Clarisse je l’ai d’abord connue comme blogueuse, une femme que j’adore, une battante, j’ai terminé la plage de la mariée Zoé m’a fait penser à toi, sa force de caractère, son humour et son amour pour les robes des années 50.
La vie de Zoé bascule du jour au lendemain quand ses parents décèdent tous les 2 lors d’un accident de moto, sur son lit de mort la mère de Zoé lui révèle que celui qu’elle a toujours appelé papa n’est en réalité pas son père biologique, sa mère lui demande de le retrouver, le seul indice dont dispose Zoé c’est « la plage de la mariée ».
Zoé décide alors de prendre sa vie en main, elle quitte Nice et ses meilleurs amis, Maxime et Elsa, pour se rendre à Saoz.
À peine arrivée, un peu par hasard, elle entre dans une cupcakerie où Alice, la patronne, lui propose sur un malentendu de l’engager pour l’aider à servir les clients.
Contre toute attente, Zoé accepte après tout elle est là pour retrouver la trace de son père biologique, elle a besoin de travailler et de trouver un logement pour le temps des recherches sur ses racines.
Autant le dire de suite tout le petit monde qui fréquente la cupackerie d’Alice m’a charmée, ils me manquent tous, j’ai l’impression de laisser des amis en refermant le roman.
Gérard, Alice, Betty, Capucine, Gael, Quentin, Evan, Nicolas, Georges, Jérémie, Anita, Mavrick, Mous, Hamza, Hubert.
Clarisse prend le temps de dérouler le mystère qui entoure les racines de Zoé autour de cette cupcakerie, Zoé en débarquant à Plougarmor est loin de se douter qu’elle va se construire une famille non pas de sang, mais une belle et grande famille d’amis, des amitiés sincères et fortes.
Le début du roman a une petite touche fantastique avec cette légende de « la plage de la mariée » ensuite l’auteure vous emmène dans son intrigue, Zoé cherche son père, elle retrouve des amis de se mère et même plus, on l’accompagne de découverte en découverte, le suspens est maintenu tout au long du roman. Un véritable page-Turner, un roman feeling-good comme je les aime.
À côté de cette quête d’identité, il y a tout le petit monde qui entoure Zoé, chacun avec ses failles, ses espoirs et ses attentes.
Clarisse Sabard développe toute une série de sujets, tous intéressants autour de notre héroïne. Une héroïne qui m’a fait penser à Bridget Jones, et ce n’est absolument pas péjoratif, son humour, ses doutes quant à l’amour à son âge, ses troubles devant le beau Nicholas, son envie d’aider les autres quitte à se mêler de leur vie.
J’ai adoré le duo père et fille que forme Gael et Capucine, j’ai adoré l’humour pince-sans-rire de Gégé, Gérard, l’espièglerie de Betty, le bon cœur de Mous et Hamza, Jérémie et Anita, etc.
L’auteure nous parle de l’amour filial, mais aussi de l’amour entre hommes et femmes, de la seconde chance, de l’homosexualité, le deuil, le poids des secrets et des mensonges même s’ils ont été commis pour protéger quelqu’un, nous montre de ne pas se fier à la première apparence, des accidents de la vie, des regrets ou des remords.
Zoé est à la fois forte, elle affronte les soucis et secrets de famille à bras le corps et est une incorrigible romantique même si elle s’en défend.
En plus de l’intrigue j’ai adoré découvrir la Bretagne grâce aux descriptions des paysages et des plats typiques (j’ai eu l’eau à la bouche plusieurs fois), j’ai entendu les vagues s’éclater contre les rochers, j’avais l’impression de voir ces petites maisons de pêcheurs toutes colorées, de sentir les embruns, de voir la marrée montante.
J’ai vraiment adoré chaque moment passé dans la cupcakerie ou dans les bruyères ou encore à la plage, des sujets forts traités avec justesse, délicatesse et en même temps avec beaucoup de fraîcheur et d’humour par le biais de cette galerie de personnages tous plus attachants les uns que les autres.
La plume de l’auteure est maîtrisée, belle, rafraîchissante, j’ai adoré lire les pensées de Zoé mise en italique, j’ai ri à plusieurs moments. Tout comme j’ai énormément ri à cette partie de Loto.
J’ai été émue quand Zoé apprend toute la vérité, je m’étais doutée d’une chose, mais pas de l’entièreté.
On élabore quantité de scénarios, on doute de chacun des habitants surtout que plusieurs d’entre eux ont l’air d’en savoir beaucoup plus qu’ils ne veulent le prétendre, j’ai été bluffée, car Clarisse m’a mené sur plusieurs mauvaises pistes, à chaque fois je me disais ça y est on va savoir eh bien non, il vous faudra attendre la fin du livre pour avoir enfin toute la vérité, le mystère et le suspens sont constants.
L’épilogue 2 ans après est parfait. J’ai adoré, j’aimerais tant retrouver les protagonistes dans un second tome.
Clarisse, tu as même réussi à m’émouvoir dans tes remerciements.
Il y avait longtemps que je voulais te lire, je l’avoue j’ai peur quand c’est quelqu’un que je connais même si ce n’est que virtuel jusqu’à présent, peur de ne pas aimer et de le dire, car tu le sais je suis toujours honnête dans mes avis, mais là c’est bon, tu m’as complètement charmée.
Saoz et ses habitants vont beaucoup me manquer, je les quitte avec un pincement au cœur.
Je me console en me disant que j’ai ton premier livre à lire, celui par qui tout a commencé : Les lettres de Rose que je lirai très vite, car j’ai hâte de retrouver ta plume de conteuse, ton écriture toute en finesse cette faculté de traiter de sujets forts en y apportant ta fraîcheur. C’est toi, vraiment.
La plage de la mariée de Clarisse Sabard – roman contemporain, romance – littérature française – 448 pages, 19€ – Édition Charleston – Publié le 17 mars 2017
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Eliane Blicq dit
Coucou, bon week end famille souris ????. J'ai lu cette chronique d'un trait, quel beau récit . C'est vrai la Bretagne est magnifique à visiter, les fruits de mer, les crêpes…et des paysages époustouflants . Gros bisous ????