qui « revit » après un régime totalitaire, sur l’histoire et les mœurs et coutumes de pays différents.
Je voulais en apprendre plus sur ce Cuba contemporain.
Je reste malheureusement sur ma faim, je n’ai rien eu de tout cela.Ce fut une lecture laborieuse, non pas pour l’écriture de Wendy Guerra qui sans être magnifique est fluide, mais pour la narratrice et la trame qui part un peu dans tous les sens.
Pour les multiples interrogations qu’il me reste après avoir refermé le roman, j’ai l’impression de m’être totalement perdue au court de ma lecture.Si le postulat de départ est intéressant à savoir Cleo, une poétesse reconnue à l’étranger, mais censurée dans son pays, Cuba, la difficulté qu’elle a à s’adapter ailleurs que cela soit au Mexique, à New York ou à Barcelone, où les Cubains immigrés la soupçonnent d’être une infiltrée à la solde du régime en place, ou encore une enquête sur le passé de ses parents et une histoire d’amour, je n’ai pas apprécié ma lecture.
Si presque tout ce que l’on nous promet en quatrième de couverture se trouve dans le roman, soit ce n’est pas expliqué soit c’est survolé ce qui fait que l’on reste indécis, dans le doute.
Dans certains romans laisser planer le doute fonctionne et apporte du suspens, ici pas du tout, car ce n’est pas un ou plusieurs mystères qui sont maintenus, mais des questionnements sur les rebondissements qui restent sans réponses ou pire des incohérences.L’auteure essaie de nous faire comprendre pourquoi Cleo ne se sent plus à sa place dans son pays ni ailleurs, mais encore une fois la narration et l’état d’esprit de l’héroïne fait qu’on reste en dehors même si vraiment jusqu’au bout j’ai tenté de la comprendre.
Wendy Guerra aurait peut-être pu me faire aimer son récit si j’avais été dépaysée, entraînée dans les rues de La Havane, mais là encore je ne l’ai pas été, les descriptions de l’état dépressif prennent le pas sur le récit sur l’ensemble en fait et c’est bien ce point qui m’a le plus gêné. (PS : Je n’ai rien du tout contre les personnes souffrant de dépression, je ne prend pas du tout cette maladie et ce mal-être à la légère) D’autres aimeront sûrement ce roman, mais moi je le termine en étant frustrée, pleine de questions et j’en suis peinée.
Un dimanche de révolution de Wendy Guerra – roman contemporain – Littérature étrangère – 216 pages, 19€ – Edition Buchet-Chastel, en librairie le 24 août 2017
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Ninouille en rêves dit
C'est bien dommage pour cette déception ! J'avais repéré ce livre pour le cadre historique dans Cuba, mais je vais peut-être me tourner vers un autre livre pour ça, finalement…
Eliane Blicq dit
Coucou ma Tite Souris, le week-end c'est bien passé? c'est la rentré pour les enfants, et pour Lucie la découverte !! Que tout se passe bien et courage pour cette nouvelle rentrée, gros bisous d'encouragement ????????????????. Revenons au roman, je suis aussi triste par la lecture de ta chronique, la photo de couverture nous invite à la découverte de Cuba et de la vie de Cléo . C'est dommage . Ã demain pour une autre chronique , bisous mon Amie ????
Souris dit
Coucou mon amie, je suis désolée pour ce "silence" je t'expliquerai par email, la vie a été difficile ces derniers temps, je n'avais le temps de rien, je te fais un message dans la journée ou demain suivant les enfants. Lucie est rentrée vendredi, Maxime aujourd'hui et Emelyne mercredi. Oui j'ai été déçue par le roman, je m'attendais à tout autre chose mais bon ça arrive je ne peux pas aimer tout ce que je lis ^^ Je t'embrasse fort et te dis à tout vite <3
Eliane Blicq dit
D'accord, j'attend de tes nouvelles, quand tu as un moment. Tu dois d'abord t'occuper du plus important pour toi. Gros bisous
Dominique Lin dit
D'où l'intérêt qu'offrent certains éditeurs (comme le mien) de mettre en ligne les premières pages du roman. Elles donnent un avant-goût du livre. Je privilégie toujours ce cas de figure pour choisir des livres d'auteurs que je ne connais pas.
http://elansud.com/boutique/2_lin-dominique
Souris dit
Je suis assez d'accord mais même en lisant quelques pages ce n'est pas du tout ce qui était promis. D'autres aimeront peut-être, ce n'est qu'un avis personnel. Merci pour votre passage ici.