50 cents
de
Thomas Carreras
341 pages, 16€
Editions Sarbacane, collection X’Prim, 2 mai 2013
50 cents, c’est : Une virée folle à San Francisco.
– Au menu : Un baron du crime russe, une tueuse bien tarée, un chef de guerre zimbabwéen adepte de la machette, un biker au tee-shirt zz top rose fluo et des flics patibulaires.
– Ce qui les rassemble : Une pièce de 50 cents magique…
– Ca te branche ? Alors laisse tomber la chemise hawaïenne, enfile ton gilet pare-balles et dis au revoir à ta mère, parce que ça va chauffer !
Aujourd’hui c’est une chronique difficile que je m’apprête à
écrire, j’adore les Editions Sarbacane et en
particulier leur collection Exprim pourtant cette fois j’ai été déçue par le
livre, soit ce n’était pas le bon moment pour moi le lire ou je suis
passée complètement à côté je ne sais pas.
écrire, j’adore les Editions Sarbacane et en
particulier leur collection Exprim pourtant cette fois j’ai été déçue par le
livre, soit ce n’était pas le bon moment pour moi le lire ou je suis
passée complètement à côté je ne sais pas.
Tout n’est pas
négatif dans ce livre mais il ne m’a pas convaincu, c’est sur un échec que j’ai
terminé ma lecture.
négatif dans ce livre mais il ne m’a pas convaincu, c’est sur un échec que j’ai
terminé ma lecture.
On entre
directement dans le vif du sujet, un
commissariat de San Francisco assiégé par 2 truands et 2 gardes du
corps, tous les policiers ont été
assassinés, seul survivant : Samuel Stevenson, un homme arrêté
pour interrogatoire, ça tombe bien c’est
lui que Vladislav Von Herburg, baron du crime, cherche. Pourquoi ? À cause
d’une pièce de 50 cents, pièce qui rend son propriétaire chanceux. (Ce jour-là Samuel aurait dû s’abstenir de la
ramasser cette pièce….). Vladislav n’est
pas le seul à la chercher cette monnaie, il y a aussi une tueuse psychopathe, un
moustachu (nom inconnu) qui tire plus vite que son ombre, un africain
bouffeur de main, un gang mexicain, un biker et j’en passe.
directement dans le vif du sujet, un
commissariat de San Francisco assiégé par 2 truands et 2 gardes du
corps, tous les policiers ont été
assassinés, seul survivant : Samuel Stevenson, un homme arrêté
pour interrogatoire, ça tombe bien c’est
lui que Vladislav Von Herburg, baron du crime, cherche. Pourquoi ? À cause
d’une pièce de 50 cents, pièce qui rend son propriétaire chanceux. (Ce jour-là Samuel aurait dû s’abstenir de la
ramasser cette pièce….). Vladislav n’est
pas le seul à la chercher cette monnaie, il y a aussi une tueuse psychopathe, un
moustachu (nom inconnu) qui tire plus vite que son ombre, un africain
bouffeur de main, un gang mexicain, un biker et j’en passe.
Ils
la veulent tous et sont prêts à tout dégommer pour la retrouver cette maudite pièce.
la veulent tous et sont prêts à tout dégommer pour la retrouver cette maudite pièce.
Entre course
poursuite, vengeance, massacres, guerres de clans Thomas Carrerra nous livre un
roman au rythme effréné.
poursuite, vengeance, massacres, guerres de clans Thomas Carrerra nous livre un
roman au rythme effréné.
Si je lis un
roman policier ou noir j’aime qu’il y ait un minimum de psychologie et de
suspens, ici c’est tout le contraire, on a plutôt affaire à une comédie
burlesque, tout est à prendre au second degré, des
personnages loufoques et caricaturaux, des
dialogues absurdes où volent les grossièretés (je ne suis pas prude du tout mais avoir des putains plus d’une fois
dans les phrases, des joutes verbales des plus vulgaires il y a un moment où je
sature et c’est là le souci c’est que dès les premières pages ça commence, c’était
déjà un mauvais départ pour moi), des scènes
rocambolesques. J’ai de l’humour, beaucoup d’humour même, le second
degré j’adhère hélas là je n’ai pas du
tout été emportée, si ce n’est par les notes de bas de pages de l’auteur,
certaines m’ont fait sourire malheureusement d’autres m’ont agacées.
(C’était peut-être trop récurrent, je ne
sais pas)
roman policier ou noir j’aime qu’il y ait un minimum de psychologie et de
suspens, ici c’est tout le contraire, on a plutôt affaire à une comédie
burlesque, tout est à prendre au second degré, des
personnages loufoques et caricaturaux, des
dialogues absurdes où volent les grossièretés (je ne suis pas prude du tout mais avoir des putains plus d’une fois
dans les phrases, des joutes verbales des plus vulgaires il y a un moment où je
sature et c’est là le souci c’est que dès les premières pages ça commence, c’était
déjà un mauvais départ pour moi), des scènes
rocambolesques. J’ai de l’humour, beaucoup d’humour même, le second
degré j’adhère hélas là je n’ai pas du
tout été emportée, si ce n’est par les notes de bas de pages de l’auteur,
certaines m’ont fait sourire malheureusement d’autres m’ont agacées.
(C’était peut-être trop récurrent, je ne
sais pas)
L’intrigue n’est
en soi pas originale mais j’y croyais, j’aime le fantastique, une pièce de 50
cents au pouvoir magique pourquoi pas, mais là une fois encore ce fut la
déception, l’auteur s’éparpille parmi toutes les histoires personnelles des
protagonistes (et ils sont
nombreux).
en soi pas originale mais j’y croyais, j’aime le fantastique, une pièce de 50
cents au pouvoir magique pourquoi pas, mais là une fois encore ce fut la
déception, l’auteur s’éparpille parmi toutes les histoires personnelles des
protagonistes (et ils sont
nombreux).
J’ai senti l’auteur
avide de nous livrer ses impressions, de nous écrire tout ce qu’il avait envie
mais du coup ça m’a donné une sensation de brouillon.
avide de nous livrer ses impressions, de nous écrire tout ce qu’il avait envie
mais du coup ça m’a donné une sensation de brouillon.
J’y
ai cru jusqu’au bout, je n’ai pas abandonné ma lecture, j’ai même
relu certains passages pour comprendre d’où venait ma déception, mais rien à faire, le dénouement aurait pu relever
le roman mais il a été traité de manière trop expéditive.
ai cru jusqu’au bout, je n’ai pas abandonné ma lecture, j’ai même
relu certains passages pour comprendre d’où venait ma déception, mais rien à faire, le dénouement aurait pu relever
le roman mais il a été traité de manière trop expéditive.
Pour les
personnages, je ne me suis attachée à aucun d’eux, le temps de tous les
connaître, de s’adapter à leurs manies et façons de parler est trop long,
ils sont vraiment trop nombreux, nous sommes trop dans la
caricature, c’est trop violent,( Vladislav
à faire ses crises dès que quelqu’un prononce son nom m’a profondément agacée),
les 2 seuls policiers survivants Trafalgar et
Barthélemy m’ont plu mais encore une fois l’auteur en fait trop,
Barthélémy et sa fixation de se sentir insulté dès que les gens lui parle m’a prodigieusement énervée.
personnages, je ne me suis attachée à aucun d’eux, le temps de tous les
connaître, de s’adapter à leurs manies et façons de parler est trop long,
ils sont vraiment trop nombreux, nous sommes trop dans la
caricature, c’est trop violent,( Vladislav
à faire ses crises dès que quelqu’un prononce son nom m’a profondément agacée),
les 2 seuls policiers survivants Trafalgar et
Barthélemy m’ont plu mais encore une fois l’auteur en fait trop,
Barthélémy et sa fixation de se sentir insulté dès que les gens lui parle m’a prodigieusement énervée.
C’est le gros
défaut de ce livre, en tout cas pour mon avis personnel, c’est que tout
est excessif, exagéré.
défaut de ce livre, en tout cas pour mon avis personnel, c’est que tout
est excessif, exagéré.
Même si le livre m’a fait penser à Tarantino, que les
allusions/ inspirations cinématographiques (entre autre Snatch de Guy Ritchie,
Lost) ou musicales (AC DC, ZZ Top, Bob Marley)
m’ont bien plu je ne me suis pas du
tout fait au style de l’auteur.
allusions/ inspirations cinématographiques (entre autre Snatch de Guy Ritchie,
Lost) ou musicales (AC DC, ZZ Top, Bob Marley)
m’ont bien plu je ne me suis pas du
tout fait au style de l’auteur.
Point positif c’est
qu’on ne s’ennuie pas. Entre toutes les actions, les rebondissements
à chaque page, les allers-retours dans le temps on n’a pas le temps de souffler
et les pages défilent à toute allure. Ce livre est
plein d’énergie ça je ne peux pas le nier. (D’ailleurs j’aurais mieux fait de le lire en journée que le soir, je ne
savais plus trouver mon sommeil après ^^)
qu’on ne s’ennuie pas. Entre toutes les actions, les rebondissements
à chaque page, les allers-retours dans le temps on n’a pas le temps de souffler
et les pages défilent à toute allure. Ce livre est
plein d’énergie ça je ne peux pas le nier. (D’ailleurs j’aurais mieux fait de le lire en journée que le soir, je ne
savais plus trouver mon sommeil après ^^)
Un livre pour
les amateurs de scènes loufoques, d’hémoglobine et d’actions.
les amateurs de scènes loufoques, d’hémoglobine et d’actions.
Je lirai sûrement le prochain livre de l’auteur, je n’aime pas rester sur ce sentiment d’échec, c’est son premier roman, il est tout jeune, je ne jette pas l’éponge 😉
Pour en savoir plus :
Saefiel dit
TOI JE T'AIME BIEN !
Tu as retranscris tout ce que j'ai pensé du roman, je ne l'ai pas aimé du tout non plus au point que j'ai presque été violente dans ma chronique parce que vraiment j'ai souffert en le lisant.
Par contre je ne sais pas si je lirais le second roman de l'auteur… Tout dépendra du résumé je pense mais si je vois qu'il n'a pas évolué dans le style je m'éviterais une souffrance psychique…
Marie dit
Je n'ai pas tellement apprécié ce roman moi non plus, en fait le style très surchargé de Thomas Carreras ne m'a pas trop plu… Mais j'ai en revanche adoré la fin !!! Et je lirai le prochain de l'auteur, bien sur 😉
souris dit
Je ne savais pas que tu l'avais lu toi aussi, je suis vraiment frustrée de ne pas avoir aimé ce livre mais comme je le dis je lirai le prochain tome car il a du potentiel ce tout jeune auteur 😉
Bisous