Les jours passent et le mystère ne fait que s’épaissir, aggravé par l’insomnie chronique dont souffre Jessie. Entre l’épuisement et le deuil, sans carte d’identité ni compte en banque, elle commence à perdre pied. Pourquoi sa mère lui a-t-elle caché qui elle était ? Pourquoi a-t-elle toujours refusé de lui parler de son père ? Toute sa vie n’est-elle qu’un terrible mensonge ?
Mary Kubica est la maîtresse du suspense et sait comment garder le lecteur sur ses gardes. Comme une araignée prise dans une toile, je ne pouvais pas quitter le roman.
C’est une auteure que je lis chaque année depuis que je l’ai découverte avec son premier livre une fille parfaite en 2015, mon avis est ici.
Si celui-ci n’est pas un coup de cœur, elle est encore arrivée une fois de plus à me retourner le cerveau.
De plus, j’ai aimé les thématiques du roman. Le désir d’enfant pour Éden, l’une des narratrices, le deuil de sa mère pour Jessie qui depuis n’en dort plus.
1996 : Eden et Aaron sont mariés et heureux. Ils viennent d’acheter le cottage parfait. Maintenant que leur situation est stable, ils décident d’agrandir leur famille. Malheureusement, Eden ne tombera pas vite enceinte. Eden désire tellement ce bébé fantasme. On le sent, on vit avec elle ces mois d’attente. Un désir que j’ai compris en tant que mère et qui m’a vraiment émue. Je ne t’en dis pas plus. La psychologie d’Éden s’approfondit au fil des pages, mais je préfère que tu découvres ses facettes par toi-même.
De nos jours, l’autre narratrice, Jessie est seule au monde à seulement 17 ans. Sa mère vient de mourir. Elle n’a jamais su qui était son père, un sujet tabou entre la mère et la fille. Pas de tantes, de cousins ou de grands-parents, elles vivaient uniquement à deux.
Depuis que sa mère est hospitalisée pour la phase terminale de sa maladie, Jessie n’arrive plus à dormir. Une insomnie très importante.
Quand elle se décide de quand même s’inscrire pour une demande de bourse à l’université la sectaire lui répond que son numéro de sécurité sociale est erroné.
À partir de là, les questions s’enchainent pour elle et pour toi aussi.
J’ai ressenti moins d’empathie pour Jessie, pourtant j’ai compris sa détresse, mais peut-être à cause de son âge je me sentais moins proche de ce personnage qui est pourtant très bien présenté.
L’écriture de Mary Kubica est fidèle à elle-même, des changements de temporalité, l’alternance des narratrices et puis surtout ce prologue qui te glace le sang. Tu sais déjà que quelque chose de terrible va arriver, mais qui est cette femme, ça tu ne le sais pas.
J’ai été tendue tout au long de ma lecture. Dans ce sentiment de détresse d’Éden et par cet état de vigilance constante de Jessie, ce tic tac obsédant qu’elle entend je l’entendais aussi.
J’ai été aussi agitée qu’elle, sur les nerfs comme elle tandis que j’étais dans le désespoir et la tristesse avec Éden me demandant ce qu’elle allait devenir.
Ce qui fait tout le charme des romans de Mary Kubica c’est qu’elle t’aveugle. Tu ne pourras pas deviner cette fin. Un gros twist inattendu. Ce que tu pensais savoir ben en fait tu n’avais rien compris.
Maintenant justement ce final, j’ai lu des avis mitigé en anglais
Le twist est controversé et je le comprends, on s’attend à totalement autre chose, une autre explication pour moi non, j’ai trouvé que c’était vraiment bien joué de la part de l’auteure.
C’est typiquement le genre de livre qui plait ou non justement à cause de ce changement de direction qu’a choisi Mary Kubica.
À toi de lire le livre et déterminer si cela te convient ou pas du tout.
Un bon thriller psychologique, l’ambiance sombre et pesante est là, les personnages mystérieux aussi.
Mon avis est court, mais je ne peux rien écrire de plus sans te mettre sur la piste de l’intrigue.
À lire si tu aimes les thrillers psychologiques, les personnages borderline et être étonnée par le final.
✩ À la tombée du jour ⟷ Mary Kubica ⟷ 360 pages ⟷ Édition Harper Collins, le 5 juin 2019 ✩
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Vampilou fait son Cinéma dit
Mmm, alors là, ça m’intrigue considérablement, j’ai très envie de savoir maintenant et je pense que je vais craquer !
Nanette dit
Je ne connaissais pas cette autrice, ni ce livre, mais, étant donné que j’adore quand un roman fait travailler mes méninges et m’emmène là où je ne m’y attends pas, je suis très tentée par sa bibliographie !