PRÉSENTATION DE L’ÉDITEUR :
Au grand jeu du destin, Mimo a tiré les mauvaises cartes. Né pauvre, il est confié en apprentissage à un sculpteur de pierre sans envergure. Mais il a du génie entre les mains. Toutes les fées ou presque se sont penchées sur Viola Orsini. Héritière d’une famille prestigieuse, elle a passé son enfance à l’ombre d’un palais génois. Mais elle a trop d’ambition pour se résigner à la place qu’on lui assigne.
Ces deux-là n’auraient jamais dû se rencontrer. Au premier regard, ils se reconnaissent et se jurent de ne jamais se quitter. Viola et Mimo ne peuvent ni vivre ensemble, ni rester longtemps loin de l’autre. Liés par une attraction indéfectible, ils traversent des années de fureur quand l’Italie bascule dans le fascisme. Mimo prend sa revanche sur le sort, mais à quoi bon la gloire s’il doit perdre Viola ?
Un roman plein de fougue et d’éclats, habité par la grâce et la beauté
Bonjour, mes liseurs, je te partage aujourd’hui mon avis sur « Veiller sur elle, », le nouveau roman de Jean-Baptiste Andrea, un autre livre de la rentrée littéraire et sans aucun doute celui que j’attendais le plus après avoir été conquise par son précédent ouvrage, « Des diables et des saints. » qui est encore gravé en moi.
Tu peux retrouver mon avis ici.
Je sais que ce roman connaît son succès, mais je n’ai voulu lire aucun avis, je te donne mon avis à chaud, écrit juste après ma lecture.
Il n’est pas un coup de cœur, mais une lecture 5 étoiles.
Dans ce nouveau roman, « Veiller sur elle, » Jean-Baptiste Andrea te transporte dans le tumulte de l’Italie du début du 20e siècle, une époque marquée par la Première Guerre mondiale et l’émergence du fascisme.
L’histoire te plonge au cœur d’une période charnière de l’histoire italienne, l’auteur tisse une toile de fond fascinante pour les personnages.
L’histoire commence par le regard de Michelangelo, surnommé Mimo, un jeune garçon de douze ans, au regard empreint d’une sagesse bien au-delà de son âge.
Jean-Baptiste Andreat’emmène dans un voyage fait d’exil, de labeur ardu, de soleil écrasant, et de marbre sous les ongles.
Parallèlement, tu suis le récit d’un homme agonisant dans une abbaye du Piémont, la Sacra di San Michèle.
Un secret bien gardé plane sur cette abbaye depuis des décennies, il a même suscité la curiosité du Vatican.
Pourquoi cet homme, sculpteur, n’a-t-il jamais quitté l’abbaye ? Quel mystère cache-t-il ?
Ensuite, le récit nous transporte à Pietra d’Alba, en Ligurie, un lieu qui revêt une grande importance dans l’histoire.
Tu connais peut-être ce lieu grâce à la Villa Orsini. Un des personnages principaux Viola est une Orsini.
Jean-Baptiste Andrea décrit magnifiquement ce paysage, et dès que tu ouvres le roman, tu te retrouves totalement immergé dans ce coin enchanteur de Ligurie, captivé par la narration de Mimo.
Mimo, témoin de la révolte de Luigi Russolo à l’âge de 13 ans, puis 15 ans, traverse l’heure de la jeunesse, une époque où les rêves semblent infinis malgré le monde déchiré par la guerre.
Viola, une funambule évolue sur une frontière ténue entre deux mondes, est une héroïne extraordinaire.
Raison ou folie, je te laisse découvrir par toi même cette héroïne hors du commun.
Jean-Baptiste Andrea te conduit à travers toute l’Italie, il te révèle des lieux magnifiques comme Pietra d’Alba en Ligurie.
Dès que l’on ouvre le roman et que l’on écoute Mimo nous narrer son histoire, le reste du monde s’efface pour laisser place à ce coin de Ligurie enchanteur et aux voix ensorcelantes de Mimo et Viola.
Le roman aborde des thèmes profonds, il explore la souffrance, la pauvreté, l’immigration, les talents italiens, et l’histoire complexe de l’Italie.
Jean-Baptiste Andrea te rappelle que nous ne sommes pas simplement des aimants, mais une symphonie complexe où même la musique a besoin de moments de silence pour s’exprimer.
Viola incarne la force et la résilience, elle refuse de se soumettre aux conventions d’une société patriarcale.
Ses paroles sont empreintes de détermination, et elle proclame avec fierté : « Je suis une femme debout, je ne suis pas à genoux. »
Le style d’écriture de Jean-Baptiste Andrea est sobre et poétique, il provoque grâce à ses mots, une immersion totale dans l’univers du roman.
Les personnages sont décrits avec une belle profondeur psychologique, les paysages italiens sont dépeints avec précision, ce qui les rend vivants, les moments clés de l’histoire sont empreints d’une émotion brute et authentique.
Le monde de la sculpture italienne, hanté par les maîtres historiques, offre un décor admirable.
L’Italie de l’entre-deux-guerres, confrontée au poison du fascisme, est le troisième personnage, non des moindres, de ce roman vibrant d’émotions, de beauté créatrice et de quête d’absolu.
Une histoire follement romanesque, qui m’a emportée tout au long de ces presque 600 pages, sans que je m’ennuie une seconde.
Une revisite de l’histoire italienne en toile de fond.
Une écriture que j’ai savourée, poétique et pleine de tendresse.
Jean-Baptiste Andrea t’offre une plongée profonde dans l’âme italienne, dans son histoire tumultueuse, ses aspirations artistiques, et ses luttes pour l’émancipation.
C’est une œuvre littéraire qui transcende le temps et l’espace, nous rappelant la puissance de l’art et de l’amour pour surmonter les épreuves de la vie.
À travers les noms célèbres qui parsèment le récit, tels que Leonardo da Vinci, Fausto Veranzio, Veronese, Matteoti, Marconi, Gino Colaussi, Candido Amantini, Eugenio Pacelli, Enrico Fermi, on découvre une riche palette de talents italiens qui contribuent à enrichir cette histoire captivante.
« Veiller sur elle » de Jean-Baptiste Andrea est une immersion envoûtante dans l’Italie du début du 20e siècle, où l’amitié platonique entre Mimo et Viola se mêle aux soubresauts de l’Histoire.
À travers une écriture poétique et des personnages profonds, l’auteur t’offre une œuvre qui capture la beauté de l’art, la force de l’amour, et la résilience face à l’adversité.
« Veiller sur elle » de Jean-Baptiste Andrea est bien plus qu’un roman, c’est une immersion totale dans l’âme italienne, où chaque pierre, chaque paysage et chaque personnage résonnent comme les notes d’une symphonie.
Entre l’exil, la jeunesse brisée par la guerre, une amitié profonde entre Mimo et Viola, et une abbaye emplie de mystères, l’auteur tisse une toile narrative captivante.
Il explore la douleur, la pauvreté, l’immigration, les talents italiens et l’histoire de l’Italie avec une grâce et une poésie indéniables.
Au cœur de cette histoire, la magie opère, et tu te retrouves à veiller sur ces personnages comme on veille sur un trésor.
Une symphonie de mots, de passions, et de secrets qui éblouit le lecteur et qui, à l’instar des étoiles du firmament, place Viola et Mimo au rang des étoiles qui brillent éternellement.
Un lion et une ourse conversent sous la voûte étoilée.
Si tu entends leurs voix, c’est que peut-être tu as rencontré Viola et Mimo, les véritables étoiles de cette histoire,
les deux étoiles du firmament qui rejoignent Souzix et Joseph au rang des étoiles qui brillent éternellement.
Il y a de la grâce, de la magie et de la poésie dans ce roman. Toi aussi, veille sur elle.
Je te la confie, veille sur elle.
« Je suis une femme debout au milieu des incendies que vous avez allumés. Je suis une femme debout, le voyez-vous, sur vos bûchers, autodafés, vos doigts pointés.
Je suis une femme debout, que croyez-vous, que j’allais pleurer sous vos huées, dans la fumée.
De vos lâchetés, de vos bûchers, autodafés, vos doigts pointés.
Depuis que j’ai croqué dans cette pomme, quelque chose me travaille, étonnez-vous.
Une envie de danser, d’inventer des fusées, de vous soigner.
Alors, me brûlerez-vous encore, vous me crucifierez.
Chat noir et camisole, écartelée, vous direz que j’étais folle, un peu sorcière, ou les deux à la fois.
J’ai croqué dans la pomme, j’y croquerai encore, préparez-vous
Je suis une femme debout, je ne suis pas à genoux. »
✩ Veiller sur elle ⟷ Jean-Baptiste Andrea ⟷ 580 pages ⟷ Éditions L’Icococlaste, le 17 août 2023✩
3
Catherine Escassut dit
J’ai été prise par la main et par le cœur pour suivre l’histoire de Mimo et Viola et l’Histoire de la première moitié du XXe siècle de l’Italie. Deux personnages magnifiques, complexes. J’ai rencontré des personnes ayant participé à l’Histoire ou l’ayant subie, des œuvres d’art, des villes et des paysages. J’ai assisté à des instants sublimes de création et aux mesquineries humaines.
Un roman addictif jusqu’à la dernière page!
Catherine
Souris dit
J’ai adoré cette lecture, je te recommande son roman précédent si tu ne l’as pas lu
Les paravers de Millina dit
Tu n’es pas le premier avis que je lis mais le deuxième et bizarrement tu m’as encore plus convaincue que je devais lire ce livre. Il m’a l’air tellement prenant et envoûtant. Et j’avoue étant moitié italienne l’histoire de l’Italie 🇮🇹 m’intéresse plus plus.