PRÉSENTATION DE L’ÉDITEUR :
Dans la forêt qui borde le village de Gévaugnac, on découvre une toute jeune fille brûlée sur un bûcher. La capitaine Julie Fraysse, du SRPJ de Toulouse, est priée de différer ses vacances et de consulter Novak Marrec, le policier qui a mené l’enquête sur des meurtres très similaires, attribués à un mystérieux « Immoleur » jamais arrêté.
Le problème c’est que Novak est interné en hôpital psychiatrique. Depuis son échec dans l’affaire de l’Immoleur, ce flic intelligent, cultivé et peu loquace est atteint de troubles obsessionnels délirants : par moments son cerveau lui crée de fausses certitudes, qu’il n’arrive pas à distinguer de la réalité.
Convaincu que l’Immoleur est de retour, Novak se lance à corps perdu dans l’enquête avec Julie. Mais comment découvrir la vérité quand votre propre esprit joue contre vous ? Parviendront-ils à mettre au jour les secrets de la petite communauté de Gévaugnac ?
Une scène de crime difficile à lire.
Une gamine de 13 ans, entravée par les 4 membres sur un sommier métallique, brûlée vive.
Il y a déjà eu des meurtres auparavant avec la même signature, mais plus rien depuis 2 ans.
Certains natifs ont préféré fuir laissant derrière eux des maisons meublées, des lits ouverts comme si l’anathème qui a frappé le village 2 ans plus tôt a été jusqu’à contaminer tous les objets.
Un village déserté par ceux que le meurtre précédent a fait fuir et les jeunes qui ont préféré partir vers la ville.
On se retrouve avec un village qu’on dit maudit.
Une emprise assez importante du curé sur sa paroisse qui ne s’est pas clairsemée
Les gens viennent y chercher des réponses à leurs questions.
Ray, le patron de Julie lui demande de collaborer avec Novak Marrec, ancien capitaine, il serait là en tant que consultant.
C’est lui qui connaît mieux que quiconque l’affaire de l’immoleur au point que cette traque du criminel a exacerbé un équilibre mental déjà fragile.
Novak ne sait pas ce qu’une vie personnelle peut signifier tandis que Julie essaie tant bien que mal de donner un deuxième souffle à son mariage en partant en vacances en famille.
Son mari parti travailler à Paris et leurs 2 garçons
L’instabilité émotionnelle de Novak lui a fait choisir l’hôpital psychiatrique à Toulouse où il trouve à peu près un équilibre émotionnel et social
Ce personnage atypique que j’ai apprécié d’emblée est atteint d’un trouble obsessionnel délirant.
Quand il traque un criminel, il veut approcher le mal au plus près, se laisser contaminer pour comprendre qui il chasse.
C’est justement sa trop grande proximité, sa détermination à élucider cette affaire qui l’ont fait perdre pied avec la réalité.
Ce nouveau drame aura-t-il un effet cathartique sur Novak ? Ou va-t-il compliquer son traitement, voir anéantir 2 années de thérapie ?
Novak dénué de toute compassion, en tout cas il n’en laisse pas percevoir.
Julie lumineuse et positive, incarne la vie.
Ce duo est comme le yin et le yang
Elle incarne le féminin lui le masculin avec chacun une part cachée ; du moins, qui ne se laisse pas voir à qui ne les connaît pas bien, et que toi du découvres au fur et à mesure.
Novak aussi borderline qu’il soit, je l’ai trouvé vraiment très touchant.
Un personnage que j’ai adoré (joli clin d’œil aux connaisseurs de thriller)
La nature témoin de ce mal qui semble régner sur les lieux.
Des plaies à peine refermées que le cri de détresse du papa de Maylis vient de rouvrir.
S’agit-il du même prédateur qu’il y a 2 ans ou un copycat ?
Les habitants n’ont rien oublié de cette affaire qui a ébranlé leur petite communauté
« Les choix qu’on fait dans la vie nous apprennent qui on est »
Une réalité crue, un polar où les mystères, faux-semblants et secrets sont nombreux avec un rythme haletant.
Une psychologie fine avec Novak en particulier, mais pour tous en général.
Les personnages sont centraux à l’intrigue.
C’est vers eux que ton attention est braquée.
Cela donne à ce roman une âme particulière que j’ai adorée, encore plus en lisant les remerciements
Un polar avec une intrigue maîtrisée de bout en bout.
Il m’a tenu en haleine durant les plus de 400 pages, que j’ai dévorées en 2 petits jours avec mes comparses de lecture Flo et Chris.
Palpitant, entraînant et surprenant. Je découvre l’auteur par ce titre.
Je n’ai plus qu’à me jeter sur Apocryphe qui m’attend dans ma pal.
✩ À vif ⟷ René Manzor ⟷ 400 pages ⟷ Éditions Calmann-Levy, le 17 mars 2021 ✩
0
loticadream dit
J’ai lu « Celui dont le nom n’est plus » de l’auteur et j’avoue en avoir gardé un souvenir étrange. Très bon thriller, mais avec une noirceur qui colle à la peau. Mais du coup, je me dis que je devrais me replonger dans sa bibliographie (avec notamment A vif) pour voir ce que cela donne 🙂 J’espère qu’Apocryphe te plaira autant.