PRÉSENTATION DE L’ÉDITEUR :
Une vieille bâtisse en pierre aux volets bleus, perchée sur une colline, loin de tout. C’est là que Jeanne trouve refuge quand elle décide, sur un coup de tête, de partir avec sa collection de vinyles sous le bras pour fuir un mari indifférent et une existence qui ne lui ressemble pas.
Cette maison est le royaume de Raymonde, une grand-mère fantasque et rebelle à la recherche d’une dame de compagnie, et de Lucas, son petit-fils. Tandis que les chaudes journées d’été défilent, tous trois s’apprivoisent et vivent une parenthèse enchantée, hors du temps.
Mais le temps hélas ne s’arrête jamais vraiment, et la vie va bientôt les rattraper pour les obliger à grandir un peu…
Un roman lumineux et profond qui nous parle d’amour, de perte et surtout, d’espoir.
En ouvrant ce livre, tu vas partir à la rencontre des 3 personnages principaux.
Jeanne, 35 ans.
Rien ne pouvait la préparer à ce qui allait lui arriver en répondant à cette annonce :
« Vieille dame un peu loufoque loue un appartement meublé à dame de bonne compagnie. Loyer modéré contre menus services. »
En quelques instants, elle va se sentir exister. Vraiment regardée. Elle n’est plus transparente.
Raymonde, 88 ans.
Une tornade de bonne humeur.
Si elle conquiert immédiatement le cœur de Jeanne, le mien l’a été aussi.
Je donnerais tout pour la rencontrer.
Elle se serait si bien entendue avec ma grand-mère
Quand elle déambule lors de ses promenades matinales, j’avais l’impression d’être à ses côtés.
De sentir moi aussi l’herbe mouillée, la mousse fraîche. De toucher l’écorce des arbres.
Julien Rampin sollicite tous nos sens. Celui qui te sera le plus sollicité ce sera le plus important, celui du cœur.
Lucas. 30 ans. Comme pour Raymonde et Jeanne, je l’ai immédiatement adopté.
Son langage, sa sensibilité, ses taquineries, sa bonne humeur contagieuse me l’ont fait aimer de suite.
Entre les chapitres sont insérés les souvenirs d’enfance des personnages.
La plume de l’auteur transpire sa sensibilité, son écriture qui est apte à capturer les moments de grâce.
Tous les instants de vie, petits et grands, anecdotiques ou plus grave en conservant cette légèreté de ton.
On sent son amour des mots et de la littérature, on devine sa curiosité de l’autre et le respect de sa complexité.
Et tant de choses encore que je ne peux te raconter.
L’histoire qui pourrait te sembler banale est réellement transformée par sa bienveillance.
Pas d’effet de manche ni de pathos, juste la beauté et la candeur.
C’est juste. C’est vrai.
C’est admirablement cadencé et rythmé.
Aucune démesure.
Beaucoup de justesse.
La justesse de ton et la justesse de forme
C’est un roman tellement bienveillant que tu en sentiras les effets sur toi.
Julien dose, avec finesse et intelligence, les maints petits détails du quotidien qui ancrent ses personnages dans le temps, l’espace et ton cœur.
Il te narre la vie de tous les jours.
LA vie, celle qui ne suit pas une ligne droite, mais empreinte des chemins tortueux pour une destination que tu ne connais pas encore.
Il te raconte : une vie bien remplie, une absence de vie ; une autre qui commence ; une qui déborde ; la fin de vie, le changement de vie, l’éveil à la vie, celle qui carillonne, la vie sous toutes ses facettes et à tous les âges.
Le tourbillon de la vie, ce carrousel éternel.
Il te rappelle de vivre, de vivre en étant libre, en étant toi-même et pas ce que l’on attend de toi, le droit et le respect à la différence.
Grandir un peu c’est un cocon de douceur, de bien-être et de chaleur.
C’est un livre qui t’enveloppe et te réconforte.
Tu vas le lire au rythme des saisons qui découpe le roman, la symbolique est très belle.
Je ne te dirai pas laquelle, mais j’ai adoré ce parallèle avec la nature.
Grandir un peu c’est une magnifique tapisserie aux fils de soie lumineux, fragile, mais splendide et durable.
Un roman que tu n’oublieras pas.
3 fois que je lis ce livre. 3 fois que j’ai le sourire aux lèvres et les yeux mouillés.
3 fois et je ne m’en lasse pas.
Julien Rampin a un vrai talent.
Celui de la sincérité, de l’authenticité, de la simplicité qui sert une intrigue superbe.
Rien d’artificiel, tout est naturel.
Cette troisième mouture que je lis, Julien Rampin l’a sublimée.
Il est allé au plus profond de l’intime.
Cela se sent et se ressent.
Entre les murs de cette ferme où se joue quasiment tout le roman ; les briques suintent les rires et les larmes ; la peur et la pudeur, la tristesse et l’allégresse.
Un panel d’émotions que j’ai accueillies au plus profond de mon cœur et de mon âme.
Dans Grandir un peu il y a :
Une maison aux volets bleus, une cerise sur la tarte aux pommes, un Shi Tzu, une statue de Saint-Christophe, de l’amour enfermé dans des marmites, Édith Piaf et Chantal Goya, des boules à neige, un bon vieux et un carnet
Dans ce livre, tu retrouveras sa pudeur et son grand cœur.
253 pages que tu voudrais voir se prolonger encore et encore. Toujours.
Grandir un peu, à la folie, passionnément.
« Et un matin, on croise quelqu’un qui percute nos ambitions intimes. Fracasse nos millions de carapaces, en un éclat de rire. »
Je reste volontairement mystérieuse sur les thèmes et sujets du roman pour que tu le découvres pleinement.
La surprise n’en sera que plus délicieuse et savoureuse.
Je termine en te disant ceci Julien : merci.
Ces citations, tes mots que je te dédie.
« Aimer n’est-ce pas reconnaître la somme de ces failles intimes qui peuvent briser un équilibre fragile ? »
« Les êtres qui nous entourent sont des puzzles. Dont personne ne possède toutes les pièces. Nous ne voyons que les bribes de ce qui constitue une personne. Nous la rencontrons à un instant de sa vie. On se fait alors une image, plus ou moins déformée.
Et prendre le temps de découvrir quelqu’un, l’aimer peut-être, c’était cette envie de recoller les morceaux. D’imaginer l’enfant qu’il avait été, les rêves qui l’avaient nourri, les déceptions qui l’avaient fait chavirer. C’est entrevoir les combats menés contre soi-même, ces désillusions intimes et fracassantes qui constituent un être. »
✩ Grandir un peu ⟷ Julien Rampin ⟷ 256 pages ⟷ Éditions Charleston, le 9 mars 2021 ✩
0
[…] talentueux Son premier roman « Grandir un peu » continue à me poursuivre J’en ai parlé ici si tu veux en savoir […]