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Le courage qu’il faut aux rivières de Emmanuelle Favier

J’ai apprécié ce premier livre d’Emmanuelle Favier, je ne connaissais pas du tout cette coutume de
 « vierge jurée » ou plus précisément vierge sous serment.
Définition de Wikipedia https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Vierges_sous_serment
Une tradition ancestrale qui existe encore de nos jours dans le nord de l’Albanie c’est ce que nous relate en partie l’auteure.
Si j’ai aimé ce livre, plusieurs faits m’ont empêché d’être complètement immergée dans le récit.
Je regrette que l’auteure choisisse une voix différente de celle du début pour continuer son roman, un choix qui est pourtant intéressant, mais qui m’a détournée du thème principal des vierges jurées ».
Je ne peux vous révéler cette autre direction sans vous spolier le livre
La lecture démarre dans un petit village de montagne, un inconnu se présente à la porte de Manusche, il cherche le chef du village pour lui demander hospitalité, autre coutume qui a lieu dans ces contrées celui de demander le droit de rester et de s’établir.
Très vite Adrian, beau et charismatique, conquit le village en entier et surtout Manusche, elle est respectée par tout le village, elle y vit depuis des années.
C’est une vierge jurée depuis qu’elle a refusé le mariage prévu par sa famille, oui les mariages arrangés ont toujours lieu dans cette partie du monde.
Manusche a donc prêté serment, elle vit, s’habille comme un homme ce qui ne l’a jamais gênée jusqu’à l’arrivée du bel Adrian.
Il perturbe tout ce en quoi elle croyait et respectait, elle se sent de nouveau femme, elle comprend qu’elle a encore le droit d’aimer, mais cet homme l’aimera-t-il ?
Adrian cache de lourds secrets que l’on découvre au fil de la lecture, l’auteure oriente d’ailleurs beaucoup plus son récit sur le passé d’Adrian et ce qui l’a mené jusque dans ces montagnes.
L’écriture de Emmanuelle Favier est poétique, la comparaison qu’elle fait des rivières aux femmes m’a plu, du moins j’ai compris le titre comme cela.
Les femmes comme les rivières suivent une vie, semée d’embûches de courant, bon ou mauvais, les choix de route, de vie peuvent s’avérer désastreux et dangereux, il leur faut du courage pour mener leur existence comme elles l’entendent.
Il faut le dire même si notre société a évolué on reste dans une société patriarcale, combien de pays dans le monde ignore l’avis des femmes ?
Ce qui est arrivé à Adrian, les pas qui l’ont mené jusque chez Manusche m’ont fortement émue, je ne m’attendais pas du tout à ce rebondissement.
La cruauté de l’être humain ne devrait plus m’étonner, mais je n’arrive toujours pas à comprendre comment on peut rejeter des personnes qui mènent des vies différentes des nôtres.
Même si l’écriture est belle, très (trop) lyrique j’ai trouvé que certains détails, sans importance, dans l’intrigue prenaient beaucoup trop de place, un roman qui est beau, mais justement à vouloir écrire des phrases très poétiques l’auteure casse le rythme qui en devient lassant, choix que je trouve dommageable, car je me suis perdue en cours de lecture, j’ai perdu en émotion pour des sujets pourtant très sensibles et d’actualité.
C’est l’histoire de personnes brisées, prises en étau par le poids des traditions que j’ai trouvé cruel à certains passages.
C’est une belle histoire d’amour, absolument pas classique (dans le sens d’un autre âge) comme on pourrait le croire. Une histoire de vie(s).
Un livre qui fera hurler les féministes tant cette coutume paraît archaïque et pourtant elle existe encore.
Vous l’avez compris j’ai aimé ce roman, mais j’ai été chagrinée par trop de petites choses qui ont perturbé ma lecture et pourtant je le recommande, car il est très intéressant, à lire si le style de l’auteure ne vous rebute pas et en ayant bien conscience que le thème annoncé en 4e de couverture n’est pas le sujet principal, mais un fil conducteur.
Le courage qu’il faut aux rivières de Emmanuelle Favier – roman contemporain – Littérature française – 224 pages, 17€ – Édition Albin Michel- En librairie le 23 août 2017
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13 septembre 2017

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Commentaires

  1. Eliane Blicq dit

    13 septembre 2017 à 15 h 50 min

    Coucou ma Tite Souris, je viens de reprendre la lecture sur ton blog. Ce roman que tu nous fait découvrir me plait beaucoup, il arrivera dans la bibliothèque . Gros bisous à toi et toute la petite famille ????????

    Répondre

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