PRÉSENTATION DE L’ÉDITEUR :
Il ne faut pas toujours croire ce que l’on voit…
Maya était encore au lycée quand sa meilleure amie, Aubrey, est tombée raide morte devant Frank, un énigmatique jeune homme, avec qui elles avaient passé tout l’été.
Sept ans plus tard, Maya vit à Boston et essaie de se débarrasser de sa dépendance qui lui a permis de faire face à son traumatisme. Mais lors d’une nuit d’insomnie, elle tombe sur une récente vidéo YouTube dans laquelle une jeune femme s’effondre de la même manière qu’Aubrey des années auparavant, devant la même personne, Frank. Maya décide alors de retourner dans sa ville natale du Massachussetts pour découvrir ce qui s’est réellement passé cet été-là. La réponse se trouve dans la cabane au fond des bois que Frank lui avait fait visiter, une cabane qui lui avait semblé, à l’époque, digne d’un chalet de conte de fées..
Tu rencontres Maya l’héroïne.
Elle et Dan, son compagnon, s’apprêtent à rendre visite aux parents de ce dernier.
Cela fait plusieurs jours que Maya ne dort plus, en proie au manque de Rivotril.
Depuis le décès de son ami Aubrey il y a 7 ans, Maya ne parvient plus à trouver le sommeil sans alcool et/ou médicaments.
Pendant un certain temps, une amie lui fournissait du Rivotril, mais celle-ci ne répond plus à ses messages.
Pour pallier le manque, Maya boit sans pour autant sombrer dans l’ivresse, mais juste assez pour apaiser son anxiété.
Une nuit, elle surfe sur le net pour tuer le temps et tombe sur une vidéo virale.
Une jeune femme meurt en direct, filmée par la caméra du diner où elle mangeait avec un homme.
Elle s’effondre sans explication.
Maya est glacée d’effroi en regardant la vidéo.
Non seulement l’inconnue lui ressemble, mais l’homme avec elle n’est autre que Frank, son ex-compagnon, celui qu’elle tente d’oublier depuis 7 ans, celui qu’elle suspecte d’être responsable de la mort de sa meilleure amie.
Des accusations, des soupçons qui la poursuivent depuis 7 ans, car personne ne l’a crue la dernière fois qu’elle a parlé de Frank, ni la police ni sa mère, qui l’a fait suivre par un psychiatre.
C’est d’ailleurs ce dernier qui l’a initiée aux médicaments.
Aubrey est décédée en présence de Frank, mais aucune arme, aucun poison, rien d’anormal n’a été trouvé.
Frank ne faisait que lui parler tout comme avec l’inconnue sur la vidéo.
Les médicaments et l’alcool lui permettaient d’occulter son deuil et ses craintes envers Frank. Là, elle n’a plus aucune substitut sauf l’alcool mais qui ne parvient plus à la calmer.
Lorsqu’elle montre la vidéo à Dan, il ne voit rien d’anormal.
Maya décide alors d’enquêter sans rien dire à ses proches. Elle se sent plus forte qu’il y a 7 ans, alors qu’elle avait seulement 17 ans et elle veut comprendre.
Au début du roman, je ne savais que penser de Maya. Est-ce qu’elle est borderline, est-ce qu’elle hallucine, souffre t’elle d’une maladie psychologique ?
Une héroïne qui soulève mille questions :
Maya est-elle obsédée par Frank ?
Est-elle victime de paranoïa ?
Délire-t-elle à cause du manque de Rivotril ?
Elle se réfugie chez sa mère pour y voir plus clair, et c’est là que l’intrigue démarre réellement.
La mise en place m’a paru un peu longue, je ne suis pas entrée directement dans le récit comme cela peut arriver avec d’autres lectures.
Je n’étais pas spécialement intriguée.
Ce n’est pas dénué d’intérêt, mais on suit uniquement Maya et ses pensées étranges, une jeune femme qui se pose beaucoup de questions.
Tu la sens vulnérable.
C’était lent, mais l’autrice prend le temps de construire son personnage.
Elle aborde son présent et son passé.
Elle dresse un tableau psychologique quasi complet, te laissant forcément avec des questions.
J’ai apprécié que, Maya ayant des origines guatémaltèques, l’autrice présente succinctement l’histoire de ce pays, j’ai effectué des recherches complémentaires tant elle m’a intriguée.
Vers les pages 80/90, les chapitres alternent entre le présent et le passé de Maya il y a 7 ans.
C’est à partir de là que je n’ai plus pu lâcher le roman.
La vérité peut être plus complexe qu’il n’y paraît…
Comment deux femmes peuvent-elles mourir sans raison apparente en parlant au même homme ?
C’est la question de Maya, mais aussi la tienne.
Cette intrigue persiste tout au long du roman, devenant de plus en plus addictive, avec un suspense croissant et une tension constante.
J’ai commencé à élaborer des hypothèses, suivant celles de Maya tout en ayant les miennes.
J’ai aimé découvrir le pourquoi du comment au fil des pages, découvrir l’amitié avec Aubrey, découvrir comment Maya se sentait mentalement à cette époque, sa rencontre avec Frank et ses relations avec sa mère.
Plus tu avances, plus les personnages deviennent intrigants..
Entre doute et réalité, ce thriller m’a embarquée avec son héroïne touchante.
Il s’agit d’une enquête, mais aussi d’une quête pour Maya, qui cherche à comprendre son propre comportement.
Lucide face à ses addictions, elle tente de s’en sortir, ne subissant pas, mais essayant réellement de démêler les fils de son passé et de son présent.
Avec ce roman, Ana Reyes aborde l’addiction, la manipulation mentale, le doute, le manque de confiance, la psychologie, la souffrance psychique et morale, le deuil, et l’importance des racines.
Une maison dans les bois qui donne des frissons et te pousse à tourner les pages jusqu’à découvrir la clé de l’énigme.
J’ai adoré le choix de l’autrice, que je ne peux révéler sans spoiler, mais c’était à la fois hyper addictif et très intéressant.
Certes, ce livre a été divertissant, mais il présente également quelques « défauts ».
L’autrice fait un excellent travail en nous parlant du Guatemala, elle m’a également gardée captivée par le mystère des décès et l’implication possible de Frank.
Certaines parties par contre m’ont « dérangée » :
les chapitres allants et venants dans le passé.
Parfois, sans que je sache dans quelle chronologie je me trouvais, ce qui me faisait sortir de ma concentration.
De plus, la chronologie actuelle maintient les personnages du présent très superficiels (Dan, ses parents, etc.), alors que dans le passé, ils étaient plus développés.
Très construit même.
Cela s’explique, mais du coup les parties du présent perdent beaucoup en intérêt.
Le dénouement peut sembler un peu tiré par les cheveux, mais il est plausible, et j’y ai cru.
Ce n’est pas le meilleur livre que j’ai lu sur ce thème (je ne peux pas te dire de quel thème il s’agit juste que cela traite d’emprise mentale), mais il se lit très facilement.
À lire si tu recherches un thriller psychologique sans détails macabres, axé sur la psychologie.
Si je devais noter ce roman, je lui donnerais une note de 3 à 3,5 sur 5.
J’ai apprécié avec quelques réserves.
Ce n’est pas une histoire qui restera gravée dans ma mémoire.
Je pense même que je l’oublierai très vite.
Pas une lecture mémorable, mais une lecture qui m’aura diverti quelques heures.
C’est une lecture recommandée par Reese Witherspoon, d’habitude je suis 100% d’accord avec elle, ici elle dit « Un thriller magistral, un vrai page turner, impossible à lâcher… Un des meilleurs thrillers de cette année ! » Je ne suis pas du tout d’accord…on est très loin du thriller de l’année, il ne faut pas exagérer ^^
Le livre se passe dans le Berkshire, Massachusetts.
Ce que j’ai appris avec ce roman :
Le Guatemala ici
La marque Chiquita. United Fruit Company ici et un article bien plus nuancé comme dans le roman ici et encore un autre plus complet ici
Un roman qui complète ma culture générale j’adore, et j’aime partager mes recherches 😉
✩ La maison dans les bois ⟷ Ana Reyes ⟷ 300 pages ⟷ Éditions Hautevile, le 7 février 2024✩
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